[RP Ouvert] Sur les bords de la Loire, non loin de Sancerre

par Louis-Oscar Lun 8 Mai - 19:05

En ce lieu, surtout par beau temps comme aujourd'hui, les bords de ce Fleuve souvent paresseux, est propice aux promenades romantiques.
Non loin de Saint Sature, et pas vraiment éloigné de Sancerre non plus...
En calèche, à cheval ou à pieds pour les courageux,, une invitation aux rêves assurée !

Mais prenez gardes tout de même ...!
Le Mal au Berry reste présent, et parfois, même ce sable si attirant devient mouvant...
Seuls les cœurs purs peuvent s'y aventurer, sans risquer de passer de Vie à Trépas...!

Et en ce jour ensoleillé, c'est un couple fort charmant qui s'en approcha...
Je me tais et vous laisse le découvrir...

Chaque instant de cette chevauchée fut pur bonheur, avec sa Bien Aimée blottie contre lui.
Même le temps était de la partie et les rayons du soleil semblaient les escorter.

Ulysse enchaînait si bien ses pas, que même au petit galop, ils semblaient bercés.
Puis, en approchant du lieu choisit, Louis-Oscar, encore Gouverneur du Berry pour quelques temps, dans un tendre murmure lui demanda:

Fermes tes jolis yeux s'il te plait...
Et sans tricher hein !
Ajouta t'il en dirigeant sa monture vers le bord de l'eau, avant de l'y arrêter.
Prête?
Demanda t'il encore, un sourire jusque dans ses yeux qui pétillaient d'impatience.

par **Saralyne** Lun 8 Mai - 22:25

Cette folle et inattendue chevauchée, débutée dans les rires et les sourires de deux coeurs retrouvés, redonnait à Saralyne l'élan nécessaire pour croire et espérer de nouveau.
Oh, pas de folles illusions non! Elle savait fort bien que ce que le Très Haut avait lié, nul ne pouvait le défaire... Mais partager du temps, ne serait ce qu'un peu, à ses côtés, lui suffisait.
Peut être cela ne serait il pas viable au fil du temps. Elle aviserait en temps voulu.
Pour l'heure, il fallait profiter, de chaque moment de retrouvailles volé. Voilà le credo de la belle désormais.

Leurs corps collés l'un contre l'autre lors de cette cavalcade, la Dame en Rouge se blottissait davantage dès qu'elle le pouvait, pour humer les effluves de son parfum. Le cahot des chemins, entrepris au galop, était le prétexte parfait! Pour lui éviter de tomber, il lui fallait bien trouver moyen de se raccrocher!
Futée la petite, pas vrai ?

Puis, de manière inattendue, il lui demanda de fermer les yeux. Comme à son habitude, elle aurait bien protesté mais...

- N'en profite pas pour me jouer une farce ou ma vengeance sera terrible!

Des éclats de rire suivirent cette fausse menace. Comment pourrait elle lui en vouloir bien longtemps et, surtout, au point de lui infliger quelconque mal ?
Aussi, fermant les yeux, à sa demande, elle se laissa guider, attendant son feu vert pour les rouvrir.

Tout ce temps, elle se cramponnait à lui, sentant le freinage de leur folle équipée, peu à peu...

- Oui... Prête!

Mais, prête à quoi, au juste ? Mystère! Seul Louis-Oscar en détenait les clés...

par Louis-Oscar Mar 9 Mai - 16:19

Des rires partagés, des sourires échangés, puis les yeux de Sara se fermèrent.
Louis-Oscar en profita, dès que sa Belle annonça être Prête, pour lui déposer un doux baiser au coin de ses lèvres, tout en lui murmurant:

Tu peux ouvrir tes yeux !
Et il l'entoura tendrement de ses deux bras, tandis qu'elle admirait la vue magnifique qui s'offrait à eux.

Les rayons du soleil se reflétaient sur l'eau, qui devenait miroir.
Tandis qu'une brise printanière aux senteurs florales caressait leurs visages.

Des bosquets aux teintes pastelles, abritaient des familles entières d’oiseaux qui berçaient de leurs chants, les oisillons affamés.

Et les églantiers où chacune des fleurs, de ce rose si pâle et nacré paraient ses branches, offrant leurs pétales au vent.
avant de les laisser retomber tels de légers flocons de neige.

Une barque semblait même les attendre, arrimée au ponton de bois.

Dame Nature les comblait, et l'émotion devant un tel paysage offert était grande.

Et si on mangeait..?
Lança alors Louis-Oscar avec un brin d'espièglerie dans sa voix.
Mais pour sa défense, même s'il brisait cette communion avec la beauté du lieu, il avait grand faim !

Ne bouge pas !
Dit il en se laissant glisser au bas de la monture.
Puis il tendit ses bras vers Sara, pour l'y recevoir tout en douceur, sans la quitter des yeux.
Bien évidemment la descente se fit au ralenti...
d'une part pour préserver la cheville encore meurtrie de sa Belle, et surtout, pour prolonger l'instant !
Quand leurs yeux sont liés, c'est qu'ils ont mille choses à se dire !

Tu choisis !
Notre déjeuner sur l'herbe ou sur l'eau ?
Demanda t'il encore, avec un sourire jusque dans sa voix.

par **Saralyne** Jeu 11 Mai - 10:21

Le lieu choisi était idyllique. Aussi, en ouvrant les yeux, Saralyne ne pût retenir un "oh" d'exclamation et d'émerveillement. Louis-Oscar avait tout prévu pour qu'ils puissent profiter, ne serait ce qu'un peu, d'un moment à eux... Et rien qu'à eux.
Chaque baiser, chaque étreinte ou geste volé, s'imprimait dans l'esprit et le coeur de la belle. Mais sa conscience ne cessait de la mettre en garde.
A trop succomber, elle perdrait irrémédiablement pied. La dernière fois qu'elle s'était éprise de quelqu'un, aussi fortement et profondément, elle avait fini par fuir avec la graine de leur amour au creux de ses entrailles. Et, à son retour, il ne demeurait que tristesse et désolation.

Aux côtés du Gouverneur, la situation était, déjà, amère. Dès le départ de leur relation. Etait il censé d'y croire ? Pouvait elle seulement fonder un espoir ?
En contemplant tout ce qu'il avait mis en oeuvre pour elle, ce jour là, son coeur se serra. Tout était perdu d'avance, les dés étaient pipés. Peu importe ce qu'ils entreprendraient... Ils étaient coincés. A jamais.
Au fond d'elle, elle le savait.

Alors, tandis qu'ils espérait une réponse pour préparer leur déjeuner sur le lieu choisi, le regard de la Dame en Rouge se voilait et se perdait à l'horizon, sur les eaux miroitantes de la Loire. Elle n'aurait pas la force de se battre et ne saurait pas demeurer dans l'ombre... Elle estimait valoir mieux que cela.

- Peux tu... Me ramener chez moi ?

La réponse était sans nul doute déconcertante pour le jeune homme. Aussi, avant qu'il ne réponde et proteste, elle ajouta, pour ne pas l'inquiéter à leur propre sujet :

- Je ne me sens pas très bien... Excuse moi...

En un sens, c'était le cas. Son esprit, trop préoccupé, ne saurait savourer correctement tel moment de complicité.
Elle pouvait l'aimer, c'était un fait. Mais jamais elle ne pourrait le dévoiler à la face du monde. Et ça... C'était compliqué. Pour l'heure, elle se sentait incapable d'assumer la charge de la "maîtresse"... Même s'il était, d'un côté, déjà trop tard.

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