[RP] Maison médicale de Bourges

par **WdeLhavilland** Lun 16 Jan - 18:41

Milaidie avait réussit d'avoir un bâtiment pour sa maison médicale, elle avait décidé d'y faire un tour pour se rendre compte de l'état du bâtiment.
Elle fait le tour, quelques petits travaux mineures sont à prévoir mais il fallait surtout un bon ménage. Entre la poussière, des planches un peu partout et des toiles d'araignées s'était irrespirable qu'elle avait du ouvrir les fenêtres lors de sa visite.

Très bien je vais pouvoir donner les clés au médecin W de Lhavilland pour qu'il puisse aménager cette endroit en fonction de ces besoins.

Mais avant je vais demander que l'on nettoie ses lieux.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:11

28 Octobre.

Wesley lui avait demander de revenir a la fin octobre.
Pour elle il y avait plus de doute du tout.
Anne avait prévenue Anthony du jour de la visite , il avait repris la gouvernance le temps des élections...l’ancien gouverneur n'avait pu finir son mandat...

C'est donc , une fois sortie du bureau qu'elle se rendis chez Wesley.
Anthony devrait arriver dans peu de temps.

Leurs vies avec des hauts et des bas , comme beaucoup de couples ...mais ils s'aiment vraiment .
Anne passa sa main sur son ventre , légèrement arrondie .
Cela ne se voyait pas encore trop au vus des robes.

Elle entra et sourit a Églantine , la femme qui l'avait accueillit la première fois.
Elle lui indiquât une place pour attendre Wesley.

Anne regarda vers la porte pour voir si Anthony arrivait.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:13

Le 28 Octobre.

Anthony passa chez lui afin de congédier la nounou qu'il avait engagé pour s'occuper de sa fille
lorsqu'il n'était pas chez lui.
Elle s'appelait Lucie, ne voulant pas d'hommes pour s'occuper de sa fille, et il l'emmena avec lui retrouver
Anne. Il ne lui avait pas dis qu'il viendrait avec Adaline, mais c'était logique non ?

Il entra dans le cabinet saluant la jeune femme avant de prendre place aux côtés d'Anne, Adaline sur la chaise voisine.

Nous ne sommes pas trop en retard ?

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:16

La fillette avait passé la journée avec Lucie. Elle est gentille Lucie.
Elle lui fait des gâteaux en plus ! Elle jouait aussi avec elle et elle la coiffait.
Mais aujourd'hui, elle accompagnait son papa après son travail retrouver Anne
chez le docteur. Adaline aime pas les docteurs. Ils donnent des médicaments pas bon.

Son père rentrait à chaque fois dès sa journée de travail terminé, et biensur elle
avait eu droit au traditionnel discours qu'elle commençait à connaître par cœur.

Tu reste calme et tu te tiens tranquille.

Elle y avait droit à chaque fois. Elle qui était toujours si sage ...
Elle avait prit son nounours en peluche que son papa lui avait trouvé. Depuis elle ne le quittait plus. Et pourtant
elle avait eu du mal à lui faire acheter. En fait il en avait eu marre de l'entendre brailler qu'elle avait finit
par réussir à l'avoir. Leurs débuts ont été plus que difficile, mais plus les jours passaient plus les choses s'amélioraient.

Sa petite main dans celle de son père, elle le suit dans le cabinet où Anne était déjà là.
Elle escale la chaise à côté de son papa, bougeant ses jambes, attendant le docteur. Sagement.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:18

Vendredi 28 octobre 1656

Ma bonne Eglantine avait comme tous les matins, renouvelé les fleurs qu’elle cueillait dans ses champs avant de venir au cabinet médical. Une touche florale qui égayait un peu partout dans les pièces plutôt austères de la Maison médicale et ne parlons point de ses petites friandises et pâtisseries qu’elle concoctait maison avec café, thé et chocolat pour les personnes qui venaient consulter.

Ce jour-là, elle reçut la charmante dame qui était venue déjà consulter le Docteur De Lhavilland puis ce fut un monsieur fort bien vêtu avec une magnifique enfant. Elle leurs offrit un gracieux sourire ainsi qu’une gracieuse petite révérence qui n’avait plus rien à voir avec ses premières révérences catastrophiques de ses débuts. Heureuse de savoir enfin recevoir le beau monde qui venait consulter le docteur. Puis elle alla avertir comme à l’accoutumée, le médecin en son bureau. Elle frappa et entra. Levant le regard sur Eglantine.

