Re: [RP] Bureau de l'Intendant de la Justice et de la Police

par Noah.Dupuis Dim 2 Avr - 11:38

Mardi 21 Mars

Installé derrière mon bureau, je travaillais sur de la paperasse qui trainait depuis trop longtemps sur mon bureau lorsque
j'entends frapper. Je me lève évitant de crier le " entrez !" habituel.

J'ouvre et je découvre une Louise qui avait une sale mine. Je n'aimais pas vraiment la voir ainsi.
Je lui avais écrit pour savoir quand je pouvais passer pour voir comment elle allait, mais vu sa venue elle avait
préféré se déplacer. Peut être pour prendre l'air ?

Je la laisse entrer dans mon bureau et je referme la porte avant de me tourner vers elle. Et avant de dire quoi que ce soit, je m'approche
d'elle pour la prendre dans mes bras et je lui murmure " je suis vraiment désolé Louise, il ne méritait vraiment pas cela et toi non plus", puis je lui fais une bise sur la joue.

Je recule gardant mes mains sur ses épaules. J'avais était inquiet pour elle mais la voir ainsi, avec la mine si fatiguée et les yeux qui, à les voir ainsi, on croirait qu'elle allait sortir de leurs orbites.

Je suis content que tu sois venu me voir, je me faisais beaucoup de soucis pour toi.

Puis je lui désigne un fauteuil face à mon bureau afin qu'elle prenne place.

par **LouiseLamotte** Dim 2 Avr - 14:56

Alors que je m’attendais à entendre un « Entrez ! » crié de l’autre côté de la porte, mais cette dernière s’ouvrit sur Noah :

- Bonjour...

J’entrais dans le bureau, il referma la porte et là, il me prit dans ses bras. Depuis combien de temps une chose pareille n’est pas arrivée ? Depuis... 8 ou 9 mois. J’avais arrêté de compter les jours.
Et là, je suis là, contre lui, ma tête contre son torse musclé, à l’abri dans ses bras. Recevoir de Noah, un peu de tendresse... C’est inespéré. Il me faut quelques secondes pour réagir et l’entourer de mes bras à mon tour. Cela faisait si longtemps.

Il murmure une phrase qui a pour effet de me remettre les larmes aux yeux. J’essaye de les refouler, d’être forte, d’avoir cette carapace. Les larmes, c’est pour la nuit, quand personne ne me voit et quand Augustin dort.

Il s’écarte, m’échappant ainsi. Ma première intention est de le retenir contre moi mais pourtant, même si l’idée me traverse l’esprit, je n’agis pas :

- J’ai préféré venir te voir directement que de te répondre une lettre. Merci de t’inquiéter pour moi... Mais ça va... J’ai repris le travail hier.

Je m’installe sur le fauteuil, comme il me l’indique :

- Je n’étais qu’une amie pour lui. Je ne suis pas celle qui faut plaindre. Anne est celle à plaindre.

Depuis une semaine, je ne cessais de me dire que je n’avais pas le droit d’être si triste, si atteinte. Et je ne cessais de dire que je n’étais qu’une amie, tentant vainement de berner tout le monde alors que je savais et que tous savaient que ce n’était pas ça. Que cela avait été toujours plus que de l’amitié, de mon côté du moins. Je n’avais juste pas envie de changer le discours que je tenais depuis des mois.

par Noah.Dupuis Dim 9 Avr - 11:10

Installé derrière mon bureau, je la regarde. Et je la connais comme je connaissais leur relation. Alors
sa phrase " je n'étais qu'une amie pour lui" est totalement fausse.
Elle peut me dire que ca va, mais je sais pertinemment que lorsqu'une personne sourit cela ne veut pas obligatoirement
dire qu'elle va bien . Une personne peu sourire pour paraître allé bien et c'est ce que faisais Louise à cet instant
devant moi.

Elle a reprit le travail certes, mais restera telle attentive ? Ca c'est une autre question que je me pose ...
Je ne voudrai pas qu'elle se mette en danger ayant l'esprit bien loin.

Continuant de la fixer je répond enfin. D'une voix tout aussi calme.

Ne me ment pas Louise. Ne me dis pas que vous étiez de simple ami et c'est tout.
Vous n'étiez pas cela. Alors ne me dis pas que ça ne te touche pas autant que ça touche Anne, je dirai
plutôt que c'est équivalent.

Ou alors c'est ce que tu veux te faire croire ?

Tu peux le dire à toutes les personnes que tu veux que tu vas bien. Celles qui ne te connaissent pas autant que moi te croiront.
Mais moi je te connais, alors je ne te crois pas.

Je vais te reposer la question.

Comment vas tu Louise ?

Je n'avais pas quitté un instant ses mirettes.

par Noah.Dupuis Dim 9 Avr - 13:13

A Louis-Oscar de la Tour du Pin,
Gouverneur du Berry

De Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

Le Lundi 10 Avril 1657, Bourges.

Monsieur le Gouverneur,

Afin de facilité la sécurité sur les routes, je vais mettre en place des rondes hors ville.

En effet, lors de leur rondes, les gardes auront le secteur des chemins qui mènent entre l'école, Sancerre et Bourges en plus sur leur planning.
Ainsi cela permettra une surveillance supplémentaires. Ces rondes se feront biensur faites à cheval.

Jusqu'à aujourd'hui ils avaient jusqu'à la porte de la ville de Bourges et de Sancerre et biensur toutes les rues des villes et positionnement sur certains toits pour une meilleure vue.

