[RP] Cabinet de travail du Régent de France et de Navarre

par **Victoria** Mar 3 Jan - 11:07

~~ Cabinet de travail du Régent de France et de Navarre ~~

par **Victoria** Dim 12 Mar - 12:20

12 Mars de l'An de Grâce 1657

Comme chaque matin, Victoria aime passer par le bureau de son époux afin de lui souhaiter une belle journée et s'assurer qu'il n'a pas besoin de ses services au sein du Conseil d’État. Bizarrement, il ne s'y trouve pas et les gardes ne lui en ont rien dit lors de son arrivée. Elle ne s'en inquiète pas, pensant qu'il doit être auprès du jeune Roi, comme souvent. Ce matin, elle avait pourtant à lui dire. Aussi, se munit-elle d'un vélin, d'une plume et s'applique-t-elle à lui retranscrire ce qu'elle comptait lui dire de vive voix.

Monsieur mon tendre époux,

Je passais ce matin comme chaque jour que le Très Haut nous accorde afin de vous souhaiter une belle journée. Il se trouve que j'avais également à m'entretenir avec vous de deux sujets.

- Le premier étant celui qui concerne Mademoiselle Louise Leolan. Il vous faudrait songer à organiser une cérémonie de prestation de serment pour ce dont nous avions convenu après mon enlèvement.
- Le second sujet concerne les rendez-vous à organiser avec chacun des membres du Conseil d’État. Si vous en êtes d'accord, je peux me charger des convocations et de la gestion de votre agenda s’agissant des dates à retenir. C'est le moins que je puisse faire pour palier à la douloureuse absence de notre très chère Héléna de Lhavilland.

Si nous n'avons pas le moyen d'en parler d'ici ce soir, laissez vos directives et je m’emploierai à vous satisfaire sans délai.

Je vous embrasse avec amour et tendresse.

12 mars 1657
Victoria

par Paul Chesnay-Taillandier Mer 22 Mar - 22:53

Paul avait dû se rendre auprès de la Reine, dont l'état de santé semblait vraiment se dégrader.

C'était un secret et nul ne le savait, si ce n'était ses femmes de chambre et le médecin royal.

Lorsqu'il revient dans son bureau, il constate qu'il a loupé la venue de sa tendre épouse et s'en trouve ainsi doublement contrarié.

Il aurait bien besoin de penser à autre chose, et sa femme est la personne la mieux placée qui soit pour réussir à chasser ses idées noires sans même s'en rendre compte.

Paul sonne donc le greffier qui demeure à l'entrée de son bureau.

Quand celui-ci arrive devant le bureau du Régent pour s'enquérir de sa mission, Paul lui ordonne de trouver Victoria et de la convier à le rejoindre prestement.

par **Victoria** Ven 24 Mar - 12:52

A peine a-t-elle le temps de regagner son bureau, qu'un huissier diligenté par son époux vient l'avertir qu'elle est attendue auprès de lui. Il est clair qu'à parcourir ainsi les longs couloirs de ce Palais, Victoria va avoir des petits mollets bien musclés. Sans compter que son ventre s'arrondit légèrement sans qu'elle y accorde de l'importance. Il faut dire que la jeune femme a un appétit d'ogre depuis quelques mois, presque trois mois très exactement, puisqu'elle mange pour deux. Son teint reste toujours très frais si ce ne sont ces légers cernes qui marquent son visage encore poupin et qui sont la marque avérée de la femme enceinte. Tout cela, Victoria refuse de le voir, d'y croire, puisque en déni de grossesse, estimant qu'elle est bien trop jeune encore pour être mère. Seul Wesley de Lhavilland pourra le lui confirmer lors de sa prochaine visite qui ne saurait d’ailleurs tarder. A moins que Paul, toujours très attentif, ne remarque ces changements, Victoria n'en parlera pas puisque pour elle : tout est normal.

C'est légèrement essoufflée d'avoir couru pour ne point faire attendre le Régent, qu'elle entre dans son cabinet. Elle aime taquiner son tendre époux. Elle adore. Alors comme une vassale, ce que du reste elle est, elle s'incline en une profonde révérence tout en souriant aux anges.