- Oui, Eglantine !

- Une dame accompagnée d’un monsieur et d’une fillette attendent pour que vous les receviez.

- Vous a-t-elle donné son nom ?

- Euh… Non ! Docteur ! Mais je l’ai reconnue car cette dame est venue vous voir, il n’y a pas très longtemps.

- Ah ! Oui, je crois savoir qui c’est ? Faites les entrer, je vous prie.

Eglantine sortit aussitôt du bureau dans un tourbillon de jupons, laissant la porte ouverte derrière elle. Se rappelant qu’Anne devait revenir le voir à la fin du mois d’octobre. Je posais ma plume, fermais le chapeau de l’encrier puis refermais le dossier sur lequel je travaillais pour les recevoir. Je me levais de mon fauteuil pour les accueillir sur la pas de la porte.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:22

28 Octobre .

Elle attendis pas longtemps avant que Anthony entre avec Adaline.
Un sourire pour les accueillir.

Non vous n'êtes pas en retard , je suis contente que Adaline soi venue avec toi.
Puis Eglantine , alla prévenir Wesley , qui les invita a entrer.

Elle se leva et sourit a Wesley.Oui , elle était contente que Anthony soi venue avec elle.

Bonjour Wesley , Je viens comme prévue avec le père du bébé , Anthony.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:24

Sourire au lèvres, j'incline la tête pour les saluer à leur passage dans le bureau.

Bonjour et mes hommages, Anne ! Monsieur le Gouverneur, Mademoiselle ! Je vous en prie, veuillez prendre place !

Les invitant par une gestuelle de la main à s'asseoir sur les deux uniques fauteuils face au bureau puis j'approchais une chaise près des fauteuils pour la fillette. Je prenais le dossier médical d'Anne dans l'armoire avant de m'asseoir à mon tour derrière le bureau. J'ouvrais le dossier, jetant un coup d'œil rapide à sa fiche médicale avant de lever le regard sur Anne, en premier.

Anne, vous êtes venue en famille et j'en suis fort ravi et je vois que vous avez tenue votre parole.

Puis mes yeux se posèrent sur Anthony.

Monsieur le Gouverneur, je suis enchanté de vous connaître. Comme vous devez le savoir, Anne est assez voire fort discrète mais maintenant, je puis mettre un nom et un visage sur le mystérieux père de l'enfant.

Et cette charmante enfant, c'est votre fille, Monsieur le Gouverneur ?

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:26

Ils n'attendirent pas longtemps que le médecin les firent entrer dans son bureau.

Bonjour Monsieur DeLhavilland.

Anthony le salue puis prend place entre Anne et Adaline. Wesley resta silencieux le temps qu'il prenne le dossier
d'Anne, puis il posa son regard sur Anthony.

De même. Oui je le sais que trop bien. Il lui sourit amusé lorsqu'il emploi le terme " mystérieux". Il ne pensa pas être un mystère ..

Il regarde Adaline qui pour sa plus grande joie était resté calme. En espérant que ça dur. Car elle tient de son père
pour son fort caractère.

Oui je vous présente Adaline, ma fille.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:29

La fillette suit les grands jusque dans le bureau du docteur qu'elle salue.

Bonjour.

Elle lui sourit timidement puis s'installe à côté de son papa. Le docteur demande si c'est la fille d'Anthony.
Balançant ses jambes, comme elle a l'habitude de faire lorsqu'elle est assise elle ajoute
en direction du docteur.

Oui c'est mon papa.
Mais avant c'était pas mon papa. Car avant c'était un méchant monsieur.
Avant j'vivais pas chez mon papa. J'étais un peu chez Ambre mais avant j'vivais toute seule, car j'suis grande.
Pi avant j'avais pas de papa.

Mais maintenant c'est mon papa car on lui a dit que j'étais sa fille. Mais avant y savait pas et moi non pu.