Cordialement,

par Noah.Dupuis Dim 9 Avr - 13:30

A Louise Leolan
Maréchal de Sancerre

De Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

Le Lundi 10 Avril 1657, Bourges.

Maréchal Leolan,

Dorénavant des rondes seront ajoutées en plus que celles actuelles.
En effet, les gardes auront en plus les sections G et H pour Sancerre.
G étant les chemins entre Sancerre et Bourges et H entre l'école de Neufuy et Sancerre.
Ces rondes se feront à cheval mais aussi en diligences en ce qui concerne l'école de Neufuy pour sécurisé les trajets des enfants.

Je vous demande donc de tenir compte de ces deux nouvelles sections dans vos futurs plannings.

Cordialement,

par **LouiseLamotte** Mar 11 Avr - 12:57

Avant de mentir à Noah... et de me mentir à moi-même, je devrais me rappeler qu'il me connait parfaitement et qu'en plus, son statut d'Intendant et donc, d'homme à mener des interrogatoires et à analyser des situations faisait qu'il n'était pas facile à duper.

J'écoutais ses paroles tout en baissant de plus en plus la tête, fuyant son regard dans lequel, il y a un an, je me serais perdue pour l'éternité. Une larme coula sur ma joue, rejointe par une autre et encore une autre. Ma carapace de femme forte se fendille et il reste donc la Louise que je suis au plus profond. Cette femme fragile, blessée, au cœur douloureux :

- Je...

Je prends une inspiration, puis deux. Les mots ont dû mal à sortir au début et pourtant, d'un coup, je lâche tout :

- Je l'aimais oui. Comme je t'aime. Je suis comme ça. Quand je m'attache à quelqu'un, c'est pour toujours. Alors oui, la partie de mon petit coeur fragile qui battait pour lui s'est déchirée me faisant plonger dans un tourbillon de noirceur, de cauchemar ou au contraire, de rêves que jamais je ne pourrais atteindre. Mais ça je connais. Je connais même parfaitement. Sauf, que là, y'a plus d'espoir.

Je n'ai jamais envisagé ma vie sans lui. J'avais besoin de lui, toujours. Peu importe le rôle qu'il aurait joué. Savoir que, quoi qu'il arrive, il serait là, à mes côtés, dans les bons ou mauvais moments. Il devait être mon témoin pour mon mariage et même si cela ne plaisait pas à Augustin. Je n'envisageais personne d'autre parce que... malgré tout, j'avais besoin qu'il soit là. Que je sente qu'il me donnait son approbation. Qu'on brise à jamais ce qui nous avait unis par le passé. J'avais des questions qui trottaient dans ma tête et que je n'ai jamais pu lui poser et que je ne pourrais jamais.

Alors oui, je souffre. Parce que j'ai perdu un homme que j'ai aimé avec passion. Un homme qui m'a fait découvrir la vie et ses plaisirs. Un homme qui sera toujours ancré en moi et que je connaissais mieux sans doute que sa propre épouse et pourtant, c'est elle qu'on va plaindre. Elle, elle aura son fils ou sa fille. Et moi, il me reste que mes yeux et mes souvenirs. Si j'avais été normale, c'est peut-être moi qui aurais son enfant aujourd'hui. Il était trop jeune pour nous quitter. Et le pire c'est que la dernière image que j'ai de lui, c'est sa tête contre ce rocher, ensanglantée. Encore une fois, je n'ai rien pu pour empêcher ça...

Je suis dans la Maréchaussée depuis plus d'un an... Je fais tout pour être à la hauteur. Je voue ma vie à sauver les autres et qui ai-je sauvé finalement ? Ni Sarah, ni Victoria lors de l'enlèvement. Je me suis débattue, j'ai tiré sur les liens qui nous emprisonnaient en vain. Je me suis sentie faible et nulle. Et pourtant j'étais prête à donner ma vie pour sauver la leur. Et là c'est pareil. Je suis arrivée trop tard. Encore trop tard.

Alors comment ça va ? Mal. Je me sens faible, triste, nulle, bonne à rien, emplie de colère mais aussi de détresse. Mais ça, peu le sauront. Parce que ce n'est pas moi. Les gens veulent que je reste cette Louise insouciante, franche et forte. Alors je vais rester ça. Je vais me plonger corps et âme dans mon amour pour Augustin pour oublier le reste, je vais me lancer dans les préparatifs de mon mariage pour ne pas penser que mon meilleur ami n'y sera pas et me donner encore plus à fond dans mon travail pour m'empêcher de penser à tout ça. Alors pour la plupart des gens, à la question "Comment ça va ?", je répondrais "Cela va bien, merci".

Je me sentais soudainement vidée d'avoir autant parlé... Mais presque soulagée d'avoir pu... Me mettre à nue devant quelqu'un.

par **LouiseLamotte** Mar 11 Avr - 13:43

De Louise Leolan,
Maréchal des Logis de Sancerre.

A Noah Dupuis,
Seigneur d'Argenton,
Grand Sénéchal de France,
Intendant de la Justice et de la Police du Berry,
Prévôt Général de la Province du Berry.

Sancerre,
Le 10 Avril 1657.

Intendant Dupuis,

Je prends bien note de l'ajout de ces deux nouveaux secteurs pour la ville de Sancerre et m'en réjouis d'avance.

Ils seront ajoutés aux prochains plannings, dès la semaine prochaine.

L'idée de faire des rondes à cheval m'enchante énormément et je vous remercie pour cette décision !

