Re: [RP ouvert] Le Bal du printemps.

par Louis-Oscar Mer 12 Avr - 14:12

C'est une Saralyne avec un brin d'espièglerie jusque dans ses yeux, qui s'avança vers lui...!

Et en découvrant Messire Lessage tout suffoquant et blême, avec un sourire béat sur les lèvres; Louis-Oscar pensa qu'il venait sans doute de rater quelques croustillants instants...

Mille merci Dame !
Le Verbe oui, et ma plume aussi !
Voilà les outils dont je dispose pour mener à bien cette Charge de Gouverneur Dame !
Digne d'un exercice de jonglage, vous pouvez me croire !

Puis, sur un ton bien plus sérieux, allez savoir pourquoi, il demanda ensuite:
Mais trêve de mots je vous prie, mon Amie, m'accordez vous cette première danse...?

Et il lui présenta sa main, retenant son souffle, espérant vraiment qu'elle accepterait...

par **Saralyne** Mer 12 Avr - 14:33

Transmission de pensées ou simple coïncidence ? Alors que Saralyne craignait d'écraser quelques pieds innocents lors de ce Bal, le gouverneur en personne lui proposait d'inaugurer la piste en sa compagnie. Comment dire... Une part d'elle voudrait fort bien refuser et prendre ses jambes à son cou! Mais, l'autre part, bien plus diplomate et raisonnée, lui susurrait à l'oreille qu'il serait inconvenant de refuser pareille invitation. Lorsqu'un gouverneur, de plus un aussi vieil ami, vous faisait telle proposition, il était de bon ton d'accepter et de donner le meilleur de soi. Toute femme présente se serait pâmée pour obtenir ses faveurs et la primeur d'une ouverture de bal! Imaginez un peu!
Et la Dame en rouge obtenait tout cela, elle qui revenait à peine de son exil et ne cherchait qu'à fuir la moindre promiscuité. dans le genre concours de circonstances fâcheux, elle était plus que servie!

- Vos pieds ne me pardonneront jamais... Mais c'est un risque que j'encours bien volontiers.

Déposant sa main dans la sienne, se fendant en une délicate révérence sans quitter le regard de son vieil ami, un sourire taquin sur les lèvres, Saralyne acceptait de se livrer à pareil exercice. Cela relèverait de haute voltige pour elle, alors qu'elle avait appris à son berrichon disparu à esquisser quelques pas plusieurs mois plus tôt. Ces mois d'errance lui avait fait perdre beaucoup de ses connaissances et compétences... Mais cela lui reviendrait peut être, au fur et à mesure de leurs circonvolutions sur la piste, non ?

Se redressant, elle était prête à le suivre, dans une position altière et gracieuse... C'était juste dans sa nature.

par Augustin Leolan Mer 12 Avr - 14:48

Ouf, il passait à peu près inaperçu finalement. Tout le monde était concentré sur le discours du gouverneur, c'était tant mieux ! Il respirait un peu, toujours oppressé par la foule. (Oui une foule, c'est plus de trois personnes, chacun ses limites et celles d'Augustin étaient très étroites)
Il avançait d'un pas de plus quand... Le bal s'ouvrit officiellement.
Les gens allaient commencer à... Danser ! Argh !

Il vit la demoiselle à la chaise s'élancer sur la piste avec le gouverneur, et recula bien vite pour libérer la piste aux courageux. Pas de ça, il ne se sentait pas la force.
Il chercha du regard où il pourrait bien se réfugier. Une fenêtre, un balcon, quelque chose...
Louise allait reprendre son violon, elle ne lui en voudrait sûrement pas de chercher une tranquillité si chère à son cœur. Elle connaissait ses failles après tout...

Évitant de bousculer les danseurs, il se dirigea vers un balcon ouvert sur la douceur fraîche de cette nuit...
Respirer un peu, puiser dans le calme les forces pour se tenir droit, et en profiter pour admirer la nuit et ses étoiles.
Il s'accouda au muret entourant le balcon, et ferma les yeux.

par Theophile Lessage Mer 12 Avr - 18:56

Théophile était aux anges, troublé comme jamais, quand la Belle jeune femme se présenta.

