Re: [RP Ouvert] L' école...? Mais qui a eu cette idée folle...?

par Heloise Sorel Ven 24 Nov - 11:45

Le maître d'école... Il discutait pour deux! Le suivant, en silence, l'écoutant avec attention, Héloïse tentait, avant tout, de ne pas se prendre les pieds dans le moindre obstacle. Après tout, ne connaissant pas les lieux, il lui était difficile de s'y orienter, surtout dans cette semi obscurité! Une chatte n'y retrouverait même pas ses petits... Si si, je vous jure!
Bref. Clignant des yeux, par instants, pour habituer son regard à la "luminosité ambiante", elle ne pouvait pas se référer vraiment à sa vue pour s'orienter. Aussi suivait elle le maître d'école, avant tout, au son de sa voix. Mais son esprit restait, quelque peu... Comment dire... Papillonnant ?

A dire vrai, entrer au sein d'une école, pour elle, ce n'était pas anodin. Elle en avait été rejetée une fois, une seule, mais cette fois là avait suffit pour la traumatiser à vie! Alors, en suivant Théophile, c'était les instants d'humiliation qui refaisaient surface... Jusqu'à ce que...
BOUM!

- Aaah!

Surprise, la jeune femme fût déstabilisée et, ne sachant pas vraiment ce qu'elle avait pu percuter de plein fouet - en pleine montée d'escalier de plus -, elle tendît les bras en avant et se rattrapa au boit saillant des marches, pour ne pas s'étaler de tout son long et risquer une belle chute en roulé boulé dans l'autre sens!
Et puis, en reprenant ses esprits, elle sentît un souffle chaud à quelques centimètres à peine d'elle... Avant d'entendre la voix du maître d'école s'élever à nouveau... Bigre! Elle l'avait percuté ?! Mais, comment ? Il était loin devant elle pourtant!

L'explication du jeune homme, un peu confuse, ne fût pas longue à se faire entendre. Rien qu'au son de sa voix, elle comprenait qu'il était tout gêné de ce contact inattendu et non désiré. Et... Enfin... Heureusement que les lieux étaient si peu éclairés finalement, car la rouquine sentait ses joues lui brûler, intensément!

Oh, ce n'était pas tant le contact avec lui que... Enfin si, justement, avec Lui et pas un autre...
Des amis d'enfance elle en avait et, d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle était capable de se mesurer aux garçons dans les espèces de bagarres improvisées, juste pour rigoler, qu'ils organisaient. Tout ça pour dire : le contact avec une autre personne, et la proximité qui pouvait en découler, cela ne la dérangeait pas. Mais son souffle, le sien, si proche... La demoiselle en était toute chamboulée, sans qu'elle comprenne vraiment pourquoi.

Un peu confuse aussi, elle tenta d'articuler un mot mais rien, aucun son, ne sortît de sa bouche. Alors, lentement, elle se redressa, tentant de conserver un peu de dignité et, en inspirant profondément, elle tâta dans l'obscurité, sans grande difficulté vu leur proximité, pour saisir le bras du jeune homme effondré dans les escaliers.

- Ce n'est rien... Je vais vous aider.

Joignant le geste à la parole, encore troublée, elle tenta de l'aider à se redresser en tirant et faisant contrepoids de son côté.
En temps normal, après une telle bousculade, elle aurait ri, se moquant presque de l'autre. Mais pas là. Pas cette fois. Elle en serait, pour la première fois, bien incapable...

par Theophile Lessage Ven 1 Déc - 13:44

De la honte...
Voilà ce que ressentait Théophile...
Mais pas seulement de se retrouver lamentablement échoué sur les marches de cet escalier menant à son petit logement...
Il avait honte de ressentir ce trouble délicieux qui l'envahissait, de cette proximité renversante qu'il n'avait pourtant pas prémédité...
Un peu comme s'il profitait de la détresse de cette demoiselle, dont il ne connaissait pas le nom...

Ce n'était pas digne d'un Noble Chevalier...!
Et son esprit tournait à une vitesse folle, alors que réfléchir, ce n'était pas vraiment le moment...

Fort heureusement, la belle effrontée ne l'était plus.
Enfin si, belle elle l'était sans doute toujours, mais dans cette pénombre qui les recouvrait, il était difficile d'en juger.
Elle ne riait pas, ne se moquait pas, et contre toute attente, l'aida même à se redresser .
L'esprit pratique qui semblait l'habiter, n'avait rien à envier à la force dont elle fit preuve, et en utilisant son propre poids, elle réussit sans difficulté à le remettre sur ses pieds, mais l'élan était tel,
que le jeune Maitre d'école dut la retenir en l'entourant de ses deux bras, avant qu'elle ne perde l'équilibre dans l'autre sens, et dégringole les marches...