Et y m'a acheté mon nounours. Dit elle tout en montrant son ours en peluche.
Puis elle se taie. Elle peut être bavouse quand elle veut la petiote.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:34

28 Octobre

Les présentations étaient faite .
Adaline avait pas la langue dans sa poche.Elle adorait cette petite.

Puis elle regarda Wesley.

Vous m'aviez demander de venir en fin de mois , pour la confirmation de la grossesse.

Et pendant que j'y pense , le mois prochain je fait revenir Nicolas et un garde l’emmènera directement au camps , car Anthony ne veut pas que j'y mette les pieds dans mon état , ce qui est normal.
Je vous demanderai de prendre soin de lui , il est toujours aussi faible et cela m 'inquiète.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:35

Le 28 octobre

Le Gouverneur me présenta sa fille.

Adaline, très jolie prénom pour une bien belle jeune fille.

Puis toute seule comme une grande, elle s’exprima avec les mots des enfants de son âge, disant que son papa n’était point son papa avant mais qu’il était devenu son papa après jusqu’à même me présenter son ours en peluche.

Regardant la fillette, je lui souris.

C’est vrai, il est très beau aussi ton nounours et dis-moi, aimerais-tu goûter aux bonnes pâtisseries de Dame Eglantine ?

Pensant qu’Eglantine avait déjà préparé son plateau de boissons et de confiseries pour la fillette et ses parents. Puis Anne prit la parole.

En effet, Anne ! Le troisième mois devrait être concluant sur l’état de grossesse et nous allons le savoir rapidement. Un simple examen de palpation de votre abdomen nous le confirmera.

En ce qui concerne le retour de votre fils Nicolas, prévenez-moi dès qu’il sera au camp. Je m’y rendrais et l’ausculterais moi-même. N’ayez crainte, Anne, je prendrais bien soin de lui.

Par contre le mot « faible » m’interpella.

Anne, voulez-vous préciser votre pensée ? Qu’entendez-vous par « il est toujours aussi faible ? » Aurait-il une santé fragile ?

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:37

Elle laissa Adaline se présenter, comme elle sais si bien faire.Un sourire au lèvres.

Oui ,je vous ferai prévenir aussitôt qu'il sera au camps.
Depuis sa maladie il reste faible, non avant il avait une forte santé , nous marchions des heures au bord de la mer , il faisait du poney...cela reviendras peu etre une fois qu'il sera a mes coté , il me manque aussi..
Je veut croire que cela n 'est que ça...qu'il ne couve pas autre chose.
Le garde qui l'a vu , m'a informer qu'il ne sourit plus et qu'il se fatigue vite...

Oui , le troisième mois ...vous pouvez dire si vous entendez un coeur ou deux ?

Elle regarda en souriant Anthony ...mais elle le sentait elle même , un seul enfant était en son sein.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:39

Anthony lève les yeux au ciel. Voilà qu'Adaline part dans un récit. Il ne s'attendait vraiment pas à
cela. C'est sur que les choses n'avaient pas était très évidente. Du jour au lendemain il se retrouva
avec une fille, et pas des plus sage dit en passant.
Son regard alla du nounours, à sa fille puis à Wesley qui lui parla de pâtisserie. Goulu comme elle est, il ne peut imaginer
Adaline refuser des pâtisseries.

Il laissa Anne discuter avec le médecin. Elle lui parla de son fils Nicolas, qu'Anthony ne voyait jamais pour cause
d'être à des kilomètres d'eux pour le moment. Il ne voulait pas qu'Anne aille au camp, il avait était ferme à ce sujet.
Il n'avait jamais tissé de lien avec Nicolas, il n'était pas son fils, alors il était encore difficile pour lui
de reconnaitre sa présence. Anne allait devoir être patiente. Très patiente.

D'un coup Anne parla d'un ou deux coeurs.

Deux ? Ce qui ferait quatre enfants à la maison ? Ah non ! Il lui sourit mais il ne se voyait vraiment pas
courir après quatre enfants chez eux. Adaline lui fait déjà assez de misère comme ça ...

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:41

La fillette sourit au docteur. Il semble gentil celui la.
En plus il lui dit qu'elle a un joli prénom. C'est vrai qu'il est joli son prénom. Comme elle !