Saralyne...
Ce prénom ...
Votre prénom ...
Il est magnifique !
Dit il finalement, après l'avoir répété plusieurs fois intérieurement.

Je suis tellement heureux de vous rencontrer, et de vous parler surtout !
Réussi il à dire d'un trait, sans bafouiller !

Et pour finir, il eu droit au plus splendide des sourires, le clouant sur place....
Il n'entendit même pas le Gouverneur intervenir, ni les applaudissements autour de lui...

C'est quand la Belle Saralyne, de rouge vêtue, s'éloigna de quelques pas, qu'il compris.

De nouveau figé, avant de se liquéfier, il ne réussi qu'à s'échouer sur la chaise maintenant libre ...
Ne pouvant quitter la belle Saralyne des yeux, il la regardait évoluer sur la piste avec tant de grâce et d’élégance !
Et avec un sourire béat qu'il ne pouvait défaire, il se jura d'apprendre à danser .

par **Missdaisy** Mer 12 Avr - 19:08

Daisy occupée sur Sancerre à régler quelques affaires n'avait pas vu le temps passer,
les dilligences étaient toutes partie vers Bourges, aussi fit elle atteler son propre carrosse,
et rapidement prit place dedans
Tout à coup elle ressenti une forte secousse, puis les chevaux s'arrêtèrent, une roue voilée il ne manquait plus que cela...
Après quelques heures pour réparer le carrosse finit par arriver à Bourges
Daisy lissa sa robe d'un ton bleu azur, remit en place quelques mèches de cheveux échappée de son ruban, puis s'avança vers la salle
Elle poussa la porte tout en écoutant la musique qui emplissait la salle, elle chercha du regard des personnes connues, puis s'avança un peu plus au milieu des gens

par Invité Mer 12 Avr - 23:17

Il descendit de l'estrade et rejoignit Amaya qui tenait les deux verres , un dans chaque main
Il prit le sien , regarda les premiers couples se rendre sur la piste de danse ..
Il regarda Amaya..

Vous m'accordez cette danse Demoiselle

par Louis-Oscar Mer 12 Avr - 23:22

Le temps semblait s'étirer, et la réponse tarder...
Pourtant , quelques secondes seulement suffirent à la Belle en rouge, pour répondre sur un ton bien à elle, que Louis-Oscar ne sut d'ailleurs point décrypter, honte à lui...!

Saralyne a écrit:
- Vos pieds ne me pardonneront jamais... Mais c'est un risque que j'encours bien volontiers.

C'est un oui..?

Question bien inutile, puisque déjà son Amie retrouvée, déposait sa main dans la sienne, et s'inclinait dans une parfaite et gracieuse révérence , sans le quitter des yeux.

Et c'est avec un brin de fierté, que le jeune Gouverneur guida sa Cavalière inespérée sur la piste de danse.
Et danser, ça il savait. il la rassura donc en lui murmurant simplement:
Laissez moi vous guider !

Oubliant les longues journées éreintantes pour organiser ces festivités, oubliant l’Économie du Berry, et tous ses tracas , Louis-Oscar dansait, Louis-Oscar souriait à la Vie, et à Saralyne aussi !
Et Carpe diem !

par Amaya Mer 12 Avr - 23:33

Amaya écoutait Monsieur le Gouverneur , vite fait , elle déposait les verres pour applaudir suite à son discours , et l’annonce de l’ouverture du bal, Ainsi donc c’était l’ idée de Monsieur Jamy
Elle reprit les deux verres, elle prit une gorgée dans son verre Monsieur Jamy descendit de l’estrade dès qu’il était près, elle lui tendit son verre et la musique se fit entendre

Volontiers Monsieur Jamy , la musique est entraînante et c’est beau de voir les couple sur la piste
Elle déposait son verre sur la table du buffet .........

