[RP] Festivités dediées à l'Hiver, sur le Lac non loin de Bourges - le 14 janvier 1658 -

par Louis-Oscar Sam 13 Jan - 21:36

- Le 13 janvier -

Les joues et le nez rougis par le froid, Louis-Oscar balayait d'un regard l'espace maintenant bien délimité, où les gens pourront patiner sans risqque.
Les piquets reliés par des cordes, où flottaient au vent glacé des morceaux de tissu pourpres, formaient un bel ovale, et c'était joli à voir.

Il ne manquait plus que la présence des habitants, et leur bonne humeur, pour animer le lieu....!
Le chapiteau était maintenant dressé, des bancs et des tables installés et plusieurs braseros judicieusement disposés.
Et pour les alimenter, parce que c'est gourmand un brasero, des rondins soigneusement empilés, attendaient sagement, à l'abri et au sec.

Voilà qui me semble parfait Messieurs !
Je suis vraiment fier de vous, Grand Merci...!
Travailler à vos cotés est toujours un plaisir, sachez le ...!
Lança t'il aux nombreux Gardes qui l'accompagnaient et qui comme lui, étaient éreintés par l'Ouvrage accompli....

par Danath Dim 14 Jan - 11:15

Levé dès l'aube, le vieil homme se hâta ...!
Une importante journée se profilait, et tel un enfant impatient, il trépignait presque.

Il prit le soin pourtant de s'habiller chaudement, avant d'avaler un reste de soupe de la veille, épicée à souhait.
Et dans le fiacre qui filait à Belle allure vers le Lac de Bourges, il admirait le paysage du Berry, comme recouvert d'un voile de givre...
Alors quand les premières lueurs du soleil hivernal apparurent, tout semblait briller, et c'était magnifique...!

Grand Merci mon brave ...!
Lança t''il au courageux cocher qui bravait le froid, assis sur son siège à conduire ses clients, puis il descendit de la voiture en grimaçant....
Ses articulations usées par le poids des années le faisait souffrir bien trop souvent, et le Grand froid n'arrangeait rien...

Puis, avant d'entrer sous le chapiteau, et saluer les gens déjà présents, il contempla le travail fait par les Gardes de la Maréchaussée...

Splendide...!
Extraordinaire...!
Murmurait t'il tout seul, tant il était agréablement surpris...
Et il restait là, debout devant le chapiteau, émerveillé et figé, telle une statue, les yeux perdus sur la blanche étendue gelée....
Il s'imaginait peut être évoluer sur la glace aux cotés de Feu Camille, son épouse tant Aimée...?
Main dans la main à glisser, et à chuter aussi...?
Puis se relever en riant à la vie...?
Allez savoir...

par Lionix Dim 14 Jan - 18:02

Lionix avait fait une visite sous le chapiteau où elle avait déposé en lieu sûr son manchon de fourrure qu'elle viendrait rechercher plus tard, ainsi qu'un bon verre de vin chaud.
Elle salua les gens présent à toute hâte

Bonjour ! Bonjour, belle journée ! Je sors quelques instant je reviens, le vin chaud à l'air délicieux !

Elle s'était vite rendue près du lac gelé, avait enfilé ses patins et s'élança sur la glace avant qu'il n'y ait trop de monde.
Testant la glace par prudence, elle y alla plus franchement ensuite, osant une petite pirouette...ouf réussie

par Hortense.Poulain Dim 14 Jan - 21:03

La curiosité l'avait poussée à prendre le chemin du Lac de Bourges. Elle avait vu les affiches annonçant les festivités d'hiver.
Le froid était bien présent en cette journée. Le froid et la neige. L'hiver était bien rigoureux, cette année.
Venant d'arriver dans la capitale, ne connaissant personne, elle ne savait pas ce que cette journée lui réserverait.
Alors, elle s'approcha du bord, près des barrières, afin de regarder les personnes patiner. Hortense n'avait jamais encore chaussé des patins et elle observa les gens filer sur la glace avec admiration.

par **LouiseLamotte** Dim 14 Jan - 23:22

Depuis notre retour, j’étais toujours restée discrète. D’abords à Bourges, puis à Sancerre. Je m’étais rendue plusieurs soirs en taverne, mais hormis Noah, je n’avais croisé que Messire Jamie. J’avais tout fait pour éviter de croiser des personnes que je connaissais. Pour évitez de devoir m’expliquer.