Méci.

Ses yeux pétillent de joie lorsqu'il parla de pâtisseries.

Oui zaime bien les pâtisseries. Mon papa il m'en donne pas souvent.

Voilà qu'elle se plaint maintenant !
Elle n'écoute pas les grands, après tout leur conversation elle s'en moque, elle, elle veut juste les pâtisseries.

par **WdeLhavilland** Mer 8 Fév - 16:42

La fillette n’avait point sa langue dans sa poche, je la trouvais fort attachante avec son petit air espiègle et comme on disait que la vérité sortait toujours de la bouche des enfants, elle ne ménageait guère son papa. Avec un petit sourire amusé sur les lèvres, je jetais un petit coup d’œil complice à Anthony.

Eh bien, jeune fille, voilà que nous sommes deux à être très gourmands. J’aime beaucoup les pâtisseries tout comme toi et celles de Dame Eglantine sont tellement exquises qu’on en mangerait jusqu’à s’en faire péter la panse.

Lui disais-je d’un air jovial quand le plateau de friandises et de boissons chaudes apportait par Eglantine, arrivait sur une desserte à proximité du bureau. Puis elle repartit dans un tourbillon de jupons tout en refermant la porte derrière elle. Je le levais pour faire le service tout en regardant Anne et Anthony.

Que désirez-vous boire ? Thé, café, chocolat, orangeade ou citronnade ? Voulez-vous également une part de gâteau ?

J’étais prêt à me servir une tasse de café, regardant avec envie les parts de gâteaux au chocolat et de la tarte aux pommes qui trônaient dans leur assiette respective. Je préparais deux parts de chacun des gâteaux dans une assiette à dessert et la présentais avec une cuillère à Adaline.

Voilà, jeune fille, goûte et apprécie ces délicieuses friandises et tu me diras ce que tu en penses.

Ma tasse à la main, je buvais quelques gorgées de café avant de la reposer sur le bureau pour continuer le fils de la conversation. Je répondis à Anne.

D’accord, je vois et saviez-vous quel genre de maladie aurait-il contractée pour qu’il se sente toujours affaibli et fatigué autant à son âge ? Aurait-il déjà vu un médecin pour cela et quel a été son diagnostic ?

Je souriais au couple lorsque Anne parla à propos d’un ou deux cœurs et la remarque surprise d'Anthony au sujet d'éventuel jumeaux.

Eh bien, nous allons le savoir tout de suite. Si vous voulez me suivre jusqu’à la salle de consultation.

par **Victoria** Jeu 16 Fév - 10:06

16 février 1657 - C'est un homme de confiance de Victoria qui vient remettre un pli privé et confidentiel au Cabinet médical du Docteur de Lhavilland.

Pli personnel et confidentiel

De Victoria du Chesnay-Taillandier
au Docteur Wesley de Lhavilland

Palais Jacques Cœur le 16 février de l'An de grâce 1657

Monsieur,

J'ai besoin de votre savoir et de votre avis au sujet de ma santé. Aussi, je souhaite vous recevoir au Palais Jacques-Coeur dès ce jour.
Ce pli fera office de laisser-passer et l'on vous conduira jusqu'à mes appartements.

Je vous attends dès aujourd’hui à l'heure qui vous conviendra.

Que le Très Haut vous garde.

par **WdeLhavilland** Mer 22 Fév - 18:24

Je sortais du bureau quand Eglantine m’interpela au passage, tenant un pli du bout des doigts qu’elle agitait avec frénésie.

- Docteur, j’ai un pli pour vous et en plus, il est fermé par un cachet de cire rouge. Il m’a été remis par un homme très bien de sa personne et fort courtois.

- Merci Eglantine, voulez-vous m’apporter une tasse de café, s’il-vous-plait ?

Je m’asseyais pour lire le contenu de la missive. Tout d’abord, je regardais le sceau de cire et la qualité du papier. Cela venait de la Couronne et je fus surpris d’autant plus par son contenu. Dame Victoria me faisait mander auprès d’elle, aujourd’hui même, au Palais Jacques Cœur pour raison de santé.