par **Saralyne** Mer 12 Avr - 23:46

Sa répartie n'eût pas l'effet escompté. Peut être que son humour n'était pas toujours compris de tous, peut être que l'isolement avec son paysan et ses chèvres l'avait changée... Enfin, qu'importait, le résultat fût le même!
Avec grâce et élégance, Louis Oscar et Saralyne glissaient sur la piste... De vrais danseurs nés! La jeune femme pensait avoir perdu toute notion, c'était faux. Certes, l'habileté de son cavalier devait être pour beaucoup mais, peu à peu, les premiers pas un peu raides avaient laissé place à l'aisance dont elle disposait autrefois.
Guidée avec doigté, elle ouvrait le bal, en compagnie du gouverneur, sous les accords d'une violoniste virtuose...

Puis, vint le moment, un peu trop tôt arrivé au goût de la jeune femme, de se détacher de son ami. Une danse... Elle l'avait suffisamment accaparée. Nul doute qu'il trouverait bien d'autres cavalières pour agrémenter sa soirée.

- Cher ami... Il faudra que l'on trouve le temps de discuter de nouveau. Tant de choses sont arrivées depuis mon départ... Je vous serais gré de combler les vides qu'elles ont laissé en mon esprit...

Un délicieux sourire et, de nouveau, une gracieuse révérence.

- Il me faut vous laisser à vos invités. Votre présence est sans nul doute requise pour bien d'autres choses que danser avec une vieille amie.

Un léger rire franchît alors ses lèvres, tandis qu'elle se redressait, l'oeil pétillant.
Congé pris en bonne et due forme, ou presque, la jeune femme fît volte face. Ces quelques pas de danse lui avaient donné chaud, il lui fallait se rafraîchir. Et... Quoi de mieux que l'air frais printanier en cette belle soirée ?

Se dirigeant vers un balcon, elle eût la désagréable surprise de ne pas s'y trouver seule. Echaudée à l'idée de discuter avec quelqu'un d'autre que Louis Oscar ce soir, elle se retournait, pour entrer de nouveau dans la salle, lorsqu'elle trébucha... Maudite marche, qui valût un juron bien peu élégant dans la bouche d'une Dame!
Oups!

par Augustin Leolan Jeu 13 Avr - 0:12

Augustin respirait déjà mieux, la nuit était belle, il commençait à faire frais, ça lui faisait du bien de s'être éloigné de tout ça. La danse derrière lui avait dû inspirer les invités, comment pourrait-il un jour reprendre goût à tout cela ?
Il se frottait la nuque, réfléchissant au passé, à sa venue ici, à tout ce qu'il devait construire encore pour sa fille, le coeur de sa vie...

Lorsqu'il entendit derrière lui un juron, digne d'un charretier ! Il se retourna pour découvrir... la demoiselle à la chaise !
Qui avait apparemment raté la marche !
Ne réfléchissant pas plus longtemps, il avança vers elle et tendit les mains pour l'aider à se relever :

- Madame ? Tout va bien ? Vous vous êtes fait mal ?

Un regard vers la marche incriminée : il pouvait faire quelque chose pour ça ? Bois ? Pas bois ? Il secoua la tête, agacé de lui-même :

- Pas le moment de penser à ça, Augustin !

Une soirée à péripéties, voilà qui représentait un sacré cumul !
Il était mal à l'aise à ce bal, et la demoiselle le semblait tout autant...

- J'étais venu me... sauver de ce bal...

Il réalisa à peine ce qu'il avouait, sans plus pouvoir se retenir :

- C'est terrible les mondanités...

par **Saralyne** Jeu 13 Avr - 14:09

Sans parvenir à se rattraper, après une belle culbute digne des plus grands acrobates, Saralyne se retrouva fesses au sol, les jupons en désordre! Fort heureusement, le nombre inattendu de couches sous la robe permettait de cacher la moindre position inconvenante. C'était déjà ça de gagné!
Se débattant avec sa tenue en bataille, écartant le tissu qui l'aveuglait, elle découvrît alors des mains secourables tendues devant elle, tandis que le son d'une voix, gênée, parvenait à ses oreilles.