Cependant, je ne pouvais continuer de vivre en ermite ainsi. Ce n’était pas moi. Même si j’adorais notre maison à Sancerre, dans laquelle je me sentais en sécurité, il était temps de sortir le nez de chez moi.

Et c’est en voyant les affiches un peu partout que je me suis dis que l’occasion était à saisir. Il restait quelques jours de tranquillité à Noah, avant d’être élu gouverneur. Alors je l’ai entraîné dans ma folie.

Du patin à glace. J’en avais fait, toute petite, sur le lac proche de là où nous habitions, chez notre grand-mère. Mais cela devait bien faire une dizaine d’année que je n’avais pas patiné. Je ne devais pas m’en souvenir beaucoup. Quant à Noah... Nous verrons bien une fois que nous y serons !

Je n’aimais pas le froid, ni la neige. Mais je m’étais promis de ne pas râler car c’était moi qui avait prit la décision de venir. Je m’étais habillée chaudement. Oublié les tenues affriolantes, j’avais mis d’épais collants de laine, une chemise, une robe à manche longues et col haut, des petites bottines. Une cape bien chaude me recouvrait et j’avais mis des gants. Pour ne pas être gênée, j’avais attaché mes cheveux en chignon.

Nous arrivâmes sur place en début d’après-midi, n’ayant pas quittés Sancerre trop tôt. La nourrice tenait Thomas, âgé maintenant de 14 mois. Lui aussi avait été habillé des plus chaudement. Thomas était le parfait mélange de son père et de sa mère. Les grand yeux bleus de Noah, les boucles blondes d’Ambre Il avait prit les meilleurs traits physiques de chacun. Les premiers jours sans sa mère avait été un peu compliqué, mais il semblait s’habituer à tous ces changements.

Ma main dans celle de Noah, affichant ainsi clairement notre relation, j’avançais à pas lent vers le chapiteau. Inquiète, malgré tout, je sentais mes doigts gantés se crisper de plus en plus sur ceux de Noah. Je finis par stopper net, à quelques pas des festivités. Je le regarde :

- Je crois finalement que ce n’était pas une bonne idée Noah. C’est peut-être trop prématuré de se montrer ensemble. Je ne voudrais pas que tu es des ennuis... Faisons demi-tour...

Moi, je savais que ma réputation n’était plus à faire. Qu’on me traite de tout ce dont on voulait, je m’en fichais. Je n’avais plus de rôle à tenir aujourd’hui. Mais lui, il allait devenir Gouverneur et même, depuis toujours, c’était un homme respectable. Je m’inquiétais pour lui, sincèrement.

par Louis-Oscar Lun 15 Jan - 11:58

Il avait mal dormi...
Trop anxieux pour trouver un sommeil paisible et réparateur, et c'était bien inhabituel...
Inquiet sur le temps qu'il ferai le lendemain, pour que les Festivités prévues se déroulent au mieux, inquiet surtout pour Sara, sa Fiancée bien trop silencieuse...
Et pour l'enfant qu'elle portait, qui semblait se faire désirer...

Pourtant il se leva dès les premières lueurs du jour, et quand qu'il fut prêt, il enfourcha Ulysse et fila direction le Lac de Bourges...
Le froid vivifiant était le bienvenu, tant pour le tenir éveillé, que pour le rassurer sur le bon déroulement de cette journée dédiée à l'Hiver, qui se profilait, et son vaillant cheval semblait apprécier lui aussi la chevauchée.
Nuage était resté au Domaine cette fois, pour veiller sur la Maisonnée.
En arrivant aux abords du lac, il aperçu déjà du monde et il sourit, oubliant un peu ses soucis.

Coucou Dan...!
Lança t'il en s'approchant de son vieux Père, qui semblait perdu dans ses pensées, le faisant même sursauter...!
Et après quelques mots échangés, concernant principalement la sécurité et l'organisation de la journée, il ajouta:

Dis, je vais saluer les gens déjà présents, et faire le point avec les Gardes, là...!
On dirait bien notre Bourgmestre sur la glace non..?
Et elle patine vraiment bien...!
Dit-il encore, un brin admiratif, tout en pointant sa main vers l'étendue gelée.
On pourrait aller pêcher après ...?
Si tu veux bien ...?