L’instant d’après, la tasse de café chaud arriva sur mon bureau. Je prenais plaisir à le boire avant de me lever pour me rendre jusqu’au Palais.

par **AmbreDupuis** Dim 2 Avr - 16:06

Suite du RP commencé à la Cathédrale de Bourges...

Lundi 20 Février 1657

Ambre accompagnée de Requiem passa la porte de la Maison Médicale de Bourges.
La chaleur des lieux trancha encore avec le froid de l’extérieur.
Au fil du temps, Wesley avait fait de cette grande bâtisse un endroit tout de même assez chaleureux.

Elle espérait vraiment que le médecin serait disponible pour recevoir Requiem et elle espérait encore plus que la toux de ce dernier n’était pas grave, soignable et... Non contagieuse.

Sinon, la suite allait être moins marrante pour elle et elle doute que son mari apprécie qu’elle tombe malade, risquant sa vie, pour sauver celle d’un autre. Mais jamais elle ne regretterait la main qu’elle avait tendue à Requiem. Qu’on le comprenne ou non, c’était ainsi.

Elle attendit dans l’entrée que quelqu’un vienne les accueillir, sans doute l’infirmière qui travaillait également ici. Voyant des chaises non loin d’eux, elle dit d’une voix douce à Requiem, qui était sans doute un peu faible :

- Vous pouvez vous asseoir, en attendant.

par **WdeLhavilland** Sam 8 Avr - 18:39

Eglantine entendit la porte s'ouvrir et s'empressa d'aller accueillir les personnes qui venaient consulter le médecin. Reconnaissant la Dame, elle arbora un magnifique sourire tout en faisant une révérence des plus appliquées puis d'un geste gracieux lui présenta les chaises de la salle d'attente.

Bonjour, Madame Dupuis, Monsieur, si vous voulez bien patienter dans la salle d'attente, je vais prévenir le Docteur De Lhavilland.

Eglantine tapa à la porte et entra. Elle l'informa que Ambre et un monsieur venaient d'arriver. Elle ressortit aussitôt du bureau en laissant la porte ouverte.

Madame Dupuis, Monsieur, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre, le Docteur va vous recevoir.

Eglantine les précéda jusqu'à la porte du bureau puis s'effaça pour leurs laisser le passage.

par **AmbreDupuis** Sam 8 Avr - 23:15

Rapidement, une femme vint à leur rencontre. Ambre sourit à Eglantine, qu'elle avait déjà rencontrée quelques mois avant. Elle lui adressa un grand sourire :

- Bonjour Eglantine ! Merci beaucoup !

Très efficace, comme toujours. Wesley savait bien s'entourer. A peine peut-elle le temps de s'asseoir aux côtés de Requiem, qu'elle était déjà de retour.

Ambre se releva donc, vérifiant que Requiem en faisait de même et suivie l'infirmière. La porte du Bureau était ouverte et Eglantine les laisse entrer.

Elle sourit à Wesley, contente de le revoir :

- Bonjour Docteur ! Comment allez-vous ?

par Requiem Lun 10 Avr - 8:08

Toussant et grelottant, Requiem fit les quelques dizaines de mètres qui séparaient la Cathédrale de la maison médicale en suivant la Religieuse qui avait tout d'un ange. Il avait jugé plus sage de suivre ses conseils. Avec sa douce persuasion, il était difficile de résister à cette soeur étrange. Dans la rue le froid le pinça à nouveau avec violence, il avait oublié sa méchanceté lorsqu'il était à l'abri dans la petite pièce jouxtant la cathédrale. Il faisait un froid sec à ne pas laisser son pire ennemi à la porte, Requiem n'aurait pas tenu la journée, surtout affaibli comme il l'était.
La maison médicale ronronnait sous une douce chaleur. Comme un enfant suivant sa mère, Requiem suivit Soeur Ambre sans trop savoir où il était. La fièvre empêchait son cerveau de fonctionner, il vit une magnifique demeure, nota un nom joli, Eglantine, et se retrouva dans un bureau cossu qui devait être celui du médecin-chef.
Ambre salua joyeusement la maisonnée, elle semblait connaître tout le monde. Requiem, sans dire un mot, resta dans son ombre toute embaumée de parfums subtiles.

par **WdeLhavilland** Dim 16 Avr - 18:54

Je me levais de mon fauteuil pour accueillir chaleureusement Ambre et un jeune homme qui avait l'air de ne point aller. Avec un large sourire et un geste gracieux de la main, je les invitais à s'installer dans les fauteuils face à mon bureau.