- Je... Ca va.. Oui.

Du moins, elle le pensait, n'ayant pas encore esquissé le moindre geste pour se relever. Elle se sentait tellement honteuse ainsi! Piquant un fard, elle dût se résoudre à saisir les mains tendues, tremblante, et essaya de se redresser, tandis qu'il parlait...

- Ouch!

A peine debout, la douleur lui fît lâcher les mains de son sauveur. Sa cheville semblait touchée par cette chute malencontreuse, aussi se pencha t'elle pour venir poser les mains sur l'endroit exact de son mal.
Elle aurait pu demander de l'aide au jeune homme dont elle avait oublié le nom mais elle ne le fît pas. Il était hors de question, pour elle, de se sentir redevable. Elle était comme ça, depuis toujours. Déjà saisir ses mains était un exploit en soi!

Agenouillée, massant sa cheville douloureuse, elle lui répondît tout de même, sur un ton qui se voulait agréable, malgré tout :

- Mais il faut s'y plier, la vie est ainsi faite, nous ne faisons pas toujours ce que nous voulons...

Et ce n'était pas elle qui allait dire le contraire! Si Saralyne était venue, ce n'était pas pour s'amuser, mais pour tenter de reprendre pied dans une vie décousue. Il lui fallait aller de l'avant, même si son coeur était resté là bas, dans la campagne, auprès des chèvres et du paysan disparu...

par Augustin Leolan Jeu 13 Avr - 15:59

Elle avait accepté ses mains, il l'avait relevée le plus délicatement possible, sans lui broyer les doigts au passage. Le travail du bois lui avait rendu les paumes caleuses, et il ne sentait pas toujours sa force. Même s'il travaillait à développer sa douceur, maintenant qu'il était père d'une petite vie...

Elle va bien, ouf.

- Tant mieux. Mais...

Elle se tient la cheville, cette chute n'a pas été si anodine que ça finalement. Il se retient d'insister. Il est des gens qui ont besoin de leur carapace. Il a la sienne propre, il reconnaît les autres qui sont comme lui en cela.
Son côté ours l'empêche de faire bien des choses, ce n'est jamais simple dans sa tête, mais il gère. Il avait rajouté une couche de protection d'airain, en cette nuit de deuil, cette nuit où sa fille était née, cette atroce nuit où sa femme s'était éteinte...
Si d'autres avaient besoin de se protéger, il respecterait cela. Il lui sourit tout de même avant de répondre :

- En effet, oui. C'est un soir de fête, de rassemblement, et je suis d'humeur sombre malgré moi.

Il n'aime pas l'idée de la laisser blessée ainsi, et se rapproche pour lui tendre le bras.

- Et si je vous ramenais vers une chaise pour... reposer cette cheville ? ça ne vous prendra pas longtemps et vous serez sauve pour la soirée !

par **Saralyne** Jeu 13 Avr - 16:16

Le simple fait qu'il se propose, une nouvelle fois, de l'aider étonnait la jeune femme. Pourquoi, alors qu'elle dressait des murailles autour d'elle, prenait on un malin plaisir à tenter de l'en extraire ? Parfois, elle ne comprenait pas les gens. Pour ne pas dire souvent. Aussi, comme à son habitude, elle botta en touche.

- C'est fort gentil à vous mais... Je crois que je vais rentrer.

Un sourire qui se voulait poli s'afficha alors sur ses lèvres. S'appuyant sur l'encadrement de porte, elle se redressa alors, prenant bien garde à ne poser que la pointe de son pied blessé au sol.
Il était comme elle. Aussi, elle n'imposerait en aucun cas sa présence. S'il était venu là, sur le balcon, c'était pour échapper à toute interaction, elle le comprenait fort bien.
Et puis, elle, de son côté... Elle estimait avoir assez donné, pour un premier soir. Il lui était impossible, psychologiquement, d'essayer davantage la foule et ses humeurs.