Cordialement,

Maréchal des Logis Leolan.

par Noah.Dupuis Mar 11 Avr - 17:36

J'écoute avec intérêt les paroles de Louise. Je me doutais bien qu'au premier abord ses paroles avaient été fausses
dont la raison d'avoir reposé la question.
Je la connaissais bien alors je savais très bien qu'ils n'étaient pas que de simple amis.
Je l'écoute me sentant mal pour elle. Je n'aimais pas voir les personnes que j'apprécient beaucoup mal. C'était dans mon instinct t'aider
mais encore plus des personnes comme Louise. Des personnes que j'ai aimé. Des personnes de ma famille.
Des personnes qui sont mes amis.

J'avais aimé Louise comme jamais je n'aurai pu imaginer l'aimer.
Mais cela c'était il y a de nombreux mois. Depuis beaucoup de choses avaient changé.
Maintenant Louise était fiancée mais l'amour qu'elle portait pour Anthony était toujours présent.

Lorsque l'on perd une personne proche, l'on aurait toujours voulu pouvoir faire quelque chose pour l'en empêcher mais malheureusement
l'on ne peut pas toujours faire quelque chose ...

Je me lève et je vais prendre place sur le fauteuil près de celui de Louise. Je ne pouvais que comprendre ce qu'elle ressentait. Car moi même
j'ai perdu une personne que j'aimais quand j'étais à Brest. Cela m'avais anéantit mais avec le temps j'ai su resté fort, sans perdre pied. Car la vie continue avec ou sans les personnes que l'on aime.

Louise, certes nous sommes dans la Maréchaussée, nous sommes là pour protéger les habitants, mais cela ne fait pas de nous des héros.
Cela ne fait pas de nous des devins. Nous voulons toujours faire plus, mais l'on ne peut pas toujours.

Tu ne pouvais savoir ce qui lui arriverait. Tu ne pouvais pas faire plus de ce que tu as fais.

Tu ne l'as pas abandonné, tu es resté malgré que la personne qui tu avais sous les yeux était ton meilleur ami.
Tu n'as pas fuis, au contraire tu es resté forte et tu as fais ce qu'il fallait. Pour lui.

Tu ne pouvais deviner qu'il tomberait de cheval. Malheureusement chaque jours des personnes nous quittent.
Des inconnus, des connaissances, des amis, de la famille. Mais nous ne pouvons dévier le destin.

Je fais une petite pause pendant laquelle je prend la main de Louise que je serre dans la mienne.

Tu es humaine Louise. Tu ne pouvais pas savoir.
Tu pourras dire à qui tu veux que tu vas bien, mais moi je verrai quand ce sera vrai ou pas.

Il te faudra du temps pour assimiler cette triste nouvelle. Ce manque qu'il provoquera en toi.
Mais ne l'oubli pas. Vous avez vécu beaucoup de choses ensemble. Et cela n'est pas effaçable.
Il sera toujours gravé en toi.

Tu peux passer des heures et des heures à travailler pour te vider la tête mais cela ne changera rien.
Ca te fera du bien quelques instants mais juste quelques instants.

Mais la vie continue et je doute qu'il aimerait te voir te morfondre. Il préférerait plutôt te voir heureuse.

Tu n'as pas pu l'aider lors de sa chute mais tu peux être heureuse. Fais en sorte qu'il soit fier de toi.
La vie continue. Alors continue la tienne. Joue, chante, rie, aime. Mais n'oublie pas mais ne te brise pas.

Je lui souris gardant ma main dans la sienne.

par **LouiseLamotte** Mar 11 Avr - 20:23

Je savais qu'il avait raison. Je savais que rien n'aurait pu empêcher cet accident. Mais je n'arrêtais pas de me dire que si j'étais arrivée quelques minutes avant, cela aurait pu tout changer. Je n'arrêtais pas de me dire que s'il m'avait prévenu de sa visite, j'aurais pu les accompagner et faire en sorte que cette brebis ne soit pas un obstacle. Je refaisais l'histoire, encore et encore.

- Cela semble si simple à t'écouter...

Mon regard humide se pose alors sur ma main dans la sienne. C'est plus fort que moi, mes doigts vont entrelacer les siens. Normalement, j'aurais dû retirer ma main. Mais faire ce geste est impossible pour moi. Noah avait toujours ce petit truc en plus qui me faire n’importe quoi :

- Je ne l'oublierais pas non. Je n'oublie rien de toute façon. Je sais qu'il faut que je continue ma route. C'est ce qu'il voudrait. Bien pour ça que je m'efforce de tout faire pour reprendre une vie normale. Même s’il y aura quelques moments difficiles.

Je pousse un soupir et essuie mes larmes de ma main libre :

- Es-tu sûr que tu me connais toujours aussi bien ? J'ai beaucoup changé depuis... Un moment. Augustin m'a rendue plus... douce, calme, gentille...

par Noah.Dupuis Ven 14 Avr - 11:52

Les choses paraissaient tellement si simple en les disant qu'en les faisant . C'était toujours ainsi.
Si seulement tout pouvait être aussi simple.

Il y aura toujours quelques moments difficiles. Tu peux passez une journée normal et d'un coup tu fais quelque chose ou
voit quelque chose qui te refais penser à lui.

Je lui souris.

Oui tu as changé . Et en bien.

Je ne dis pas que la Louise d'avant était infect. Je ris.

Mais avec le temps, tu as grandit, tu as mûri.
Tu as rencontré la personne qu'il te fallait et tout ira bien.

