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[La société française au 17ème siècle]

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Message par Victoria Lun 2 Jan - 15:10

La société française au 17ème siècle

L'Histoire de France au XVIIe siècle est marquée par l'apogée du pouvoir royal, qui devient absolu.
Cette période est marquée, en Europe, par la guerre de Trente Ans (1618-1648), et par un ensemble d'autres guerres par lesquelles les rois ou princes des différents pays cherchent à détrôner les rois étrangers afin de récupérer un maximum de pouvoir.

Mais c'est aussi une période de très grands changements du point de vue culturel. La culture française rayonne en Europe, dans tous les domaines, appuyée par la création d'Académies : la littérature, les arts, les sciences. Le français est confirmé comme la langue des grands écrivains (Molière, Corneille…). La peinture, la sculpture, l'architecture, et la musique sont florissantes. Les scientifiques français tiennent une place très importante en Europe (astronomie, mathématiques, physique, optique), avec Fermat, Pascal, Descartes.

Les artistes et les intellectuels français sont alors au cœur des réseaux culturels européens.

C'est la raison pour laquelle le XVIIe siècle est quelquefois appelé en France le Grand Siècle.

A l’époque il y avait deux modèles, la dignité de la fonction et la richesse. Dès le XVIIème la mobilité sociale existait malgré des cadres restrictifs même s’il ne s’agissait alors que de corrections à la marge.

Une société d’ordres ou de classes ?

Sous l’Ancien Régime, cette société était perçue par sa hiérarchie d’ordres, ou des états, qui a un fondement religieux. Elle fut créée dès le Xème siècle par le moine Adalbéron de Laon, à l’origine basée sur les noms latins : les oratores, les bellatores et les laboratores.
Le maintien de cette vision s’explique car il s’agissait d’un ordre naturel créé par Le Très-Haut, la première place étant naturellement accordée au clergé en raison de sa position intermédiaire entre les hommes et Le Très-Haut, la deuxième place à la noblesse car celle-ci est au service de Le Très-Haut et du roi, et la troisième place au Tiers Etats, composite sans unité si ce n’est qu’ils doivent travailler.

Au XVIIème, les officiers peuvent être à la lisière du second ordre selon les juristes car ils sont au service du Roi, mais il est hors de questions d’y mettre les commerçants même s’ils occupent une place supérieur dans le Tiers Etat, qui reste néanmoins inférieure à celle des maîtres artisans des corporations.
Dans ce classement il y a un net rapport avec l’activité, plus il s’agit d’une activité physique, plus on est mal considéré (comme par exemple le portefaix), au contraire plus il s’agit d’une activité intellectuelle, plus on est alors considéré.

Peu à peu, le respect va aussi s’inspirer à la propriété mobilière, la propriété foncière qui devient une manière de franchir cette classe.
Ce n’est qu’avec le renforcement de l’état royal, pour des raisons financières, que l’argent va devenir un acteur, le surclassement des professions financières pouvant, avec l’accord royal, permettre les unions matrimoniales avec le second ordre.

Au XVIIème, il va falloir laisser davantage de place à l’argent, malgré le fait que le roi tient à la stabilité de la société, celui-ci accorde la vénalité des offices, renforçant ainsi la mobilité, en 1604, grâce à la réflexion de Paulet qui vendra son idée à Sully (d’où le nom de Paulette pour la charge d’1/60ème de l’office qu’il faut payer annuellement pour que celle-ci soit transmissible)

La noblesse traditionnelle est protégée par le roi, qui tolère désormais plus de choses, certaines tâches mécaniques (métallurgie, verrerie), ou de grand commerce n’entraine plus la dérogeance (perte de sa qualité de noblesse).


Au XVIIe siècle la France était le pays le plus peuplé d'Europe, passant de 15 à 25 millions d'habitants.
Mais il faut néanmoins bien distinguer entre le XVIIe siècle, période de misère, de famines, de guerres et d'épidémies (pestes) et le XVIIIe plus agréable, sans guerre ni grandes catastrophes qui permit un net enrichissement du pays.