Ah voilà Noah et... Louise...? Si je ne me trompe pas...
Et il s'avança vers eux pour les saluer.

Bien le Bonjour à vous ...!
Lança t'il sur un ton cordial, tout en s'inclinant devant la jeune femme avant de tendre sa main vers le futur Gouverneur.

par **LouiseLamotte** Lun 15 Jan - 12:43

Trop tard, nous avions été repérés. Forcément, quand on a a été à des postes élevés ou qu'on s'est fait connaitre d'une manière ou d'une autre, difficile de faire autrement et de passer inaperçus ! Qu'est ce que je croyais ?! Outre mon ancien poste de Maréchal des Logis, j'avais souvent été la musicienne de plusieurs soirées et Louis-Oscar me connaissait bien. En plus, son ex-femme et moi avions été presque ennemie et je l'avais souvent mis en garde contre sa propre épouse. Il aurait peut-être dû m'écouter plus tôt !

Quoi qu'il en soit, aussitôt l'intendant près d'eux, je lâchais la main de Noah, comme prise en flagrant délit de... Je ne savais pas quoi. Comme si je n'avais pas le droit d'aimer l'homme à mes côtés et encore moins le droit de m'afficher avec.

Cependant, bien qu'angoissée plus que de raison et ayant soudainement perdu mon assurance légendaire, je répondis en souriant, Louis-Oscar n'étant en rien responsable de mon mal-être soudain. Lui ou un autre, le résultat aurait été le même :

- Bonjour Monsieur de la Tour du Pin. C'est un plaisir de vous revoir ! Comment allez-vous ?

par Angelique64 Mar 16 Jan - 1:15

Angélique après s'être reposée dans sa maison arriva au lac gelé, saluait les gens gens quelle rencontrait, chaussa ses patins à glace et s'élança sur la glace elle patinait avec grâce faisant des jolies pirouettes et des doubles Axel, elle se sentait légère elle avait vraiment un don c'était inné chez elle.

par Aurore6 Mar 16 Jan - 1:30

Aurore après s'être arriva à son tour au lac gelé, saluant les gens quelle rencontrait, enfila ses patins à glace, elle s'élança sur la glace,patinant avec grâce et légèreté, elle fit 2 3 pirouettes quelle réussie, et même elle réussit un double Axel.

par Noah.Dupuis Mar 16 Jan - 9:33

Mais pourquoi ? Pourquoi ? Oui pourquoi j'avais accepté de suivre Louise jusqu'ici.
Qu'est ce que l'on ne ferait pas pour la femme que l'on aime. Après elle n'avait pas eu tort. Cela pourrait nous faire du bien de se mélanger de nouveaux aux habitants du Berry après être resté à l'écart. Enfin ... surtout pour Louise. Mon arrivée a été plus remarqué.
Que ce soit au bar de Bourges ou alors dans les candidatures aux élections .

Louise qui n'aimait pas la neige et encore moins le froid, j'avais été surpris qu'elle m'entraîne ici.
Lorsqu'elle s'était préparée, en la voyant prête à partir , j'avais voulu un peu la taquiner.

Tu es sur que tu as assez de couche de vêtements ? Je l'avais regardé en riant puis nous avons pris la route du lac gelé pour aller patiner et
espérait ne pas se casser une jambe. Je vais peut être laisser Louise patiner seule ? Quoi que ... non la connaissant elle m'aurait poussé sur la glace même sans patin !

Arrivé sur les lieux, voilà que Louise voulait faire demi tour

Je la regarde prenant ses deux mains.

Non Louise, on va y aller et ensemble. Je me moque des regards des gens. Nous avons bien le droit de vivre notre vie, ensemble.

Je lui souris, espérant avoir réussi à la faire changer d'avis. Je me tourne vers Lucie qui tenait Thomas dans ses bras qui avait déjà les joues rougit à cause du froid.

Instinctivement, je rhabille bien Thomas même si ses habits étaient parfaitement mis afin qu'aucun bout de chaire ne dépasse. Mais j'avais tellement peur qu'il tombe malade, que j'aurai pu lui rajouter un autre manteau. Mais Lucie m'avait dis qu'il était assez habillé et qu'à force on ne le verrait plus sous ses habits.