- Son Altesse Sérénissime m'a fait mander.

Comme lors de ses premières entrevues à Eu, plongée dans sa révérence, elle contemple les boucles des souliers princiers et ne peut s'éviter de dire en souriant :

- Vos souliers sont toujours aussi bien cirés. Il me faudra songer à féliciter votre personnel de chambre.

S'il ne tenait qu'à elle, elle se relèverait sur l'instant et irait se blottir dans les bras de son époux mais elle préfère susciter cet élan de la part de Paul. Ne doit-elle pas pimenter leur vie de couple ?

par Paul Chesnay-Taillandier Dim 2 Avr - 22:01

Sitôt dit, sitôt fait. Ca a du bon d'être le Régent.

Victoria entre et s'incline devant lui.

Paul s'avance, un sourire amusé aux lèvres, vers Victoria pour lui prendre la main et l'attirer à lui.

« J'y porte un intérêt bien particulier depuis que je sais tout l'intérêt que vous y portez... »

Il lui fait un clin d’œil, lui vole un très bref baiser, puis l'invite à s'asseoir en face de son bureau, prenant place dans son fauteuil.

« J'ai vu ta note. J'avoue avoir complètement oublié pour Louise Leolan. Tu as une idée du fief que tu voudrais lui confier ?

En ce qui concerne les entretiens avec les conseillers, je te laisse prendre les rendez-vous. Toutes mes obligations sont notées sur ce carnet. »

Paul pose alors sa main sur ledit carnet, puis le confie à Victoria.

« As-tu parlé récemment au mari d'Hélèna ? Sait-on exactement ce qu'il se passe ? »

Paul serait-il au courant d'une quelconque rencontre entre Wesley et Victoria récemment ? Allez savoir !

par **Victoria** Lun 3 Avr - 10:43

Le sourire amusé de son époux ne lui échappe pas. Elle aime le voir sourire et ce, chaque fois que possible. La vie de Régent, elle l'apprend jour après jour, n'est pas un long fleuve tranquille et bien des contrariétés viennent entraver des décisions initiales ou des perspectives d'avenir. Elle estime donc qu'il est de son devoir de rendre la vie de son époux aussi sereine que possible et selon ses moyens. Le sourire rendu à Paul en est un.

A l'invitation de son époux et après un furtif mais bien agréable baiser, elle prend place. Il est temps d'entrer dans le vif du sujet, ce que Paul ne tarde pas à faire.

- Non, je n'ai pas d'idée quant au fief que tu pourrais attribuer à Louise Leolan mais le mieux serait, peut-être, de lui en confier un qui ne soit pas trop loin de Bourges ou Sancerre afin qu'elle puisse en profiter aussi souvent que possible. Qu'en penses-tu ?

Paul connaît bien mieux qu'elle les fiefs de son Royaume et nul doute qu'il saura trouver celui pouvant revenir à la demoiselle en question. Avec douceur, elle se saisit du carnet de rendez-vous de Paul sans pour autant l'ouvrir devant lui, elle se mettra au travail dès la fin de son entretien, afin d'envoyer les convocations aux membres du Conseil d’État.

- Je m'en charge dès la fin de notre entretien.

La question qui vient ensuite, la laisse un peu, beaucoup, embêtée. Doit-elle dire qu'elle a effectivement rencontré Monsieur de Lhavilland ? Le révéler serait avouer qu'elle a été inquiète pour sa santé. Ne rien dire serait mentir à Paul, ce qu'elle se refuse à faire et en aucun cas. Du reste, la tournure de la question posée l'intrigue. Paul aurait-il été mis au courant de cette auscultation au Palais ? Raison de plus pour ne pas lui mentir.

- Je me suis en effet entretenue avec Monsieur de Lhavilland, il y a de cela quelques semaines.
Il n'a toujours pas de nouvelles de son épouse Héléna, disparue depuis quelques mois maintenant. Visiblement, la maréchaussée n'a pas pu trouver de traces et le mystère demeure entier.

Elle ne donne pas la raison de cet entretien avec Wesley mais elle ne ment pas non plus en annonçant l'avoir rencontré.