Je finis par lâcher sa main.

Ce que tu peux faire c'est garder quelque chose qu'Anthony possédait. Je ne sais pas si tu as
quelque chose qui lui appartenait mais tu peux le garder. Pour faire en sorte qu'il soit toujours prêt de toi sans y
être physiquement.

Je la regarde ne sachant si je m'étais exprimé correctement.

par Noah.Dupuis Ven 14 Avr - 12:08

A l'attention de Missdaisy
Bourgmestre de Sancerre
et de Lionix
Bourgmestre de Bourges.

De Monsieur Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

Le 14 Avril 1657, Bourges.

Chères Bourgmestres,

Je vous écris ce jour afin de vous demander s'il serait possible d'ajouter un message de ma part informant que le Berry recherche des Brigadiers pour travailler au sein de la Maréchaussée de la Province du Berry et des Soldats qui protégeront le Régent ?
En précisant que pour tous renseignements ils peuvent me contacter .

En vous remerciant par avance.

Cordialement,

par **LouiseLamotte** Ven 14 Avr - 12:48

Oui. Il y aura toujours des choses qui me rappelleront Anthony. C'était obligé. Surtout quand je croiserais Anne ou Adaline. Quand j'irais sur un marché et que je verrais des sculptures en bois... Où quand je croiserais un autre homme avec un caractère aussi bien trempé que le sien. Je souris à cette idée. Quand l'on pense qu'à l'une de nos premières rencontres, il m'avait lancé le contenu d'un verre au visage :

- Il m'avait offert un petit cheval en bois... Mais quand il m'a "quitté" en août et que j'ai refais toute ma maison pour... Effacer les souvenirs... J'ai creusé un trou dans le jardin et je l'ai enterré.

J'hésitais à le déterrer, d'ailleurs. Il doit bien être là, quelque part ! Je devrais demander à Bémol, il creuserait plus vite !

Puis, avec retard, je rebondis sur ses paroles et le fait que j'ai changé :

- J'ai changé en bien... Pourtant celle que j'étais, il y a un an, tu semblais l'apprécier aussi, non ? Augustin est adorable oui. A part sa grande timidité, je ne lui ai pas trouvé un autre défaut... Je n'aurais pas cru tomber amoureuse d'un homme tel que lui... Je n'aurais pas cru retomber amoureuse tout court. Il semblerait pourtant que mon coeur soit plus grand que ce que j'imaginais.

Je regarde ma main, que la sienne a quitté quelques instants plus tôt. Je n'ai pas tenté de le retenir. Pourquoi l'aurais-je fais ?

- Et toi ? Tout va bien ? Avec Ambre ?

par **Missdaisy** Mer 19 Avr - 21:55

A l'attention de Monsieur Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

De Missdaisy
Bourgmestre de Sancerre

Le 18 Avril 1657,Sancerres.

Monsieur le Grand Sénéchal de France,
Je viens par la présente vous confirmer l'envoi ce jour d' un courrier de ma part informant
chaque Sancerroise et Sancerrois que le Berry recherche des Brigadiers pour travailler au sein de la Maréchaussée de la Province du Berry et des Soldats qui protégeront le Régent . Comme vous l'aviez mentionné je me suis permise de mentionner votre nom pour tous renseignements.

restant à votre disposition,
cordialement,
Missdaisy, Bourgmestre de Sancerre

Post Scriptum :
Courrier:

par Noah.Dupuis Jeu 20 Avr - 17:35

A l'attention de Missdaisy
Bourgmestre de Sancerre

De Monsieur Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

Le 20 Avril 1657, Bourges.

Chère Bourgmestre,

Je vous remercie de votre courrier. C'est agréable de constater que l'on peut compter sur les membres du Gouvernement.

Cordialement,

par Noah.Dupuis Jeu 20 Avr - 17:56

A Son Altesse Sérénissime Paul du Chesnay
Régent de France

De Sieur Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

le 20 Avril de l'an 1656,

Votre Altesse Sérénissime,

J'ai pris connaissance des fonctions des membres du Conseil d'Etat et j'ai été surpris d'y voir indiqué le nom de Madame Hélèna DeLhavilland,
qui a disparu* depuis le 02 Avril 1656.

Des rondes ont été faites plus d'une fois. Depuis nous n'avons pas eu de retour de Monsieur Wesley DeLhavilland au sujet d'un retour de sa femme.

Pour moi elle est toujours porté disparu dont mon interpellation lors de votre annonce.

*[HRP] La JD étant absente, c'était la raison pour le rp afin de donner une raison de son absence même si un voyage dans la famille aurait
été plus facile à jouer qu'une enquête inutile ^^. Du coup je ne sais pas comment le jouer :/ si elle a trouvé refuge quelque part ... car depuis un an ... ]

par Noah.Dupuis Jeu 20 Avr - 18:56

A Louise Leolan
Maréchal de Sancerre

De Noah Dupuis
Seigneur d'Argenton
Grand Sénéchal de France
Intendant de la Police et de la Justice
Prévôt Général de la Police et de la Justice.

Le Vendredi 21 Avril 1657, Bourges.

Maréchal Leolan,

Je ne sais pas ce que vous avez prévu pour vos congés pour votre mariage dont je vous félicite de nouveau.

Je vous propose donc de vous mettre en congé du 29 Avril au 03 mai inclus. Avez vous prévu un voyage par la suite ?
Si c'est le cas, merci de m'en informer afin que je prévois les plannings.