Louis-Oscar vient à notre rencontre. Il était trop tard pour Louise de fuir.

Bonjour Louis Oscar, ravi de vous revoir. Lui dis je en lui serrant la main.
Quelle belle idée ses festivités pour commencer la nouvelle année.

par Louis-Oscar Mar 16 Jan - 20:28

la pétillante jeune femme réagit la première, et à la question posée, il s'empressa de répondre avec un sourire jusque dans ses yeux:
Je vais fort bien pour ma part, et vous même...?
Agréablement surpris de la voir, après de longs mois, Louis-Oscar dit encore:
C'est un plaisir partagé Louise ...!
Et tous mes vœux pour cette Nouvelle Année...!

Puis c'est à Noah qu'il s'adressa, tout en serrant chaleureusement sa main:
On doit l'initiative de ces Festivités à mon vieux Père...!
Enfin...Danath...!
Enfin...je veux dire, à notre Gouverneur, faute d'autres motivés, puisque je ne pouvais me présenter à nouveau....
Expliqua t'il finalement un peu gêné, en grimaçant légèrement, de s’être autant emmêlé dans ses propos...

Je vous souhaite une Belle journée, on se croisera surement encore...!
Et d'un mouvement de tête, tout en souriant, il les salua de nouveau avant de filer retrouver Danath comme convenu, pour tenter de pêcher sur le lac gelé.

par Requiem Ven 19 Jan - 9:12

Le chapiteau semblait connaitre un meilleur succès que la pêche, faut-dire qu'il y faisait bien meilleur. Il y avait là quelques personnes que Requiem connaissait de vue et qu'il salua d'un signe de tête. Il vit une femme avec des patins à la main et se dit que c'était une bonne idée que de s'amuser à glisser sur ce lac, dommage qu'il n'avait pas de patins. A tous, Requiem donna un bonjour retentissant et se présenta :
La bonne journée à vous, belles dames et gentils messieurs ! Je m'appelle Requiem, je suis heureux de partager avec vous quelques heures qui vont être, je n'en doute pas, amicales et joyeuses.
Il se dirigea vers une sorte de bar et commanda un verre de vin chaud. Il n'y avait pas que le bout de son nez qui était gelé mais ses tripes entières broyaient des glaçons.
Y fait bougrement froid, sapristi, mais quelle belle journée, vous ne croyez pas ?
La question s'adressait à tout le monde et à personne, son verre de vin chaud au bord des lèvres, il y trempa son gros nez afin qu'il s'imprègne de la bouffée de chaleur particulièrement odorante qui en émanait. Puis il en avala une bonne gorgée avant de s'exclamer :
Purée ! ... Ca fait du bien par où que ça passe !

par **LouiseLamotte** Sam 20 Jan - 16:53

- Si je veux passer une bonne journée, dans le froid, j’ai intérêt à ne pas trop le ressentir. Mais certes, c’est pas dans cette tenue où je suis la plus attirante ! Je lui répond, concernant les couches de vêtements.

Il se moque du regard des gens. Il a tenté de me rassurer. J’ai envie de penser comme lui, de ne pas m’inquiéter de la réputation qu’il pourrait avoir, j’ai dû mal à rester tranquille. Je m’inquiète réellement pour lui et son futur statut.

Il recouvre Thomas, je lève les yeux au ciel :

- Tu sais qu’il doit respirer tout de même !

Louis-Oscar ne semble pas étonné de nous voir ensemble et ne relève rien. Pas une question, pas un regard déplacé. Intérieurement, je le remercie :

- Meilleurs voeux à vous aussi, Louis-Oscar. Je vais très bien, je vous remercie. Je rejoins l’avis de Noah. C’est vraiment une belle idée. Votre père est encore plein de ressources !

Je souris, tentant de me détendre légèrement. Mais je ne reprends tout de même pas la main de Noah dans la mienne, restant même à quelques centimètres de lui.

Louis-Oscar prend finalement congés :

- Bonne journée également, peut-être à plus tard alors.

Mon regard se porte à nouveau vers la glace. Il semblerait que le patinage soit inné chez certains, à les voir virevolter comme des professionnels. Je me retourne vers Noah :

- Et si on enfilait nos patins ? Nous sommes là pour ça non ? A moins que tu préfères boire un verre avant ?

par Hortense.Poulain Sam 20 Jan - 17:10

Après avoir observé un moment les gens patiner, les gens arriver, elle avait fini par regagner le point de restauration, pour pouvoir se réchauffer avec un verre de vin chaud. Elle ne savait pas patiner et elle ne voulait pas se ridiculiser pour son arrivée dans la grande ville.