- Héléna nous manque beaucoup au Palais tout comme aux siens et j'aurais aimé un dénouement heureux pour cette gentille famille.

par **Victoria** Jeu 29 Juin - 9:32

29 juin de l'An de Grâce 1657 - Très tôt le matin -

Il fait à peine jour lorsque Victoria pénètre dans le cabinet de travail de son époux. Les huissiers sont d'ailleurs fort étonnés de la voir de si bonne heure. Elle les salue d'un signe gracieux de la tête en leur indiquant qu'elle ne fait que passer pour déposer un pli confidentiel à destination de son époux. Le visage de Victoria est triste, fermé, mais elle a pris sa décision et rien ne pourra la dissuader de se retirer de ce Palais sans vie pour quelques jours. Il se peut que personne ne s’aperçoive de son absence, c'est dire !

D'une main légèrement tremblante bien que la jeune femme soit déterminée, elle pose son pli cacheté sur le bureau de Paul. Dans la cour du Palais, le carrosse est déjà là à l'attendre, Intrepido est à son bord qu'elle rejoint pour faire route en direction du Domaine Daphné. Le carrosse s'éloigne du Palais avec une Victoria plus triste que jamais.

PLI PERSONNEL ET CONFIDENTIEL
Monsieur mon époux,

Les affaires du royaume étant bien calmes, notamment pour ce qui concerne mes fonctions en tant que Premier Ministre, votre présence à mes côtés se faisant de plus en plus rare, je me retire au Domaine Daphné pour quelques jours .

Il va de soi qu'en cas d'urgence, j'ai laissé des ordres pour être immédiatement prévenue afin que je puisse rentrer au Palais pour gérer ce qu'il y a à gérer.

Prenez soin de vous tout comme je vais essayer de prendre soin de notre enfant à naître, au calme des vignes du Domaine Daphné.

Victoria
29 Juin de l'An de Grâce 1657

par **Anne** Dim 16 Juil - 22:07

Un garde laissa une lettre pour son Altesse.

Rédiger une nouvelle annonces...

A tout les sujets du Royaumes de France et de Navarre.

Nous, Paul William Arthur du Chesnay-Taillandier, Régent du Royaume de France et de Navarre.
Nous Anne De Léon , Grand Chambellan de France .

Recherchons activement un Héraut.

Nous vous invitons a vous rendre en mon bureau.

16 Juillet 1557.
Anne Deschamps

Votre Altesse, je voudrais votre approbation pour diffuser l'annonce .

Anne Deschamps

par **Philippe** Jeu 5 Oct - 22:59

Philippe entra dans le bureau, après être allé se présenter au jeune Roi et à sa mère, dont il ne sut pas vraiment si elle avait bien compris qui il était ou ce qui se passait. Mais Paul l'avait prévenu. Le jeune Roi lui avait été très triste de savoir Paul partir, mais il avait fait montre d'un grand courage et avait témoigné de sa satisfaction de voir un si fidèle sujet et brillant Prince prendre le trône.

Le jeune homme explorait les lieux du regard. Il avait déjà bien des choses à faire. Des courriers à envoyer, des rendez-vous à prendre, l'intronisation à préparer, les dossiers en souffrance à traiter.

Il était conscient de tout cela. Mais d'abord, il lui fallait s'approprier les lieux, trouver où sont les documents, les choses. Ses doigts parcourent les boiseries, les tranches des livres.

Il est temps de disparaître, et d'être la France.

par **Philippe** Sam 7 Oct - 22:01

Son valet apporta à Philippe un courrier du Gouverneur qu'il décacheta et lut avec attention. Il en fut touché, et le posa sur le bureau bien en vue pour penser à y répondre. Il en profiterait pour le convier à une entrevue s'il était réélu à son poste.

Il jeta un regard à la liste de personnes à contacter pour justement faire le point sur leur fonction, poser des questions et proposer des choses, selon.