Les différentes classes sociales

-I- Le clergé (voir fiche sur la religion en France au 17ème siècle)


-II- La noblesse

Elle se caractérise par ses seigneuries (Michel Eyquem, seigneur de Montaigne devient ainsi Michel Eyquem de Montaigne et même Michel de Montaigne. La particule "de" est le signe visible et officiel de la noblesse. Dans sa seigneurie, le noble a un château et reçoit les droits féodaux de ses paysans.
La noblesse se veut riche, mais elle n'a pas le droit de travailler de ses mains, sous peine de déroger. Elle ne doit ni se fatiguer ni obéir à un patron autre que le roi.
Elle se veut puissante puisque elle seule reçoit du roi les privilèges des hautes fonctions politiques, administratives, militaires et religieuses.

On distingue :

la haute noblesse, vivant à la cour, très riche et très puissante (Condé - Rohan - Polignac - Lamballe - Conti ) généralement "frondeuse" et très avide de pouvoirs, même au détriment du roi. C'est ce qui a créé des troubles à la mort d'Henri IV et de Louis XIII et des intrigues au XVIII siècle.

la noblesse "crottée" de province, est pauvre et cupide.

On distingue :

la noblesse d'épée, ancienne, très portée sur le métier des armes
la noblesse de robe, plus récente surtout portée sur la magistrature, les cours de justice (Parlements) et l'administration.

On distingue:

les ducs
les comtes
les marquis
les barons

L’unité de la noblesse vient de la prétention qui les définit comme la fraction supérieure de la société se distinguant de la roture par la Vertu, par l’Honneur, ce qui conforte leur attitude à servir au sein de l’administration royale ou de commander l’armée.

La vertu est transmise par la semence mâle, plus la noblesse est ancienne, plus le prestige est grand, plus il est nécessaire de défendre son Honneur. La noblesse est supérieure, il faut donc de la force physique, être courageux et se confronter ainsi à la mort pour le service de Le Très-Haut ou le service du Roi.

Cette noblesse va subir de nombreuses pertes, la peste ne les épargnera pas, mais il y aura également de nombreuses morts au combat, d’où le problème du renouvellement de la noblesse qui se posera (en Angleterre, le choix va au non renouvellement de la noblesse).

La première façon, en France, le roi peut anoblir quelqu’un, notamment suite à un combat héroïque. La seconde voie est l’agrégation lente des roturiers les plus aisés sur trois générations. La troisième est immédiate, par l’achat d’un office anoblissant ou d’une terre noble, mais seulement si l’on adopte un mode de vie noble.

Au XVIIème siècle, sous Louis XIV, il faudra désormais attendre trois générations afin que la troisième voie ne puisse s’effectuer, mais il existe différentes vitesses d’attente pour un office anoblissant. L’achat d’une charge au service du roi, le secrétaire du roi, la « savonnette au vilain », accorde la noblesse après vingt ans, alors que pour toute charge inférieure il faut deux générations (deux fois vingt ans) de service pour que l’anoblissement ait lieux.

De même Louis XIV va faire une chasse à l’usurpation, soutenu par la noblesse d’épée mais aussi la noblesse de robe ! En effet les magistrats vont soutenir cette politique afin de protéger leurs intérêts personnels.

Cela a pour conséquences une déchéance sociale pour les hobereaux, ancienne noblesse, désargentée, qui se retrouve obligée de travailler pour subvenir à ses besoins, elle est déconsidérée par la roture car elle lui est proche, mais surtout par le reste de la noblesse.
Cela entraîne également une réduction du nombre de la noblesse, sous Louis XIV elle ne représente qu’un ou deux pourcent de la population.

Mais cela n’a pas mis fin à sa diversité, bien que 15% encore sont dans la carrière des armes, au « service de Mars », il y a un renforcement de la carrière administrative, « de bureau ».
Cela entraîner des dynasties au service du royaume, surtout de la part de la noblesse de robe, mieux éduquées, que l’on retrouve encore parfois dans les gouvernements contemporains.
Ces acteurs récents vont très vite rentrer en concurrence avec la noblesse ancienne, et même la dominer. Le duc de Saint-Simon, Grand du Royaume, déclarera « nous sommes tombés dans le règne de la vile bourgeoisie ».