- Tentez d'apprécier cette soirée comme il se doit. Vous avez encore la vie devant vous, jeune homme.

Son discours se voulait celui d'une dame âgée, qu'elle n'était pourtant pas. Mais sa tête et son coeur, eux... Ils avaient assez vécu de douleurs pour lui en donner cette impression.
Claudiquant, elle inclina légèrement la tête pour le saluer, incapable d'une nouvelle révérence, et se dirigea vers la sortie.
Il serait bien temps, une fois rentrée dans sa maison délabrée, d'admirer les dégâts...

par Augustin Leolan Jeu 13 Avr - 17:59

Il s'apprêtait à recevoir sa main pour la guider dans la salle de bal, mais elle l'en dissuada. Augustin laissa retomber son bras. Pas surpris mais avec une pointe de déception tout de même.

- Oh... Bien sûr, je... peux comprendre.

Pour bien lui signifier, il mit ses bras derrière son dos, respectueux de son besoin de s'éclipser et répondit à son sourire. Elle lui souhaita de profiter de la soirée d'une manière... peu banale. Désarçonné, il pencha la tête sur le côté, essayant de saisir le sens de cette formulation. N'y parvenant pas, il se redressa, toujours mains dans le dos, et s'inclina vers la jeune femme claudiquante.

- Bonne nuit à vous...

Quand elle fut hors de vue, Augustin réalisa qu'il était resté figé, comme subjugué dans ce face-à-face de pirouettes. Chacun voulant préserver ses limites et les limites de l'autre, c'était une danse particulière qui s'était joué sur ce balcon.
La lune baignait la nuque d'Augustin, la brise le fit frissonner, il se passa une main sur le visage et revint dans la salle de bal...

Louise devait s'être remise à jouer, il voulait l'écouter un peu, à défaut de danser. Sa musique l'avait toujours bercé, elle savait créer des accords évocateurs, il y prenait beaucoup de plaisir. Et puis, il faudrait qu'il lui parle un peu, il avait quelque chose à lui annoncer aussi...

par **LouiseLamotte** Jeu 13 Avr - 21:24

Ne pas exagérer ? Je le regarde en haussant un sourcil. Se moque-t-il de moi ? Bien sûr qu’il est magnifique ! C’est mon jumeau ! Dans un costume ou n’importe quoi d’autre, il est forcément beau ! Pour le coup, je lui aurais bien mis une tape, mais je me retiens.

Je me retiens parce que la suite de ses paroles me touche. Moi qui pensais qu’il arriverait qu’un jour ou deux avant... C’est sûr, j’aurais besoin de lui. Pour m’apaiser, me rassurer... Et me trainer jusqu’à l’autel ! Je souris à cette pensée. Pour le moment, la panique n’était pas encore assez grande pour que j’aie envie de fuir. Mais qu’est-ce que se sera à quelques heures de la cérémonie ?

- Tu es vraiment un grand frère parfait, tu sais ? Je vais avoir besoin de toi oui, c’est sûr. Plus peut-être que tu ne le penses !

Le voilà tout mal à l’aise de devoir aller à nouveau vers la femme de la chaise. Je pose mes mains sur mes hanches ! Non mais, il va falloir que je lui apprenne deux trois trucs à ce petit, parce que ce n’est pas pour demain qu’on aura un nouveau Leolan garçon dans la famille !

C’est à ce moment, que Louis-Oscar ouvrit officiellement le bal avec un discours, m’empêchant de répondre à mon frère. Et tant mieux pour lui, parce que je m’apprêtais à le tirer moi, de force, vers le buffet et l’introduire auprès de la dame.

Les regards se tournent vers nous, forcément, à l’évocation de mon prénom. Je souris largement et salue les gens d’une révérence. Ils attendaient que j’aille jouer, je ne pouvais pas rester plus longtemps à faire causette avec mon frère, mais si nous avions été séparés depuis un moment :

- Je n’en resterai pas là, nous rediscuterons de tout ça ! Mais agis bon sang !