Elle demanda alors un verre de vin et s’installa sagement à une table.

Un homme arriva. Il se mit à parler fort et à s’adresser à tout le monde. Il parla du froid et Hortense se contenta d’approuver d’un signe de tête. Elle était assez timide.

Puis, après avoir bu une gorgé de vin, il continua à s’exclamer haut et fort. Hortense pensa que cet homme devait être fort malpoli. Elle, elle avait beau avoir été élevée dans une ferme, avec beaucoup d’homme, elle n’avait jamais vu ça.

Alors, elle replongea le nez le dans son verre et se contenta de le siroter.

par Noah.Dupuis Lun 22 Jan - 18:45

Je regarde Louise pas Thomas. Je ris. Elle avait raison. C'était sûrement dû à mon instinct protecteur .

Je ris en écoutant Louis Oscar qui se mélangeait les pinceaux, puis je le salue lorsqu'il s'éloigna.
Louise proposa d'aller enfiler les patins.

Oui allons y.

Nous prenons la direction du lac gelée. Lucie nous suivait avec Thomas. Ils prirent place sur un bac au bord du lac afin de ne pas louper une miettes du spectacle.
Nous enfilons nos pantins.

Je te laisse y allait en première. Tu es plus habile que moi sur des patins.

Je ris. Cela faisait très longtemps que je n'étais pas monté sur des patins. Pas sur que je ne finisse pas les fesses sur la glace.

par **LouiseLamotte** Lun 22 Jan - 19:52

Noah accepta donc d’enfiler les patins ! Je le regardais en souriant, m’imaginant déjà que les prochaines minutes seraient bien comiques. Curieusement, j’avais beaucoup de mal à l’imaginer sur des patins.

Lucie s’installa avec Thomas, sur un banc. Et s’en m’en rendre vraiment compte, je m’approchais de mon neveu et lui déposais un baiser sur le front, lui murmurant : «Soit sage petit ange».

Puis je pris place à mon tour sur un banc pour enfiler les patins. Une fois fait, Noah déclara qu’il me laissait passer la première. Autrement dit : «Va-y Chérie, ridiculise-toi la première que j’ai le temps de prendre la poudre d’escampette !». Je le regardais, haussant un sourcil :

- Votre courage m’impressionne, Monsieur Dupuis !

Je ris avant d’ajouter :

- Je n’ai pas patiné depuis des années, alors tu ne peux savoir !

Mais je n’ai pas peur de me lancer et encore moins du ridicule. Cependant, je vais y aller progressivement, je n’ai pas l’intention de me faire mal. Je m’accroche donc aux cordes pour entrer sur la glace.

Bon sang, j’avais oublié à quel point c’était glissant ! Je commence à faire un tour de la piste, m’accrochant aux cordages, pour trouver mon équilibre. Puis je lâche une main... Et quelques instants après la deuxième. Pas de saut spectaculaire pour moi : je ne suis pas une patineuse artistique professionnelle comme le sont visiblement les trois quart des femmes sur cette piste. Je me contente de glisser, d’abords maladroitement puis de lui en plus sûre de moi.

Je retrouve ce goût de liberté de quand j’étais petite. Une vague de nostalgie me saisie pensant à Ambre et Augustin, mais je chasse cette pensée. Je ne voulais pas gâcher ce moment.

Après quelques tours et pour le moment, pas de chute, je m’approche de l’entrée de la piste :

- Alors Noah ! Qu’attends-tu ? Fais moi rêver !

Et je repars dans mon tour de piste que je maîtrisais de mieux en mieux. Enfin c’est ce que je pensais avant de me retrouver soudainement les fesses sur la glace !

par Noah.Dupuis Ven 26 Jan - 18:49

Je ne loupe pas le geste attentionné que porte Louise à Thomas. Je les regarde en souriant me disant que cette journée allait vraiment bien se passer.
Je ris en l'écoutant.

Oh mais je le suis. Je ne voudrai juste pas te faire tomber à peine les pieds sur la glace. Dis je en rigolant.