Cordialement,

par Noah.Dupuis Jeu 20 Avr - 19:09

Je regarde Louise et d'un coup un sourire se dessine sur son visage. Aurais je dis quelque chose de drôle ?
Enterré le cheval en bois qu'il lui avait sculpté ? Quelle drôle d'idée, si elle aurait mi dans une boîte elle aurait eu moins de mal
à le reprendre si jamais elle veut le récupérer. J'espère qu'elle a mi une plante ou je ne sais quoi à l'endroit où
elle l'a enterré.

Ne jamais dire Jamais Louise. Tout est possible. C'est juste qu'au moment où tu étais seule tu pensais ne jamais retrouver l'amour.
Puis Augustin est arrivé et à tout chavirer.

Je lui souris un brin amusé.

Pour ma part tout va bien, niveau travail je ne m'ennuie pas.
Malheureusement les volontaires se font bien rare il faut croire que personne ou très peu de personnes veut s'investir pour protéger le Régent.
Pourtant c'est un rôle assez important et c'est même un honneur je dirai de le protéger. Mais tous ne doit pas voir cela de cet oeil.

Et avec ma femme tout va toujours aussi bien. Elle est fatigué car Thomas se réveille en pleine nuit mais je ne peux être d'une grande aide
pour ce qui s'agit de le nourrir.

Je la regarde en riant.

Et toi, tu ne t'ennui pas trop au sein de la Maréchaussée suite au congé imprévu de Claude ?
Tu as juste les rondes ces temps ci. Avant je faisais les entraînements mais si l'absence de Claude se prolonge, je vais peut être
envisager de les reprendre ou alors de recruter.

par **LouiseLamotte** Dim 23 Avr - 1:26

- Tout est possible... Non pas tout. Tu es bien placé pour le savoir.
Quand on a autant donné à un homme, quand on lui a donné son coeur, sa passion, son corps... Quand on a tout donné et que d'un claquement de doigt, tout disparaît... On se sent tellement perdue, vide et seule... Il est dur après d'aimer à nouveau et de refaire confiance. Augustin m'a redonné le goût à tout cela, mais cela s'est fait, petit à petit. Aujourd'hui, je ne pourrais plus imaginer ma vie sans lui. C'est à lui que je donne tout, à présent. Même s'il sait qu'il y a toujours des ombres qui planeront autour de moi.

La discussion change et c'est peut-être mieux ainsi. Je savais qu'il comprendrait que je parlais de lui. Et avec lui, le "jamais" est pourtant bel et bien réel. Je réponds :

- Il semblerait que personne ne soit motivé pour protéger qui que ce soit, vu que le recrutement de la Maréchaussée ne se passe pas mieux. J'ai pensé, à m'engager dans l'armée. Protéger le Régent, son épouse, me plairait ! Mais je ne veux pas abandonner la Maréchaussée à mon tour. Ou je le ferais peut-être si nous sommes plus nombreux.

Il me parle d'Ambre :

- Avoir un bébé n'est pas facile, je présume... C'est un vrai bouleversement. Mais tant que vous parvenez à entretenir la flamme entre vous, tout va bien. Remarque, je l'aurais su si ça allait mal avec ta femme. Tu serais revenu me voir.

Il n'allait pas aimer ma dernière réflexion ! Je le savais :

- Tu sais, j'aime mon travail. Alors oui, il est répétitif, il ne se passe rien en ce moment, mais je le fais toujours avec autant de plaisir. J'aimais les entraînements, j'avais une bonne complicité avec Claude. Mais c'était tout de même toute une organisation de partir sur Bourges, toutes les deux semaines. Et puis... J'ai fait ça pendant 1 an. Ça me fait une pause, on dira ça comme ça.

Je souris :

- Reprendre toi les entraînements ? Tu vas m'entraîner ? Tu vas t'enfermer dans une salle avec moi pendant plusieurs heures ? Je ne suis pas sûre que cela soit une bonne idée.

Je rajoute, après un petit silence :

- Tu sais, je pense qu'il ne reviendra pas Claude. J'ai souvent discuté avec lui. Il est venu en Berry parce que... Sa fiancée l'avait quitté pour aller avec son frère. Et là, il est parti enterrer son frère. Un frère qui a dû laisser une veuve donc... Je serais lui, je resterais auprès d'elle dans l'espoir de la reconquérir... Vu qu'il est débarrassé du barrage...

par **LouiseLamotte** Dim 23 Avr - 1:33

De Louise Leolan,
Maréchal des Logis de Sancerre.

A Noah Dupuis,
Seigneur d'Argenton,
Grand Sénéchal de France,
Intendant de la Justice et de la Police du Berry,
Prévôt Général de la Province du Berry.

Sancerre,
Le 22 Avril 1657.

Intendant Dupuis,

Je vous remercie pour vos félicitations et pour le congés que vous m'accordez pour le mariage.

Je ferais les plannings en fonction de mon absence.

Pour le moment, nous n'avons pas prévu de voyage de noce. Je vous tiendrai au courant en cas de changement.

Cordialement,

Maréchal des Logis Leolan.

par Noah.Dupuis Mar 25 Avr - 18:35

J'avais été quelques instants mal à l'aise sachant très bien de quoi elle parlait, me rappelant parfaitement cette période de ma vie .
Mais en tout cas j'étais ravi pour Louise qu'elle passe un nouveau capte de sa vie avec Augustin. Elle avait de la chance d'avoir croisé
la route d'un homme qui a su changé sa vie.

