Re: [RP] 121 Lieu-Dit Le Carroy Maréchaux - Résidence Sancerroise de Noah Dupuis

par Noah.Dupuis Jeu 1 Nov - 15:57

Je garda Louise dans mes bras quelques instants encore. Je sais que je pouvais le faire autant de fois que je le désirai étant donné que l'on vivait désormais ensemble mais ce soir cela semblait différent. Cette étreinte ne me paraissait pas être comme les habituelles.
J'étais avec Louise pour mon plus grand bonheur. Certes je ne mettais pas opposé à son mariage mais pas pour cela que je l'avais approuvé au fond de moi.
Mais tout cela est derrière nous maintenant.

Suite à ses dires je dessers mon étreinte, la regardant en souriant.

Avec plaisir. Puis sans qu'elle s'y attende je la porte dans mes bras l'embrasse tendrement. Que j'aimais ce bout de femme.
Continuant de l'embrasser je me dirige vers la porte de la maison, je monte les marches la tenant toujours dans mes bras avant de la déposer sur le lit, reprenant notre baiser que j'avais du abandonner un cours instant le temps de monter les marches et de franchir la porte de notre chambre.
Je pose mes mains de chaque côté de Louise, l'embrassant avec plus de passion
Durant la nuit nous oublions un instant la conversation précédente. Ce qui aurait pu être un malaise mais qui ne l'avait pas été car ma demande n'avait pas été préparé comme elle l'avait été avec Ambre. Elle avait été spontanée. N'est ce pas un signe ? Le signe que Louise était la femme qu'il me fallait depuis toujours ?

par Noah.Dupuis Jeu 22 Nov - 19:17

Vendredi 09 Novembre

Ma tendre Louise,

Ce n'est pas une lettre des plus joyeuses que je t'écris. Je sais que nous nous sommes séparés fachés.
Je suis parti alors que tu étais contre ma visite à ta soeur. Mais je ne pouvais ne pas aller la voir sachant ce que tu m'avais appris. Et je ne te cache pas que j'ai bien fais.
J'aurai préféré t'en parler de face à face. De vive voix. Car ce n'est pas une nouvelle que l'on apprend par lettre. Surtout venant de moi.
Mais n'étant pas à tes côtés, je n'ai pas d'autres choix.

C'est avec tristesse que je t'annonce le décès d'Ambre, dans la nuit du Jeudi 08 novembre et Vendredi 09 Novembre.
Son état était loin de s'être amélioré. Je n' ai rien pu faire pour elle. J'en suis plus qu'attristé car malgré ce qu'il s'était passé, j'ai eu un passé avec Ambre, alors c'est le coeur emplit de peine que je t'écris ces lignes.

J'aurai aimé qu'il y ai que cette triste nouvelle à t'apprendre. Malheureusement, ce n'est pas le cas.
Je suis allé voir ma mère afin de lui apprendre la nouvelle, mais aussi pour lui rendre visite. Et lorsque je suis arrivé chez elle, sa pâtisserie était fermée.
Un médecin était présent, m'apprenant qu'elle est tombé gravement malade depuis quelques jours mais qu'elle allait être soignée. Son état sera plus stable dans quelques jours. Je reste donc à son chevet mais je dois aussi m'occuper de l'enterrement de ta soeur.

C'est pour cela que je te demande une chose. Une seule.
Rejoins moi Louise. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de ton soutien, de ton amour dans cette période difficile.
Et j'aimerai être avec toi aussi car même si vous ne vous entendiez pas bien, c'était ta soeur, alors je ne pense pas que cela ne te fera rien.
Quitte le Berry Louise avec Thomas. Je sais que ton travail ne te donne pas beaucoup de temps. Mais la famille est tout aussi importante.

Je t'aime ma Louise. Viens à moi.

Ton Noah.

par **LouiseLamotte** Sam 24 Nov - 16:36

Le 20 Novembre 1658.

Personne n’est infaillible.
Moi pas plus qu’une autre. J’avais résisté a des situations extrêmes, survécu à une séquestration, survécu à un naufrage... Mais visiblement, survivre à la crève s’est avéré bien plus difficile.