J’étais sûre qu’il ne le ferait pas. Je le connaissais parfaitement. Je m’éloignais de lui à contre coeur, afin de remonter sur l’estrade. J’attrapais à nouveau mon violon et entamais un nouveau morceau. Et sans surprise, je vis mon frère s’éclipser sur le balcon. Je poussais un soupir exaspéré...

Il allait vraiment falloir que je lui remette les pendules à l’heure. La vie continue. La vie continue toujours. Je le savais. Je savais ce que ça faisait de perdre quelqu’un que l’on aime, de sombrer. Mais faut relever la tête, toujours. Et si moi j’avais pu le faire en si peu de temps, lui aussi, le devait au bout de tant de mois.

Mais il avait beau être mon jumeau, on était quand même opposé sur certains traits de caractère. Mon frère me faisait parfois penser à... Mon fiancé. Augustin me faisait penser à Augustin. Cette idée m’effraya ! Et si c’était pour cela que j’étais tombée amoureuse de mon fiancé ? Si c’était parce qu’il me faisait penser à mon frère ! Jusqu’à avoir le même prénom. Non... Impossible ! Je ne suis pas si tordue tout de même !

Je secoue légèrement la tête et me plonge dans la musique. Jouer, me concentrer sur les notes, faire danser les gens, il n’y avait que ça ce soir.

par Invité Jeu 13 Avr - 22:17

Il déposa son verre ..vide sur les planches servant de table . Après un signe de la tête
il enroba son bras autour du sien ..

Eh bien allons-y Demoiselle Amaya la musique n'est pas trop entrainante
mes pieds devraient suivre... lui dit-il avec un sourire

Il fallait dire que le Jamy ne savait pas trop danser. Il était encore à la vieille méthode
du comptage de pas..

Arrivés pas tout à fait au milieu de la piste , il posa une main sur la taille de sa cavalière
et l'autre effleura à peine la sienne .

Sous les premières notes de musique ..Il emporta Amaya dans un comptage enfin dans un tournoiement lent
prenant soin de ne pas percuter ses pauvres pieds..

Le rythme pris ...Il put lui adresser quelques mots ..

Vous dansez merveilleusement bien , Amaya..et votre parfum est d'une douceur très agréable .
Y aurait-il une pointe de rose ??

En attendant il compta ses pas : 1,2,3,4....

par Amaya Ven 14 Avr - 1:33

Fièrement à son bras Amaya se laissait entrainer presque au milieu de la piste danse, lorsque sa main effleurait la mienne, je la saisis alors que nos pas suivaient le rythme de la musique
Par ses gestes je tournoyais lentement, , il était doué pour me guider au son de la musique
Je souris à son compliment
Vous me guidez bien , il ne peut en être autrement Monsieur Jamy

Ah vous avez l’odorat bien développé, en effet, quelques pétales de roses séchées enfin, je ne vais pas vous dévoiler mes petits secrets je vous remercie , c'est assez doux n'est ce pas ?

Elle sourit en voyant ses lèvres murmurer le comptage , pour le taquiner un peu elle soufflait à peine 5..6..7...8.. en espérant ne pas le mélanger

par Louis-Oscar Ven 14 Avr - 18:34

(avec Saralyne)

Déjà la musique annonçait la fin de cette Première danse...

Saralyne a écrit: Cher ami... Il faudra que l'on trouve le temps de discuter de nouveau. Tant de choses sont arrivées depuis mon départ... Je vous serais gré de combler les vides qu'elles ont laissé en mon esprit...

Lança t'elle alors, annonçant par la même occasion son départ imminent...

Un brin d'humour, mêlé à un soupçon de Caractère, sans oublié cette vulnérabilité si émouvante...
Mélangez tout cela, et vous aurez peut être une vague idée du ton employé par l’Adorable Dame en Rouge !

Comment refuser..?