J'ajoute rien car elle savait bien maintenant que c'était très bien que sa vie change et en positif.

Et oui ! Personne ne semble s'en soucier. Pourtant c'est une chose importante.

Je la regarde inquiet tout de même lorsqu'elle me parle de quitter la maréchaussée.

Je t'avoue que si tu quittes la maréchaussée ça fera un vide. Et du coup tu perdras ton grade de Maréchal des Logis.
Et je trouverai cela dommage si cela arrive car tu as beaucoup donné pour la Maréchaussée. Après s'il y a plus de monde au sein de la Maréchaussée,
je ne pourrai pas te refuser de vouloir bouger.

Je fronce les sourcils lorsqu'elle me parla d'Ambre et de moi.

Non Louise. Tu as ta vie maintenant. Et si par malheur les choses devaient changer avec Ambre, je te laisserai tranquille.

Je la regarde, lui montrant bien que j'étais sincère. Louise se trompait ouvertement. La page était bel et bien tournée.

Oui ça te fait une pause mais faut pas non plus que cela dure trop longtemps même si je doute que dans deux mois tu auras tout oublié.

Dis je en riant. Louise n'avait pas la mémoire courte.

Pourquoi cela ne serait pas une bonne idée ? Peut être pour toi alors, mais pas pour moi.
Ca te poserait un problème si c'était moi qui entraînait ?

Mais ne t'inquiète pas, je vais lancer des appels au recrutement avant. Je lui souris .

L'on verra bien. Peut être que s'il arrive à la reconquérir, elle la suivra ici. Dis je en haussant les épaules.

par **LouiseLamotte** Mar 25 Avr - 22:33

Il ne rebondit pas sur mes propos, mais je m'en doutais. Il était comme ça. Eviter de parler de ce qui fâche, éviter de dire ce qu'au fond il pense. Et moi, je tentais toujours de mettre les deux pieds dans le plat, espérant qu'il se livre. Mais il ne le fera pas. Soit parce qu'il ne veut pas avouer et se faire et me faire du mal, soit... Parce qu'il n'y a rien à avouer. Et le silence parait la meilleure des options.

Alors tout d'abords, je me re-concentre sur la seule chose qui nous réunit : La Maréchaussée :

- Qui aurait cru que tu dirais ça un jour ?! Quand tu m'as accepté dans la Maréchaussée, je suis sûre que tu n'aurais pas parié 1 Tournois sur moi ! Je n’ai jamais rien lâché. J'ai toujours fait ce qu'on m'a demandé et de mémoire, tu n'as jamais rien eu à me reprocher ! C'est vrai, ça me ferait de la peine de quitter tout ça. Je m'y suis attachée. On verra bien, de toutes façons on en est pas là... C'était sans doute une de mes lubies, comme j'en ai eu d'autre !

Et pour en revenir sur les entraînements :

- Je plaisantais, Noah. Je serais ravie que tu continues mes entraînements. Je préférerais toi qu'un inconnu, c'est certain. Puis passer plus de temps avec toi, ça serait super. Mais dis-moi, tu n'as pas déjà beaucoup à faire pour gérer ça en plus ? Claude avait fini de m'apprendre le maniement de la rapière, on allait passer aux armes à feu là... Et non, je n'oublie pas ! Figures toi que je continue de m'entraîner seule et je relis mes notes et même des livres sur le sujet de temps en temps !

Je le regarde dans les yeux, pour finalement rebondir sur ses paroles :

- Noah... Oui, je suis avec Augustin. Oui, je l'aime énormément. Oui, je vais l'épouser. Je n'ai pas dit que si tu revenais vers moi, moi, j'irais vers toi ! J'aimerais savoir ce que tu penses, au fond de toi, depuis tout ce temps. Ce que Noah pense. Pas ce que le beau-frère doit dire. Je veux parler à l'homme que moi seule ai pu connaître un temps. Qu'est-ce que ça te fais que j'épouse un homme ? Qu'est-ce que ça te fais de me voir prête à m'engager autant avec un autre ? Ou est-ce que ça ne te fais rien parce que ton cœur m'a définitivement effacé ?

Je n'ai pas détaché mon regard du sien :

- Par moment, j'ai besoin de réponse pour continuer à avancer, sans regarder derrière. Surtout quand je me rappelle à quel point il est douloureux de perdre quelqu'un qu'on aime... De perdre quelqu'un à qui on n’a pas pu poser toutes les questions qu'on souhaitait et de devoir continuer à vivre avec ses doutes.

par Noah.Dupuis Dim 30 Avr - 14:49

Je ris.

C'est sur que de voir une femme rentrer dans la Maréchaussée n'est pas commun. L'on dit souvent que les femmes ne savent pas
se battre. Mais avec le temps, tu as su casser cette image que l'on peut avoir des femmes. Biensur je ne dirai pas que toutes
les femmes sont ainsi.

Je souris amusé, pensant à Ambre qui ne s'est jamais servi d'une arme. D'un sens pour une femme d'église c'est normal.
Cela fait un moment d'ailleurs que je lui avais dis que je lui montrerai à lui servir d'une arme.

Oui nous n'en sommes pas là. Cela se trouve demain tu voudra être mime comme ton fiancé.

Je souris toujours aussi amusé de la tournure que prenait cette conversation avant de reprendre mon sérieux.

Mais en tout cas, ce n'est pas un choix que tu devras prendre à la légère. Même si un jour tu quittes la Maréchaussée, cela ne veut pas dire
que la porte te sera indéfiniment fermée. Tu pourras biensur y revenir.