Il y a cinq strates au sein de la noblesse :
- Les Grands du Royaume, on en compte une dizaine, il s’agit des Princes du Sang, des Princes étrangers, des Ducs et Pairs du Royaume (ancienne élite). Ils bénéficient de tous les honneurs de la cours (tous doivent s’incliner devant eux), ils peuvent siéger au conseil du roi, ils ont généralement de bons revenus car la gouvernance des provinces leur est confiée (même s’ils ne s’y rendent pas) et ils ont facilement accès aux plus hautes charges militaires, comme celle de Maréchal de France.
- La Noblesse seconde, il s’agit des grands lignages provinciaux, possédant la gloire militaire, ils ont parfois des rapports matrimoniaux avec les Grands, mais ils sont de plus en plus concurrencés par la noblesse suivante :
- La Noblesse de Robe, aux revenus souvent supérieurs à la Noblesse seconde, leur niveau culturel l’est également, voir parfois supérieur à certains Grands du Royaume.
- Les gentilshommes, sont des nobles qui restent en Province et ne vont que rarement à la cours, lorsque c’est le cas, ils le font savoir. Ils sont néanmoins très influent localement.
- Les Hobereaux, dont la classification nobiliaire est en chute libre.



-III- La bourgeoisie

C'est une classe de citadins qui vivaient dans les bourgs. Elle est riche.

Les bourgeois travaillent beaucoup même s'ils refusent les métiers "vils" et pénibles. Généralement ils préfèrent le droit, l'administration et la justice aux métiers du commerce et de l'industrie.
Ils adorent posséder des terres et sont très ambitieux pour dominer les paysans, le peuple des villes mais aussi l'Etat au détriment de la noblesse qu'ils jalousent et qu'ils critiquent pour son inutilité et sa cupidité. Les petits propriétaires fonciers représentent la base même de la société française et en seront toujours l'idéal.
Elle pose problème à l’historiographie en raison de sa définition vague. Ce définit comme bourgeois ceux dont l’opulence les dégage du populaire des villes, et par leur désir d’ascension sociale.
Il y a quatre modèles de bourgeois :
- La Bourgeoisie administrative : la mieux intégrée à la monarchie (officier de la judicature, magistrats, parlement), elle fréquente de plus en plus la noblesse de robe. On peut également y ajouter les procureurs, les greffiers, les avocats et universitaires. Ils restent capables d’affronter les crises, mais ils n’ont pas d’opportunité d’ascension.
- La Bourgeoisie des finances : peu considérée en raison de la morale chrétienne, ces officiers des finances vont peu à peu se dégager de cette critique durant le XVIIème siècle en agissant directement auprès du Roi de part leur richesse.
- La Bourgeoisie marchande : d’une grande complexité interne et en pleine évolution, c’est à cette époque que se développe les commerces internationaux. Par ordre d’importance, il s’agit des grands marchands internationaux, des marchands vendant leurs produits au sein de plusieurs provinces, des marchands vendant leur produit au sein d’une province, et enfin des petits détaillants vendant les produits de luxe (sucre, épice).
- La Bourgeoisie propriétaire, les rentiers : ils vivent des revenus de leur propriété en campagne, ou encaisse des loyers en louant en ville. Ils peuvent également vivrent des placements de leur argent.

Plus on approche de la fin du siècle, plus la Bourgeoisie marchande n’aura de cesse de gagner des places dans la hiérarchie sociale alors que les officiers stagnent, voir régressent pour les plus petits d’entre eux.

Ils se pensent supérieurs au populaire, ils ont une conscience de supériorité, en raison de piliers :
- leur indépendance financière, leur richesse
- leur niveau d’instruction élevé (leurs enfants vont au collège, puis à l’université)
- ils sont des acteurs locaux (milice bourgeoise, financement d’organismes charitables)



-IV- Le peuple appelé aussi "Les dominés"

Il est composé de paysans sans terre ou de manœuvriers travaillant de leurs mains pour les autres. Victimes des mauvaises récoltes et des guerres, ils sont les premiers atteints par les épidémies et la misère, devenant alors mendiants et révoltés. Les révoltes populaires ont été très nombreuses surtout au XVII siècle.