Il fallait qu'il reçoive une dame en entretien, et il faudrait diffuser des avis de recrutement pour les fonctions manquantes. Il se passa la main dans les cheveux. Un début sur les chapeaux de roue...

par **Philippe** Lun 9 Oct - 23:32

Deux nouveaux courriers arrivèrent, de sa Belle-Soeur et de la Régente de la Principauté de Guernesey et des Îles de la Manche. Il posa le second sur la table. Il y répondrait en envoyant la convocation, comme pour le Gouverneur. Puis il prit le pli de Victoria et alla s'attabler pour y répondre.

Quand ce fut fait, il laissa sécher l'encre, puis fit mander un messager pour lui porter le pli qu'il venait de cacheter.

Il convenait de commencer par elle, ensuite c'est ensemble qu'ils travailleraient, si elle souhaitait, et recevraient la longue liste de personnes qu'il souhaitait rencontrer.

par **Victoria** Lun 4 Déc - 8:13

Le lendemain matin de l'entrevue au domaine Daphné
Soit le 15 Octobre 1657

Il est un peu moins de huit heures lorsque Victoria se présente dans l'antichambre du Cabinet de travail du Régent. Auparavant, elle s'est chargée de collecter tous les documents nécessaires à cette réunion de travail souhaitée par Philippe. Elle s'annonce aux gardes en faction ainsi qu'aux huissiers afin qu'on annonce son arrivée.

- Madame Victoria de Chesnay-Taillandier. Je suis attendue par Son Altesse Sérénissime.

L'hiver sera bientôt là, un froid glacial parcourant les couloirs du Palais. Heureusement, le petit Prince William est resté bien au chaud au domaine Daphné où Graziella veillera sur lui le temps de son absence.

par **Philippe** Lun 4 Déc - 22:15

Philippe était installé à son bureau, occupé à trier les documents qu'il avait trouvé. Enfin, tenter de trier plus exactement, car il en avait trouvé beaucoup, et sur les sujets les plus divers. En outre, il ignorait absolument ceux qui avaient été menés à terme, abandonnés ou qui attendaient réponse. Il essayait donc au moins de les répartir par sujet.

C'est alors que l'huissier vint lui annoncer que Victoria était arrivée.

Parfait merci, faites-la entrer je vous prie.

Il posa les papiers, son bureau ayant vaguement l'air d'un champ de bataille, et se leva pour l'accueillir.

par **Victoria** Ven 15 Déc - 8:22

Chargée de ses dossiers et autres documents, elle pénètre dans le Cabinet de travail du Régent et s'incline en une belle révérence.

- Bonjour Votre Altesse Sérénissime.

Ne lui reste plus qu'à attendre d'être conviée à se relever afin que la séance de travail puisse débuter.

par **Philippe** Ven 15 Déc - 21:23

Bonjour, soyez la bienvenue. Je vous en prie, levez-vous et prenez place. lui dit-il comme elle entrait, visiblement content de la voir.

Alors qu'elle s'installait, il prit sur le bureau un quelque chose qui le turlupinait. Dès qu'elle fut assise, il lui tendit un courrier.

J'ai reçu ceci, qu'en pensez-vous ?

De Phillipe de Forbach,
Caporal Armurier-Fourrier,

A son Altesse Sérénissime Philippe-Henri-Charles de Chesnay Taillandier,
Régent de France et de Navarre,

Bonjour,

Je vous contacte ce jour pour vous faire part de ma volonté de continuer à travailler pour le royaume de France et ce dans notre armée bien que présentement très réduite.
Il me semble que je ne sois plus que seul avec un candidat pour intégrer nos forces mais le Sénéchal ayant démissionné il n'y a plus que vous en tant que chef suprême de l'armée pour lui en autoriser l'accès.&

Avec toute ma considération,

par **Saralyne** Mar 6 Fév - 13:45

Le 4 février au matin, après son entrée au Palais et la découverte de son bureau

Pas le temps de s'extasier sur le luxe des lieux! Bien décidée à ne pas perdre de temps, devant mener deux charges différentes de front, la jeune femme se rendît, d'un pas décidé et allégé, jusqu'au cabinet du Régent.
Arrivée à la porte, surprise qu'aucun garde ne l'arrête, elle frappa deux ou trois coups, légers, à la porte, et attendît, patiemment, qu'on lui permette d'entrer.
Travailler en étroite collaboration avec un sang aussi bleu que celui qui l'avait nommée... Gloups! Il ne fallait pas faire de bêtises ou se tromper!

par **Philippe** Mer 7 Fév - 19:45

[Avec Madame Saralyne]

Philippe était au milieu de plusieurs piles de dossiers, bien classées par thématique, en fonction de ce qui s'en venait. Il avait du monde à rencontrer, aussi avait-il passé beaucoup de temps à se renseigner et à s'organiser.