Louise entre sur la piste et je la regarde qui commence en douceur.
Elle mit quelques minutes à trouver son équilibre n'ayant pas patiné depuis un moment avant de se lancer.

Je doute savoir en faire autant. Louise retourne vers moi, me demandant de la rejoindre.

D'accord, mais pas sûr que je sache en faire aussi bien que toi. Je ris puis je mets un pied puis le second sur la glace .
Je reste immobile un instant avant d'avancer, en douceur biensur, je voudrai éviter de finir les fesses à terre comme Louise à cet instant. Je la rejoins me
tenant à la corde sur le côté.

Pour que je te fasses rêver, il faudrait déjà que tu enlèves tes fesses de sur la glace. C'est plus pratique pour patiner, si tu veux mon avis.
Dis je d'un air assez taquin avant de rire.

Je tend ma main vers Louise afin de l'aider à se relever.

Evites de me faire tomber aussi. Tu serais gentille. Je ris.

par **LouiseLamotte** Sam 27 Jan - 22:34

Alors que Noah entre enfin en piste, moi je suis toujours les fesses sur la glace mais surtout, me voilà prise d’un fou-rire. Alors au lieu de me relever, je suis là, à rire encore et encore de ma chute, les larmes de joie coulant bientôt sur mes joues.

J’entends à peine Noah me parler tant je ris. Mais je vois qu’il me tend une main secourable pour m’aider à me relever, tandis qu’il se tient toujours à la corde. Je prends sa main :

- Mais je vais me relever, t’inquiètes pas ! Je parviens à articuler entre deux éclats de rire.

Mais comme je ne suis plus du tout concentrée, arrive ce qui devait arriver : Je ne parviens pas à me relever mais surtout, j’entraîne Noah dans ma chute, m’étant agrippée à deux mains à son bras.
Heureusement pour lui, j’amortis un peu sa chute en restant sous lui. C’est plus spectaculaire qu’autre chose, car il ne me fait pas mal du tout. En même temps, vu ma couche de vêtement, j’étais protégée :

- Ca ne va pas être facile de se relever maintenant !

Je n’ai pas arrêté une seconde de rire. Je ne me souviens même pas quand c’était la dernière fois que j’ai autant rigolé.
Dans l’euphorie du moment, alors qu’on est toujours sur la glace, le visage de Noah passe à quelques centimètres du mien. C’est trop tentant pour moi et sans réfléchir, je l’embrasse.

A la vue de tous, je venais de l’embrasser et je n’ai même pas pensé à ce que les autres pourront penser. Et quand je réfléchis enfin, j’arrête de rire.

Je toussote :

- Nous devrions essayer de nous lever...

par Noah.Dupuis Dim 28 Jan - 18:53

Je souris en regardant Louise qui riait de tout son coeur. Cela me faisait vraiment plaisir de la voir ainsi. Heureuse.
J'espérais au fond de moi qu'elle soit toujours ainsi. Que les ombres ne réapparaissent pas.
Moi qui pensait que Louise était assez souple pour se relever il faut croire que non.
En fait je pense surtout que c'est le fait de tellement rire qui du coup la déconcentra, et de mon côté, étant trop sur, je m'étais trompé pour la voir
debout. A la place, je me retrouve allongé sur Louise qui continuait de rire.

Son rire devait être contagieux, car voilà qu'à mon tour je me mis aussi à rire.
Les lèvres de Louise allèrent trouver les miennes pour mon plus grand bonheur. Je répondis à son baiser me moquant de qui pouvait nous voir.

Puis d'un coup l'attitude de Louise changea. Elle sembla gêné. Je fronce les sourcils puis je prend appuie sur ma main gauche,plia les jambes puis je me relève, aidant Louise à en faire de même.

L'on fait un tour ensemble ? A par si tu as peur de tomber une nouvelle fois ?

Je ris puis je prend sa main dans la mienne, espérant que cela ne la gène pas, puis j'avance afin de faire quelques tours.

par **LouiseLamotte** Dim 4 Fév - 23:17

Nous finissons pas nous relever. Je savais bien que Noah avait remarqué que mon attitude était soudainement devenue différente. Mais j’étais gênée d’avoir osé l’embrasser alors que nous étions en public.