Mon bonjour et mes hommages, Ambre, Monsieur ! Je vous en prie, prenez place.

Une fois bien installés, je regardais Ambre puis le jeune homme.

Je vais bien, je vous remercie et je suis content de vous voir en pleine forme. Par contre, le jeune homme a l'air d'être bien souffrant, que lui arrive-t-il donc, Ambre ?

par **AmbreDupuis** Dim 16 Avr - 20:32

Plus les minutes passaient, plus Requiem semblait aller mal. Ambre n'avait jamais été aussi heureuse que Wesley soit présent. Quoi que, réflexion faite, lorsqu'elle avait accouché, elle avait été tout aussi heureuse qu'il soit là. Même si elle n'avait pas été des plus sympathiques. Mais c'était déjà du passé !

Elle prit place sur un des sièges indiqués par Wesley et répondit :

- Oui en effet. J'ai retrouvé Monsieur Requiem sur le parvis de la Cathédrale, où il avait élu domicile depuis quelques jours. J'ai l'habitude que des...

Elle n'osait pas dire mendiants, mot qui sonnait si péjoratif pour elle, devant Requiem :

- ... Des pauvres hommes ou femmes cherchant à se faire aider, mais en général, ils ne restent pas bien longtemps. Mais Requiem n'a pas bougé. J'ai vu qu'il n'allait pas vraiment bien, qu'il toussait beaucoup, alors je l'ai fait entrer dans le Presbytère, au chaud. Je lui ai donné une couverture, du pain et deux infusions de thym et de réglisse pour sa toux. Je tiens cela de ma grand-mère.
Mais un avis médical me semble tout à fait justifié, car son état se dégrade de minute en minute. Je crois qu'il est resté beaucoup trop longtemps dans le froid.

par Requiem Jeu 20 Avr - 9:53

Le pauvre Requiem avait du mal à parler, il avança cahin-caha dans le cabinet du docteur et après avoir toussé il put enfin à dire :
Sauvez-moi docteur ! Je crois bien avoir attrapé tout ce qui peut s'attraper dans ce monde. Sans ce bel ange déguisé en religieuse, je serais désormais bien au chaud en train de rôtir dans les marmites du Diable ! ... je lui dois une fière chandelle.
Il ouvrit sa chemise, malgré la chaleur ambiante il grelottait encore. Il avait de la fièvre :
Ce que la soeur m'a donné m'a fait beaucoup de bien. Mais ça ne suffit pas. je ne comprends pas ce qui m'arrive, c'est la première fois que je suis malade comme ça.
Une inquiétude se lit sur son visage :
Mais rassurez-moi Docteur. J'espère que je ne suis pas contagieux. Je m'en voudrai éternellement si jamais j'ai refilé mes pécoles à cette Ambre si sainte.

A nouveau il toussa, la tête lui tournait, il se cramponna au premier objet trouvé pour ne pas tomber dans les pommes.

par **WdeLhavilland** Jeu 27 Avr - 18:35

J'écoutais d'une oreille attentive tout en acquiesçant de la tête sur les propos d'Ambre au sujet du jeune homme. Je lui souriais pour lui répondre.

En effet, l'association du thym et de la réglisse pour apaiser la toux est fort efficace, Ambre.

Puis le jeune homme prit la parole.

Certes, Monsieur Requiem, sans Sœur Ambre, notre ange gardien à tous, rien ne serait pareil sans sa bonté, sa générosité et sa gentillesse et elle a très bien fait de vous avoir amené à la Maison médicale.

Bien, Monsieur Requiem, je vous demanderais de me suivre jusqu'à la salle de consultation pour que je puisse vous examiner.

Je me levais de mon fauteuil et d'un geste de la main, je faisais signe au jeune homme de me suivre. Arrivés dans la pièce, je me retournais vers lui.

Si vous voulez bien vous mettre torse nu et vous asseoir sur la table d'examen face à moi, s'il vous plait !

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