A présent qu'il était paré, et qu'il avait suivi attentivement les événements survenus en Berry, il avait pu procéder à la nomination de sa nouvelle secrétaire. Il y avait beaucoup de travail à faire.

Il entendit frapper à la porte et se leva.

Entrez !

par **Victoria** Jeu 8 Fév - 9:17

[Le Régent et Victoria]

Elle est accueillie avec un sourire et s'en trouve ravie. Sans tarder Philippe lui présente un courrier que Victoria lit avec grande attention. Un court temps de réflexion s'impose pour qu'elle se souvienne avoir déjà entendu parler de ce Monsieur Forbach. Et pour cause : c'est l'homme qui servit de garde rapprochée à Paul lors de leur voyage aux Iles de Guernesey.

- Je connais cet homme Votre Altesse Sérénissime puisqu'il a servi votre frère. Sans doute serait-il bon que vous puissiez le recevoir afin d'évaluer ses capacités car il me semble qu'il s'est évaporé dans la nature durant quelque temps. Alors pour juger de ses réelles motivations à vous servir sans doute est-ce nécessaire ?

Victoria a bien conscience que le Régent a déjà un emploi du temps fort chargé mais ne vaut-il pas mieux s'assurer de la disponibilité de celles et ceux voulant le servir ?

par **Saralyne** Jeu 8 Fév - 14:40

[Avec le Régent - Le 2 février 1658]

Le temps aurait pu laisser placer à l'anxiété, fébrile comme elle était. Mais, vu la réactivité surprenante et inattendue du nouveau Régent, Saralyne n'eût pas assez longtemps à attendre pour se laisser submerger par les émotions. Tant mieux!

En entendant sa voix de l'autre côté de la porte, la jeune femme appuya donc sur la poignée et entra. A peine avait elle passé la porte, par contre, qu'elle esquissa une gracieuse révérence qui, le poids de son ventre en moins, fût bien plus aisée que la dernière fois!

- Bonjour Votre Altesse.

Peu de mots, peu de gestes. Toujours courbée, la porte ouverte derrière elle, Saralyne attendît que Philippe prenne de nouveau la parole pour reprendre le cours de sa vie et de ses gestes.
L'on n'agissait pas avec la noblesse comme avec la roture...

par **Philippe** Jeu 8 Fév - 18:26

[Avec son Premier Ministre]

Philippe la laissa lire sans un mot, puis l'écouta attentivement.

La disponibilité est certes importante, mais je voudrais aussi en savoir plus à propos de cet homme. Avez-vous plus de renseignements pour votre part ? Sinon à qui pourrions-nous en demander ?

A moins qu'il ne faille encore partir dans du dépouillement d'archives, il allait finir par devenir un expert.

[Avec Madame Saralyne]

La porte s'ouvrit sur sa nouvelle secrétaire. Il sourit et fit un signe de tête amical pour la saluer.

Bonjour, relevez-vous je vous en prie. Nous avons bien du travail qui nous attend.

lui dit-il avec un geste de la main.

Un gros paquet de courriers en l'occurrence. Car on allait recevoir, et pas qu'un peu.

par **Saralyne** Ven 9 Fév - 14:36

[Avec le Régent - 4 février 1658]

Du travail... Etrangement, en étant embauchée à ce poste, elle s'en doutait, et pas qu'un peu! Rien que son premier entretien, écourté, battait la mesure de l'ampleur de la tâche qui l'attendait. Beaucoup de remaniements en perspective ? Sans nul doute.
Un sourire aux lèvres, la jeune femme se redressa, accueillît par le nouveau Régent de manière plus cordiale et amicale qu'elle ne l'aurait cru. Bon, ils n'allaient pas devenir les meilleurs amis du monde non plus, ni des confidents mais... Il aurait pu être plus froid, détaché. Et là, pour le coup, elle lui était reconnaissante de cette certaine once de gentillesse.
Comme quoi, être Régent, ça ne rendait pas inhumain!