Un instant de silence s'en suivit, troublant pour le moins...
Théophile réalisait qu'à son tour, il avait évité une mauvaise chute à sa sauveuse, et retrouva un peu de son assurance...
Et même si la pénombre ne permettait pas d'y voir suffisamment, il sourit en disant:

On va se sortir de ce piège que sont décidément ces traitres escaliers sans clarté, si vous voulez bien...!

Et sans réfléchir plus avant, prenant la fine main glacée dans la sienne, Théophile guida son invitée jusqu'en haut des marches, ouvrit en grand la porte de bois qui les séparaient encore de leur destination, et la lumière fut, et la bonne odeur du ragout qui mijotait aussi.

Nous y voilà ...!
Entrez je vous prie ...!

Ajouta t'il en désignant la petite table où un bol déjà était disposé, ainsi qu'un appétissant pain rond, et la moitié d'un fromage blanc et crémeux.
Peut être était ce l'intensité des flammes de l'âtre, ou le contrecoup de la pénombre, mais les yeux de Théophile semblaient briller plus que de raison...

Installez vous, si vous voulez bien, pendant que je remplis les bols, et vous pourrez m'expliquer, à commencer par me dire votre nom...!
Et cette fois, allez savoir pourquoi, il ne bafouilla pas...
Sa timidité légendaire était elle restée prisonnière des marches de l'escalier..?
Allez savoir...

par Heloise Sorel Jeu 14 Déc - 14:06

Au beau milieu de ces escaliers, sournois au possible, le temps semblait s'être arrêté et, alors qu'elle ne faisait que le narguer et le taquiner (avec un brin de méchanceté même !) quelques instants plus tôt, la situation semblait s'être alors inversée. De chétif et pâle jeune homme, à la limite de tout être capable, Théophile lui paraissait, soudainement, plus vaillant que quiconque. Et ce, même malgré la chute lamentable qu'il avait connu sur des marches qu'il connaissait fort bien!
Il émanait quelque chose de lui, une étincelle plus brave et profonde, que la rouquine crût percevoir alors qu'elle l'aidait à se redresser. En retour, la sauvant de justesse d'une chute à la renverse, la jeune fille se retrouva nez à nez avec lui... Pour ne pas dire, même, blottie tout contre.
Il y avait de quoi mettre en émois la plus frigide des demoiselles, non ?!

Un peu gênée, Héloïse ne pipa alors mot, les joues rougies cachées par la pénombre bienvenue. Et, alors qu'il lui saisît la main, elle fût incapable de l'en extraire... Et n'en avait, pour le moins, pas envie non plus.
Une nouvelle cavalcade plus tard et l'épisode des escaliers, ainsi que du trouble naissant, fût remisé aux souvenirs, tandis que la lumière revenait enfin devant ses yeux. De nouveau en pleine lumière, ils ne pourraient plus cacher quoi que ce soit. Mais... Y avaient ils vraiment quelque chose à taire ? Leurs non dits et leurs souffles n'avaient ils pas admis bien plus de choses dans ces fichus escaliers ?!
... Ou, alors, tout n'était qu'illusions éphémères d'une jeune fille en fleurs ?

Entrant à son invitation, toujours aussi silencieuse (ce qui n'était guère dans ses habitudes!), la demoiselle prît azlors place comme demandé et, alors qu'il s'affairait, elle tentait de remettre de l'ordre dans son esprit devenu brouillon, bancal... Un vrai foutoir dans sa caboche!
Essayant de calmer son coeur qui battait encore la chamade suite à ce court épisode de proximité, auquel elle était sans doute la seule à accorder un peu trop d'importance, Héloïse bafouilla quelques propos inaudibles avant de toussoter légèrement.
Misère! Il lui fallait se reprendre. Et vite!

- Je... Hum... Héloïse...

Enfin! La voilà qui parvenait à lui livrer son prénom. Sacrée découverte déjà! Mais là, plus encore... Ce serait compliqué. La pauvre jeune fille semblait complètement déboussolée!
Son regard n'osant se porter sur le maître d'école, la rouquine ferma alors les yeux, pour tenter de retrouver un calme serein et total. Ce trouble là.. Ce n'était pas elle. Elle n'était pas comme ça!
Qu'allait il penser, hein ?!