Louis-Oscar ne pouvait que lui sourire, et respecter son besoin évident d'évasion.
Et lui répondit:

Votre présence ce soir, et cette danse partagée, était pour moi comme un cadeau,
et je ne peux que vous en remercier !
Je vous laisse vous envoler de nouveau ...
Ajouta t'il visiblement ému.
Et je compte bien répondre à vos attentes, et combler ces vilains vides qui agacent votre esprit !
C'est mon devoir en tant qu'Ami !

La Belle soirée à vous Saralyne, et à bientôt j'espère!
Prenez soin de vous !
Et il s'inclina respectueusement devant elle, la gratifiant encore de son franc sourire

Il la regarda s'éloigner un bref instant, puis se replongea dans le rôle du Gouverneur.
Il passa alors machinalement sa main dans ses cheveux, et inspira profondément, avant de soupirer, sans pouvoir se départir de son sourire.

( avec Missdaisy)

Et en balayant d'un regard la Salle et les gens encore présents, il crû reconnaitre la silhouette de Missdaisy, Bourgmestre de Sancerre.
Il la rencontrait rarement, et correspondait surtout avec elle, dans le cadre de sa Charge.

Il fût donc ravi, et s'approcha d'elle pour la saluer.

Bien le Bonsoir Dame Daisy !

par Invité Ven 14 Avr - 22:23

Eh bien s'ils comptaient tous les deux ..la danse allait être bien saccadée..
Pensa-t-il en entendant Amaya murmurait la suite .
Eh non.. Ils tournoyerent comme un couple dansant depuis plusieurs heures .
Les pas devenaient répétitifs mais précis ..Au début ..
Sa main n'effleuraient plus la sienne, il croisa ses doigts aux siens tout en la serrant
par la taille un peu plus contre lui.

Oui Amaya, il est très doux et très subtil.

Il souffla un peu plus près de son oreille
Je rajouterais .. votre robe est magnifique comme vous l'êtes ce soir .

Lui serrant un peu plus sa main sans l'écraser bien sur..
Après cette danse ca vous dirait de venir prendre un petit verre .
En lui montrant d'un signe de la tête le buffet

Il faut dire que ses jambes commençaient à fatiguer.
Il n'avait pas l'habitude de danser et la belle cavalière l'avait sans doute remarquer.
A la fin de la musique , il buta à plusieurs reprises l'un des ses pieds mais elle ne disait mot , lui souriant toujours..

par **Missdaisy** Ven 14 Avr - 23:10

Daisy avait reconnu le jeune Gouverneur sur la piste de danse ou il évoluait avec sa cavalière avec beaucoup d'aisance et de grâce, un regard circulaire autour de la Salle et il s'avancait vers elle, elle lui sourit

Bonsoir Monsieur le Gouverneur, veuillez excuser mon retard, j'ai eu quelques soucis sur la route

Daisy sourit de nouveau tout en ajoutant un peu plus bas

J'avoue n'avoir pas vu la journée passer et être partie un peu en retard....euh beaucoup devrais je même dire et comble de malchance une ornière au milieu de la route a décidé de me retenir un court moment

Daisy balaya de nouveau la salle du regard

Dame Louise Leolan est vraiment une excellente musicienne...

par Louis-Oscar Ven 14 Avr - 23:31

La jeune femme, après les salutations d'usage, commença par s'excuser, en expliquant son retard...

Et Louis-Oscar, trop heureux de la savoir en un seul morceaux s'empressa de la rassurer:

Oh...
surtout de vous excusez pas Dame !
L'important, c'est que rien de fâcheux ne vous soit arrivé !

Et il pensa qu'il faudrait vraiment songer à l'entretien des routes...
Mais il y avait tant à faire déjà...

C'est un projet à mener de front avec le Conseil d’État ça...!
Pensa t'il ensuite, se demandant bien si sur cette Gouvernance, il pourrait encore le proposer...

Mais il n'était pas tant de refaire le Monde ...
Même en pensée...