- Je suis là pour cela Votre Altesse. Je vous écoute.

Des mots directs, sans fioritures inutiles. Il fallait en venir aux faits et oeuvrer pour le bien du Berry maintenant.
S'approchant, se tenant désormais devant le bureau, elle attendait les ordres.

Y'a plus qu'à!

par **Philippe** Ven 9 Fév - 18:10

[Avec Madame Saralyne]

D'un nouveau geste, il l'invita à s'asseoir. Pour sa part, il resta debout, et se mit à arpenter la pièce, les mains dans le dos.

Votre première mission va consister en la convocation de tous les membres du Conseil d’État, sauf Madame le Premier Ministre, pour des entretiens individuels. Je souhaite voir avec chaque personne si elle souhaite continuer son office et auquel cas faire le point sur les dossiers à traiter pour se mettre au travail, tout bonnement.

Avez-vous les noms de ces personnes ? Où vous en faut-il la liste ?

par **Saralyne** Lun 12 Mar - 10:36

Au signe de sa main, ample et élégant, la jeune femme prît place et se tînt prête à saisir quelques notes, le cas échéant.
A sa demande, elle plissa les sourcils, incertaine de posséder la liste complète au sein de son bureau.

- Pardonnez moi Votre Altesse, je n'ai guère pu vérifier si je possédais cette liste ou non dans mon bureau. Alors si vous pouviez me la fournir, afin de n'oublier personne, cela serait fortement agréable.

Léger sourire, un peu gêné, et elle posa la plume sur le vélin, prête à griffonner les noms édictés.

par **Philippe** Lun 12 Mar - 13:16

Il prit un document sur son bureau, qu'il lui tendit.

Et voici.

- Madame Amélia Nivel en tant que Chancelier et Garde des Sceaux ;
- Madame Darkwyrmfire de Verneuil en Halatte en tant que Surintendante aux Finances Royales ;
- Madame Anne de Léon en tant que Grand Chambellan ;
- Madame la duchesse Madalena de Saint-Samson en tant que Haut Commissaire représentant le peuple de Guernesey.

Pour les autres j'ai cru comprendre qu'ils avaient démissionné, aussi il ne vous sert de rien de les contacter, ils le feront s'ils sont intéressés pour revenir quand nous ferons passer l'annonce avec la liste des recrutements.

Il attendit alors qu'elle lui montre son texte de lettre pour qu'il le valide.

par **Saralyne** Lun 12 Mar - 14:30

Saisissant le document avec douceur, elle remercia le Régent d'un hochement de tête et d'un sourire, avant de se mettre à griffonner une base de travail avec application.
Après une rapide relecture, satisfaite de cette ébauche, elle la tendît à Philippe, attendant son avis et ses éventuelles modifications.

A Madame Amélia Nivel
Chancelier et Garde des Sceaux

De Son Altesse Philippe de Chesnay-Taillandier
Régent du Royaume de France et de Navarre

Madame,

Par la présente, nous vous convoquons pour un entretien au sein du Palais Jacques Coeur

Le 12 février à 9h00

Si jamais vous ne pouviez vous y présenter, nous vous serions gré de nous en avertir par retour de courrier.

Rédigé au Palais Jacques Coeur, le 4 février 1658
En nom de Son Altesse Sérénissime Philippe de Chesnay-Tallandier.

Le document ainsi rédigé n'était pas signé, attendant l'éventuelle approbation ou désapprobation du nouveau Régent.
Fébrile, Saralyne se contenta, néanmoins, d'ajouter quelques mots.

- Les dates pourront être déplacées à votre convenance. J'ai juste rédigé un courrier type qui subira de légères modifications en fonction du destinataire, bien évidemment.

Pour coucher ces quelques mots, elle avait simplement ciblé la première personne de la liste. Restait à voir si cela convenait maintenant.

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