A) Le peuple des Campagnes
Les hiérarchies villageoises restent largement fondées sur l’indépendance économique, c’est-à-dire de la disponibilité directe (propriétaire) ou indirecte (exploitant) des terres.
Les paysans indépendants possèdent outre les terres, les moyens d’exploiter celle-ci (bœufs, charrues, etc …). On parle de laboureur, de censier dans les provinces nordiques, de métayer dans l’ouest ou encore de ménager dans le midi.

A la base de cette pyramide, ce sont ceux qui n’ont pas d’excédent, l’ascension sociale se fait par la satisfaction de ses propres besoins et par l’existence d’excédents afin d’investir et de devenir plus compétitif. Il faut disposer de 20ha de terres, d’un cheptel vif (bœufs, brebis, etc …), d’un cheptel mort (charrue (au minimum deux roues), araires (engin sans roues), herses, charrettes, chariots).

Ces paysans indépendants sont des employeurs qui emploient des domestiques, mais aussi des paysans modestes et journaliers au revenu modeste. Ils affirment leur supériorité sur les milieux plus modestes par les revenus de leur production et par la spéculation des prix.
Ils sont donneurs d’emploi, mais également prêteur de matériel (cheval, charrue), de semence, ce sont donc des intermédiaires locaux sur qui il faut compter.
Ils sont en position de gestion des terres seigneuriales, ils gèrent les droits seigneuriaux, gagnent les dons gratuits si les Seigneurs sont des abbayes. Ils sont éduqués, leur enfants vont jusqu’au collège pour devenir des officiers ruraux, des prêtres, etc… Ils ont une stratégie matrimoniale avec les rentiers riches des campagnes (meuniers, aubergistes, etc…)


Les paysans dépendants sont les plus importants, entre 16 et 17 millions. Leur condition est très divergente, de la médiocrité à l’extrême précarité. Il s’agit donc d’individus fragilisés.

La première catégorie est celle des paysans moyens, de 5 à 15ha de terres, ainsi que la foule des artisans ruraux. Ils possèdent un cheval, rarement deux, une charrue médiocre, un cheptel vif dépassant rarement deux têtes (l’une pour la viande, l’autre pour le lait) et un cheptel mort réduit.

Dans la seconde catégorie, il n’y a pas de possibilité d’ascension, ils ne sont pas propriétaires, mais locataires de micro-exploitations et de leur masure. Ces journaliers, ou brassiers, n’ont que leur force physique à disposition, et loue celle-ci aux propriétaires afin de survivre.

Au cours du XVIIème siècle, ils vont avoir une nécessité vitale d’exercer une double activité, notamment lors des périodes sans récoltes. La femme file et l’homme tisse. Au moindre incident conjoncturel, ces personnes sombrent alors dans l’indigence, ils sont contrait de faire appel à l’assistance de leur village (celui-ci est dans l’obligation d’aider ses natifs). Mais ils ne sont pas considérés comme des exclus, ils sont dans la communauté villageoise, ils ont accès aux droits de la communauté et « l’idiot du village » est respecté et défendu comme tout autre villageois).

B) Le peuple des Villes
Il se renforce au cours du siècle et se considère supérieur au monde des campagnes, le rural, fut-il riche, est un cul terreux.

La première catégorie est le bon peuple, il se distingue du menu peuple. Ils ont un niveau de vie proche de la petite bourgeoisie. Il s’agit de chef d’ateliers, de petits marchands, de petits officiers, de petits rentiers, ou encore, les plus importants socialement, des maîtres de corporation. Ils ont une protection religieuse (l’on donne la messe lorsqu’ils sont malades) et communale (caisse d’assistance lors des conjonctures).