Noah était parti. Il était parti rejoindre Ambre, en fin de vie, à Brest. Malgré le fait que je lui avais dit être contre, malgré le fait que je lui avais dit ne pas vouloir partir avec lui, il était parti laissant Thomas et moi ici.

Avant son départ, on s’est disputé. Je ne suis pas rentrée la nuit. J’ai tourné dans la ville et j’ai finis par aller me coucher au Bureau de la Maréchaussée.

Et en rentrant le lendemain soir, comme annoncé la veille, il était parti.
Mais ce soir là, je ne me suis pas sentie très bien. Je pensais au début que c’était dû au contre coup de la dispute et du fait qu’il était parti, mais la nuit, j’ai commencé à avoir très chaud et à avoir mal à la gorge. Le lendemain, quand Marie est arrivée, je ne pouvais pas me lever du lit.

Marie a fait appel à un médecin. C’était la grippe. La fièvre me fit perdre conscience durant plusieurs jours. Heureusement, Marie veilla sur moi et Lucile sur Thomas. Il était hors de question que Thomas m’approche. Tout fut mis en œuvre pour qu’il ne soit pas en contact avec la maladie.
Marie avait aussi fait prévenir la Maréchaussée de mon absence. J’ai donc passé plusieurs longues journées à agoniser dans mon lit et par miracle, je réussi à m’en sortir.

Cela fait plusieurs jours maintenant que je suis guérie, mais je peine à quitter le lit, me sentant toujours faible. Mais est-ce-qu’au fond, j’ai envie de le quitter ce lit ? Sans Noah qui n’était toujours pas revenu ?

On toque à la porte, c’est Marie qui m’apporte du courrier. Immédiatement en prenant la lettre, je reconnais l’écriture de Noah. Je regarde l’enveloppe, ne voulant pas l’ouvrir. S’il me quittait ? Si avoir revu Ambre l’avait fait retomber amoureux d’elle, qu’il c’était rendu compte de sa bêtise. Je regarde Marie et je lui tends la lettre :

- Lisez la. Je n’ai pas le courage, dites-moi à quoi je dois m’attendre. Dites moi si Noah va me quitter ou non.

Un peu surprise, elle prends la lettre, l’ouvre et commence à la lire. Je vois à la mine de son visage que ça n’augure rien de bon. Vraiment pas.

- Non, il ne vous quitte pas Madame Louise. Mais vous devriez la lire vous.

Elle me tends à nouveau la lettre, et je la lis alors.

Ma sœur était morte. Ambre était morte. Je me doutais que ça arriverait. Mais le lire est douloureux. Ambre et moi, nous étions comme chien et chat, nous n’avions jamais été proches, on a jamais eu d’amour fraternel malgré nos tentatives d’amélioration. Mais c’était ma grande sœur. Elle avait été un modèle, un exemple. Je n’avais jamais souhaité tout cela.
Je commence à pleurer. Noah avait raison. J’aurais dû y être. J’aurais dû être près d’elle. J’aurais dû être là bas à lui organiser des funérailles. C’était mon rôle. Il veut vivre avec des remords qu’avec des regrets. J’étais dans les regrets.

- Vous avez deux autres lettres, Madame.

Je prends les nouvelles lettres. Louis-Oscar et Victoria. Je soupire. Dire non à Victoria me peinait. J’avais une grande estime pour elle, j’avais toujours voulu travailler avec elle. Mais là, j’étais attendu ailleurs. Noah passait avant tout. Et il avait besoin de moi. Je ne l’abandonnerais pas à nouveau. Entre loin de lui me déchirait en deux.

- Marie, donnez-moi de quoi écrire. Et commencez à faire les malles. Nous déménageons à Brest. Emballez tous nos effets personnels à Noah, Thomas et moi. Les objets précieux aussi. La vaisselle... Couvrez tous les meubles d’un drap blanc. Embauchez du personnel pour aller plus vite, ils seront payés grassement.
Organisez notre départ en urgence. Marie, je vous laisse choisir... De nous accompagner ou non...

En quelques heures, la maison était en vrai chantier.
C’est ainsi que trois jours après, nous étions dans une voiture, Marie, Lucile, Thomas et moi, direction la Bretagne !

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