D'autant que la charmante jeune femme faisait l'éloge de la musique jouée.

Oui, vous avez raison , je partage votre avis, Louise est vraiment talentueuse !

Mais peut-être voudriez vous, pour vous remettre de vos émotions, savourer un bon verre de vin..? ou gouter à quelques succulents mets que Rosalie, ma cuisinière au Domaine à préparé pour l'occasion...?
J'avoue que je suis bien tenté de m'approcher du buffet, maintenant que le Bal est lancé !

par Amaya Sam 15 Avr - 17:22

Mes pas suivaient bien la cadence de la musique, comme elle était bien guidée par les gestes de Monsieur Jamy. , elle sourit en pensant qu’ils dansaient comme s’il se connaissait depuis longtemps, sauf bien sur quelques mauvais pas qui de justesse évitaient ses pieds
Il était charmant, toujours une petite phrase, un mot doux et un compliment sur ma robe

Merci vous allez finir par me faire rougir mon cher !

La musique s’était terminée, ses pauvres petits pieds étaient douloureux sans aucun doute que ses souliers étaient trop petits ou peut être bien trop longtemps sans danser qui sait , il me suggérait de prendre un verre

Oui volontiers j’ai soif et de plus la chaleur cela fait du bien de danser mais se désaltérer n’est pas de refus

Ils se dirigèrent vers le buffet elle, évitait de crier un outch lorsqu’il lui écrasait un pied involontairement sûrement la fatigue

par Invité Sam 15 Avr - 21:38

La danse finie , il était temps d'aller se désaltérer un peu . N'oubliant pas de lacher la main de sa cavalière
quoiqu'il l'aurait bien gardée le temps d'aller vers le breuvage ..Craignant de la perdre quand ils se faufilèrent
entre les danseurs..
Arrivés au buffet , il prit deux verres d'un vin qu'il reconnut à la couleur claire et en proposa un à Amaya.

Taquinant un peu Amaya.. Mes pieds vont bien , vous ne me les avez pas trop écrasé...

Il hésita de nouveau à lui poser une autre question ..
La taverne ne ferme pas ce soir .. On pourrait dîner ensemble après le bal ??
Un bon plat préparé par Dame Rosalie ne se refuse pas .. Rajouta-t-il en riant ..

En portant son verre à la bouche .. il vit le Gouverneur en charmante compagnie
Il leva son verre dans sa direction comme pour attirer l'attention

par **Missdaisy** Sam 15 Avr - 22:01

Daisy sourit au Gouverneur, il était vraiment des plus charmant

Non, non rien de facheux, mai sil est vrai que je prendrais bien un petit remontant...

Daisy fit alors un pas vers le buffet, tout en sentant son estomac lui rappeler qu'elle avait omis de déjeuner

Oh votre cuisinière à préparé les mets, je la soupçonne excellente cuisinière si elle est à votre service, je gouterais volontiers ses préparations

par Louis-Oscar Dim 16 Avr - 11:12

Qu'il était plaisant ce visage toujours aimable et souriant, et Louis-Oscar s'inclina d'une une petite révérence, avant de lui proposer son bras.
Et bien, si vous me le permettez, laissez moi vous guider et vous proposer quelques unes de ces gourmandises qui ont ma préférence !

Et une fois devant le dit buffet, il repéra bien vite ce qu'il espérait y trouver.
Sur une assiette , il y déposa un petit assortiment salé et sucré, puis versa un peu de vin de Sancerre dans un verre, avant de présenter le tout, agrémenté de son sourire légendaire, à la charmante jeune femme :

Voici pour vous Dame !

Puis rapidement, tel un affamé qui chaparde, il garnit une seconde assiette, pour lui cette fois, et une fois son verre rempli, il le leva.

A ces festivités du Printemps de Bourges !
A ce Bal,
Et à Vous aussi !

Trois fois, leurs verres s'entrechoquèrent, et avec un sourire jusque dans les yeux, il ajouta:
Bon appétit Missdaisy!

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