Je savais qu’il s’en fichait, mais son divorce n’avais pas encore été officialisé par l’Eglise et c’était un problème. Tout le monde s’en ficherait bien de savoir qu’il avait quitté Ambre parce qu’elle l’avait trompé, était devenue folle et avait tenté de se tuer et de tuer son fils. Non, ça, ça passerait au second plan. Car tout le monde notera surtout qu’il a trouvé réconfort auprès de la soeur de son épouse.

Je voudrais ne pas penser à cela. Je voudrais me foutre de tout ça. Et au fond, je m’en fichais, pour moi. Mais lui... Je ne supporterais pas de voir qu’on lui manquait de respect par ma faute.

Il parvient à se relever et cette fois, avec son aide, je parviens à en faire de même. Quelques petits rajustement d’équilibre et je suis à nouveau prête :

- Aucune peur. Allons-y !

Il me prends la main et commence à m’entraîner. Je ne le lâche pas. C’est plus facile à deux que tout seul car si on perd l’équilibre, l’autre peut nous aider.
Cependant, il nous faut un peu de temps pour trouver notre rythme. Car il faut que nous soyons synchronisés, tous les deux.

Après quelques tours, tout devient plus facile et je commence à nouveau à m’amuser :

- Nous sommes plutôt doués, finalement !

par Hortense.Poulain Dim 4 Fév - 23:28

Le temps filait et elle avait apprécié ce verre.
Mais il était temps pour elle de rentrer. Peu à peu, de plus en plus de monde arrivait et cela commençait à être trop.
Alors, tant que personne ne l’avait remarquée, elle se leva et s’en alla.
Dans sa chambre, à la taverne, elle serait mieux.
Elle avait su apprécier ce moment passé ici, c’était le principal !

par Noah.Dupuis Sam 17 Fév - 9:56

Louise et moi patinions autour du lac. Nous faisons plusieurs tours. Je regarde les personnes qui patinent me demandant où certains avaient
bien pu apprendre à patiner ainsi.
Moi qui suis un simple débutant. Après je ne compte pas faire ma carrière dans le patinage. Pas du tout me truc.

Je serre la main de Louise, et nos coups de patins finissent par se faire à l'unisson.

Je ris. Oui après nous faisons toujours la même chose. Ce n'est pas très compliqué.
Veux tu t'essayer au saut ?

Je la regarde en riant. En passant je fais un signe de la main à Thomas qui regardait les personnes patiner. Un jour je lui apprendrais à patiner.
Ou Louise peut être ... Il est peut être plus prudent que ce soit Louise qui lui apprenne que moi.
Ce sera moins risqué.

par **LouiseLamotte** Jeu 22 Fév - 22:37

- M'essayer à un saut ! Non merci ! Je n'ai pas envie de me casser une jambe ! Même si visiblement, les Berrichonnes semblent plutôt douées en figures !

Certes, tourner en rond devient lassant à force. Je vois que Noah fait un signe à Thomas, je souris. Bientôt, ce petit bout gambaderait joyeusement partout. Ca ne devrait pas tarder d'ailleurs.
Notre grand-mère m'avait dit que j'avais marché avant Augustin. Moi à 14 mois, lui à 16. Visiblement, les garçons sont un peu plus faignants !

- Et si nous arrêtions pour aller boire une boisson chaude ? Histoire de nous réchauffer un peu... Ensuite, on pourrait rentrer ? Thomas va vite avoir sommeil et nous, on pourra conclure cette journée en beauté...

par Noah.Dupuis Jeu 1 Mar - 17:37

Je hoche la tête aux dires de Louise.

Oui , je dirai même que l'on devrai rentrer et se poser devant un bon feu de cheminée qu'en penses tu ?

Je lui souris puis je lui vole un baiser avant de la guider vers un banc afin que l'on enlève nos patins et remettre nos chaussures.
Je vais prendre Thomas dans mes bras et dépose un bisou sur sa joue.
Il a les joues toutes rouge à cause du froid mais ne semble pas en trembler. Une bonne chose. Je me tourne vers Lucie.

Nous allons rentrer Lucie.

Tenant Thomas par mon bras droit et de l'autre main j'attrape la main de Louise, ensemble nous reprenons le chemin de la maison.

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[RP] Festivités dediées à l'Hiver, sur le Lac non loin de Bourges - le 14 janvier 1658 -

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