Si j'ai déjà pas mal de choses à faire. Mais ce n'est pas dans mes habitudes de laisser tomber. Si je vois que cela continue ainsi
je n'aurai pas le choix de prendre la relève.

Lorsque j'ai ordonné les entraînements hebdomadaire ce n'était pas pour embêter les Brigadiers mais pour qu'ils ne s'ennuient pas.
Car comme tu le sais les rondes peuvent être longue. Alors pour moi, les entraînements sont ce qui permet de se défouler.
Tu peux demander à des gardes de s'entraîner avec toi si tu veux. S'entraîner à plusieurs est plus instructifs que seul. Je te le
conseille donc.

Je la regarde dans les yeux, l'écoutant et je vois qu'elle ne lâche pas le morceau . Mais que veux t-elle entendre autres de ce que je venais de lui dire.
J'allais pas lui raconter n'importe quoi pour lui faire plaisir. J'étais heureux pour elle.

Louise, ce que je pense c'est que je suis plus que ravi pour toi de la tournure que prend ta vie.
Tu n'as pas baissé les bras. Au contraire tu as su continuer à faire confiance. Et cette confiance tu l'accordes à un homme qui semble savoir
te rendre heureuse.
Oui les choses auraient pu être différentes si je n'aurai pas été marié. Mais je le suis, et je suis très heureux ainsi.
Louise tu n'as donc pas tourné la page ? Moi si. J'avance avec ma femme et notre fils. Je suis un homme comblé.
Alors comble Augustin à ton tour.

Ton soucis Louise c'est que tu rumines le passé, alors qu'il est passé. Le passé tu ne le changera pas, mais l'avenir tu peux le créer.
Alors crée le avec Augustin et ne te retourne pas, sinon tu n'avanceras pas.

Je ne sais pas si j'avais été clair. Mais pour moi la page était belle et bien tourné.

Je sais très bien ce que sais de perdre une personne que l'on aime. Mais tu ne me perdras pas, car je ferai toujours parti de ta famille. Je serai toujours ton ami.

par **LouiseLamotte** Dim 30 Avr - 18:37

Je souris :

- Une femme peut-être plus douée qu'un homme, si elle s'en donne les moyens !

Au début, je n'aurais pas parié cher sur moi, il est clair. Je n'avais aucune expérience et ma vie assez casanière ne faisait pas de moi quelqu'un de musclé. Mais en un an, j'avais bien changé. Mon corps c'était modifié et j'avais de bons muscles à présent ! J'étais sûre que je pourrais mettre une dérouillée à quelqu'un facilement.

Lorsqu'il déclare que je pourrais devenir mime, j'éclate de rire :

- Mime ?! Non, c'est trop calme pour moi. Je n'aurais pas la patience de faire ce genre de chose. A la rigueur tout plaquer pour me consacrer à la musique oui, mais je pense que rien d'autre ne me fera abandonner la Maréchaussée. Sauf une grave blessure. Je commence à collectionner les cicatrices là !

C'est vrai qu'entre celle sur mon bras et celle sur mon ventre, j'étais jolie. Heureusement, seul Augustin pouvait voir la plus vilaine et ça ne semblait pas le déranger. En même temps... Il c'était occupé de cette blessure malgré ma désapprobation. Il avait donc vu pire.

- Je sais bien que tu ne lâcheras rien. Mais ne t'épuises pas à la tâche non plus. N'oublie pas que tu as aussi une femme et un fils qui compte sur toi... Si tu as besoin, tu sais que tu peux déléguer un peu.

Il n'avait pas tort pour les entraînements :

- Oui, mais bon, tu me connais je peux être malgré tout une solitaire, mais oui, je vais écouter ton conseil.

La suite de la discussion ne m'enchanta pas. Il m'avait oublié. Définitivement. Comment ? J'aimerais bien savoir. Malgré tout, moi je n'arrivais pas à oublier. Je ne pouvais pas me détacher de lui autant qu'il pouvait le faire de moi. Je me souvenais de chaque moment passé avec lui. De chaque parole prononcée à la fois si belle et si foret. Je repensais au moment où j’avais eu l’impression que rien ne nous séparerais :

- Ce n'est pas une question de n'avoir pas tourné la page, Noah. Je sais qui je suis et ce que je ressens, c'est tout. Notre histoire est du passé, je le sais bien. Sauf que quand mon coeur aime quelqu'un, aussi fort que j'ai pu t'aimer, il semble incapable d'oublier ses sentiments. Bref, j'ai appris à vivre avec cela. Merci de ta franchise.

A cet instant, et peut-être pour la première fois, je me rends compte que mon fiancé est le seul qui mérite tout mon amour. Le seul qui m’a aimé aussi fort. Le seul qui ne nous pourrait pas m’effacer de sa vie, de son esprit, du jour au lendemain. En six mois, il ne m’avait jamais fait pleurer. Pas directement du moins. Il méritait que je passe chaque instant de ma prochaine vie à le chérir, lui et lui seul. Je fini par répondre simplement :

- Oui bien évidemment, nous restons beau-frère et belle-soeur, pour toujours.

par Noah.Dupuis Lun 8 Mai - 12:27

Je souris à sa remarque qui était juste. C'est sur que si les femmes s'entrainent autant que les hommes elles peuvent
devenir aussi forte qu'eux. Il y a que les idiots qui ne s'en rendront pas compte. Et heureusement pour moi je ne suis pas un idiot ...
enfin je ne pense pas.