Les mains tremblantes, plissant sa robe jaune de ses doigts serrés, Héloïse ne savait plus à quel saint se vouer...

par Louis-Oscar Sam 27 Oct - 0:12

- Quelques jours avant les Festivités du 27 et 28 octobre, prévues sur Sancerre -

Un messager aux Couleurs du Berry frappa à la porte de l'école de Neufuy. Mais ne voyant personne venir, il se décida et actionna la cloche, en tirant sur la fine chaine, encore embuée par la brume automnale.
Hum....
Telle la marée qui recouvre vos pieds sans crier gare, des écoliers se précipitèrent dans la cour, le bousculant au passage ...
- Faut pas croire, c'est un métier à risque Messager hein...! -

Puis le Maître d’École arriva, visiblement contrarié de voir ses élèves s'envoler en pleine leçon...

Monsieur Théophile Lessage...?
Commença t'il pour demander, histoire de ne pas commettre un nouvel impair...

Bien le Bonjour, je m'excuse pour le dérangement, mais j'ai un courrier à vous remettre de la part de notre Gouverneur.

Pour Théophile Lessage
Maitre d’École à Neufuy
Au cœur du Berry

De Louis-Oscar de la Tour du Pin
Gouverneur du Berry par intérim
Hôtel des Échevins
Bourges

Cher Théophile,

Je me permets ce courrier, qui je l'espère, vous trouvera en bonne santé, pour vous mettre une nouvelle fois à contribution...
En effet, des Festivités sont prévues sur Sancerre, un peu comme l'année passée, mais sur deux jours cette fois.

Pourriez vous encadrer l'animation de la chasse...?
Vous êtes rodé pour ce faire...!

Je viendrai évidemment vous chercher, vous n'avez donc pas à vous soucier des trajets.
Pour la nuit de samedi à dimanche, j'ai déjà retenu une chambre à la Taverne que vous connaissez.

Et sinon, pour les ouvrages que je vous ai prêté, qu'en pensez vous...?
J'en possède d'autres du même auteur, si vous le souhaitez....!

Amicalement,

Sa mission accomplie, le messager s'en retourna vers l'Hôtel des échevins, après avoir salué le Maitre d'école.

par Louis-Oscar Lun 12 Nov - 20:53

- Le dimanche 11 novembre -

Alerté par un messager en cette journée dominicale, pour le moins maussade, Louis-Oscar arriva devant les bâtiments de l'école.
Le moine Médicastre du Prieuré l'accompagnait.

Le bourgmestre du petit village de Neufuy l'attendait, visiblement inquiet;Les salutations d'usage furent cordiales, mais brèves, et déjà Louis-Oscar montait les escaliers.

En découvrant Théophile alité, son cœur se serra...
Le jeune Maitre d’École avait le teint cireux, les lèvres teintées de bleues, et les fines gouttelettes de sueurs sur son front semblaient étinceler...
Ou peut être, ce n'était que le reflet de la flamme de la bougie, posée sur sa table de chevet...?

Le savant moine s'approcha à son tour, quand il eu rejoint la chambre du malade, et fit son travail de médicastre.
Après un long moment, quand il en eut fini avec l'auscultation, il dit, en s'adressant aux gens présents, c'est à dire le maire de Neufuy, en charge de la gestion de l'école, Louis-Oscar, et le malade évidemment:

Et bien...
C'est le cœur...
Il vous faut du Repos, beaucoup de Repos...!
Et des repas chauds et reconstituants vous aideront à retrouver quelque force....!
J'ai bien quelques élixirs aussi, et des cataplasme pour libérer un peu vos poumons...
Sans air, pas assez de sang hein...!

Il fut donc décidé que Théophile irait s'installer au Domaine, le Prieuré étant juste à coté.
Et puis avec Rosalie aux fourneaux, il était à parier que l'appétit lui reviendrait ...! non..?

par Pierre Père d'Aurore Mer 23 Jan - 23:20

Après avoir reçu un message lui annonçant sa nomination au poste de Maître d'école, Pierre prit un petit sac de voyage et parti pour l’école de Neufuy, arrivé au village il passe par la mairie pour s'y présenter, et demander les clés une fois tout ça fait,il se rend à l'école, il rentre dans le bâtiment et monte ses affaires à l'étage,arrivé en haut il dépose ses affaires, puis redescend en bas, une fois en bas il y avait deux pièces, la salle de classe, et une cantine, il laissa cette pièce pour rentrer dans la salle de classe.

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