La deuxième catégorie est le menu peuple, formé par le bataillon des salariés. L’écart des revenus y est considérable, les plus élevés sont les salariés des corporations, les compagnons, ceux-ci peuvent aspirer à devenir maître. Les gagnes deniers quant à eux ne peuvent qu’offrir leur force physique pour les hommes, ou l’habilité de leurs mains pour les femmes.
Leur emploi est au jour le jour, ils doivent quémander leur salaire alors que leur travail est considérable. Le maximum est de 120 livres par an, car le calendrier d’emploi est restreint, avec les dimanches et les jours de fêtes religieuses, il n’y a que 160 jours de travail dans chaque année.
Il s’agit donc d’une population sans biens et endettée, proie facile des usuriers, ils vivent dans des conditions sociales mauvaises et sont sensibles aux maladies. Ils sont totalement analphabètes et sont touchés par l’alcoolisme et la prostitution. Lorsqu’ils étaient exécuté par des bourreaux, ceux-ci les faisaient périr par là où ils avaient pêché …

La troisième catégorie, les déracinés et les déclassés.
Les déracinés sont coupés de leur résidence d’origine, temporairement ou définitivement. On y range également les personnes ayant un emploi.
On trouve les colporteurs, les travailleurs saisonniers quittant temporairement leur province pour travailler en ville (maçons du limousin, ramoneurs savoyards, etc …) les artistes ambulants (comme la troupe de Molière a ses débuts) méprisés et le pire, les nomades (surnommés « égyptiens »), au minimum on les nommer de voleur de poules, au pire d’enfant (à raison parfois). Ils sont craint également car supposés sorciers, ou devins.
Les déclassés, chassés de partout, doivent s’agréger entre eux pour former des bandes et sont le plus souvent des brigands. On trouve des déserteurs (gibier de la maréchaussée, première peine est le marquage au fer rouge d’un D, à la récidive le nez et les oreilles sont coupées), les infirmes et des filles mères. Ils sont expulsés des villes. Sans emploi, leur espérance de vie était courte, au mieux mourraient-ils sur le chemin, au pire ils étaient envoyés dans les Galères du roi.

La vie sociale

L'individualisme n'existe guère. Chacun appartient à un ou à plusieurs groupes.
La famille est très importante avec tous les cousins et parents. Ce sont les hommes qui tiennent la famille. Les femmes quittant celle de leurs parents pour aller dans celle de leur mari (avec généralement une dot). Le grand souci est d'assurer la continuité de la famille (d'ou la nécessité d'avoir beaucoup d'enfants surtout des garçons) et le progrès de sa richesse transmise de génération en génération. De ce fait les riches restent riches et les pauvres aussi. Aucune promotion sociale n'est possible.
On relève aussi d'un village avec son histoire, son église, ses biens communaux.
On relève aussi d'une province qui a son histoire, ses coutumes et souvent son "patois".
On aime se rencontrer en confréries religieuses, en sociétés savantes, en salons, en réceptions mondaines mais aussi en fêtes populaires mêlées de chants et de danses.
La malpropreté est générale et source de maladies. L' alimentation est mauvaise, très déséquilibrée avec beaucoup de farines et peu de viande. Il y avait des périodes de famine entrecoupées de "goinfreries." Il y a peu de de fruits, de sucre et de viandes au cours des repas.
La mortalité est très forte, car les épidémies sont importantes frappant surtout les enfants en bas âge. La mortalité était environ de 25 à 30 morts par an sur 1000 habitants soit une espérance moyenne de vie de 30 ans pour les hommes et 35 pour les femmes - deux enfants sur trois mouraient avant un an. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour voir la disparition de la peste et l'apparition de l'inoculation et de la vaccination antivariolique. Pour équilibrer cette forte mortalité, il faut faire beaucoup d'enfants, de ce fait les célibataires sont mal considérés et les gens se marient très jeunes. Les femmes ont des enfants dès 18-20 ans.




Sources :
LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE L'ANCIEN RÉGIME
Courslille3 > L1 - S2 - UE 2 - Histoire Moderne

Victoria
Victoria

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Date d'inscription : 02/01/2017

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