Louise avoir de la patiente pour être mime ? Non c'est sur que pour le coup j'avais trouvé un mauvais exemple.

Tu as raison je ne t'imagines vraiment pas mime.
Dis je en rigolant.
Musicienne te correspond le mieux.
Je grimace légèrement. Si tu peux éviter d'avoir d'autres cicatrices ça m'arrangerai. Je lui souris.

Oui je sais que j'ai un femme et un fils Louise tu ne m'apprend rien. Mais je dois aussi prendre mon travail en considération et ne pas
le laisser de côté. Le Régent m'a accordé sa confiance pour le poste de Grand Sénéchal et les Gouverneurs depuis plus d'un an me font
confiance pour le poste d'Intendant de la Justice et de la Police, alors je ne peux mettre de côté mon travail. Mais ce n'est pas pour cela
que je vais aussi mettre ma vie de famille de côté. Je serai présent pour les deux. Si je dois reprendre les entraînements, je n'en ferai pas plus d'un par semaine ou toute les deux semaines. Ne t'inquiète pas chère belle soeur je ne vais pas abandonner ta soeur pour mon travail.

Je peux déléguer oui c'est ce que je fais pour les rondes je te rappel. Et avec toi lorsque j'ai des enquêtes en cours.
Je ne fais pas tout de A à Z.

Je lui souris, je savais qu'elle pouvait s'inquiétez pour moi mais qu'elle ne s'inquiète pas trop
je ne compte pas me tuer à la tâche.

Les femmes ont plus de mal à tourner une page. Je ne dis pas que je l'ai tourné du jour au lendemain, il m'a fallu du temps aussi. Beaucoup de temps.
Mais l'arrivée de mon fils à fait que la page a mi moins de temps à se tourner que pour Louise.
Mais ce n'est pas pour autant que je l'oublierai.

Oui, nous ferons toujours parti de la même famille et je ne pouvais pas mieux rêver que d'avoir une belle soeur comme toi.
Car je sais que tu seras toujours présente que ce soit pour ta soeur et ton neveu. Tu ne nous abandonneras jamais.

Je lui souris puis avant qu'un nouveau moment de malaise ne se pointe, je me lève.

Notre conversation t'aurai t-elle fait du bien ? Car tu sembles allé mieux qu'à ton entrée dans mon bureau.

Je lui souris, ce n'était pas une étape facile pour elle, la mort d'Anthony sera loin d'être facile surtout pour elle mais avec le
temps je sais qu'elle ira mieux.

Veux tu que l'on aille prendre un peu l'air après être resté enfermé dans ce bureau un bon moment ?

Je lui souris espérant qu'elle accepte ma proposition.

par **LouiseLamotte** Lun 8 Mai - 18:26

- Tu as intérêt, Noah Dupuis, à ne pas gâcher ta vie de famille. Sinon, tu auras à faire à moi. Et m’a sentence sera redoutable.

Il m’avait brisé le coeur pour sa vie de famille. Et même aujourd’hui, ce coeur était toujours piétiner. J’étais difficile à cerner, à comprendre. Je sais que beaucoup ne peuvent pas concevoir que l’on peut aimer aussi profondément, plusieurs hommes à la fois. Et pourtant, je l’avais fait... Et pourtant, mon coeur ne devait plus appartenir qu’au seul homme qui le méritait.

Anthony n’était plus. Je devais définitivement le laisser derrière moi. Il m’avait abandonné, une ultime fois, sans me dire adieu cette fois-ci. Mais ce n’était pas à lui de me dire adieu. C’était à moi. A moi de refermer définitivement le livre.

Tout comme je devais refermer le livre Noah. Il n’y avait définitivement plus d’espoir. Il m’avait rayé. Je n’avais qu’un cœur, qui battait toujours. Un coeur qu’un seul homme avait pu recoudre et qui toujours, aujourd’hui, maintenait les sutures fermées pour que l’infection ne se propage pas. Je ne devais penser qu’à cela.

Curieusement, il avait raison. J’avais mal, mais c’était un mal bénéfique. Je me sentais soulagée. Alors oui, j’allais mieux :

- Oui. Je sais vraiment qui je suis et où je vais, à présent. Il m’aura fallu du temps.

Voilà qu’il me propose une balade. Je n’aurais pas imaginé qu’il me propose une chose pareille. Mais il avait raison, j’avais besoin de prendre l’air. Et il était temps que je considère Noah, tel qu’il était pour moi : Mon beau-frère, point final. Cette balade était le début.

- Oui, sortons. Je serais ravie de te tenir compagnie, encore un petit moment. J’ai hâte que tu me racontes tes déboires de père.

Je souris. Mais avant de partir, je me penche vers mon sac, et je sors une enveloppe. A l’intérieur, une douzaine de partitions :

- Avant de partir.... Tiens.

Sachant qu’il n’allait pas comprendre, j’ajoute :

- Ce sont toutes les musiques que j’ai composé pour toi. Avant, pendant et après notre relation. Je ne les ai jamais jouées devant quelqu’un. Et je ne le ferais jamais. Je ne veux plus les garder alors....

Je les pose sur son bureau :

- ... Elles sont à toi. Même si tu ne pourras pas les lire. Tu en feras ce que tu veux. Tu peux même les brûler. Peu m’importe.

Je ramasse mes affaires :

- Allons-y.

Et sans attendre une réponse de sa part, je sors du bureau. Une balade nous attend non ?

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