[RP] Festivités Sancerroises de l'Automne - 29 octobre 1657

par **Saralyne** Ven 27 Oct - 16:19

La veille de la fête :

- Quelle idée! Mais quelle idée il a eu là!

A peine fiancée depuis un mois au Gouverneur que Saralyne pestait déjà, dans la carriole les ramenant à Sancerre. Elle se rétablissait tout juste de son intense état de fatigue, et Louis-Oscar la mettait de nouveau à contribution dans ses plans les plus fous et démentiels pour faire vivre et réjouir le Berry. Elle aurait pu refuser et continuer de se reposer, il était vrai. Mais il se démenait toujours tellement de l'aube au crépuscule! Il lui était impossible de le voir s'épuiser, seul, sans qu'elle n'essaie d'y mettre son grain de sel.
Bon, pourtant, oui, elle râlait à présent. Une femme restait une femme, avec son caractère! Et la Dame en Rouge, d'autant plus! Le pauvre qui comptait l'épouser... Quelle folie avait il enclenché là!

Le voyage du Domaine vers Sancerre était donc rythmé par les bouderies et les manifestations râleuses de la future maman, couvée non sans un oeil rieur et complice de Rosalie. Depuis son arrivée aux Ails d'Angilon, la cuisinière du domaine était restée proche de Sara. Peut être était ce son état qui les rapprochaient ainsi ? Ou, tout bonnement, était elle ravie de voir une femme arpenter de nouveau la demeure ? Ou, encore, était ce simplement les ordres de Louis-Oscar ?
Cela demeurait un mystère... Mais les deux femmes ne se quittaient quasiment plus. C'était ainsi, qu'on le veuille ou pas.

De toute manière, les préparatifs de la fête nécessitaient leurs deux présences. Jamais Saralyne ne parviendrait à tout faire seule, dans son état. Déjà, rien que le voyage en lui même était une épreuve : les cahots de la route inquiétaient la jeune femme qui craignait toujours que son accouchement n'en soit précipité! Elle avait pourtant demandé expressément à ce que la prudence soit observée... Mais rien n'était jamais parfait vu les ornières en chemin! Il aurait fallu être magicien pour parvenir à Sancerre sans encombre!

Bref... Sancerre.
Après un trajet dont elle n'osait plus espérer la fin, la carriole arriva à bon port, aux portes de cette ville viticole qu'elle avait quitté, précipitamment, quelques semaines plus tôt. Revenir en ces murs c'était... Perturbant. Il y avait quelque chose de symbolique dans cette ville, aussi demanda t'elle à passer devant la boutique qu'elle avait clos avant de partir vers la salle des fêtes.
En longeant ses rideaux fermés, l'émotion dans le regard, la jeune femme se pencha vers Rosalie et lui murmura quelques propos à l'oreille, auxquels elle répondît, simplement, par un sourire complice. Tout serait prêt et parfait pour la nuit suivant la fête...

La fête justement! Enfin parvenus à la salle, l'équipée descendît, aussi promptement qu'elle le pût, et s'attela, rapidement aux préparatifs. Les clés en mains, Saralyne se hâta d'ouvrir la lourde porte close et... malheur! Cela sentait la poussière et le renfermé!
Avec un soupir de désolation, elle s'adressa à sa partenaire du jour :

- Rosalie, je crois que nous allons devoir retrousser nos manches!

Mais, ni une ni deux, la femme à tout faire du Domaine fît comprendre à la future mère qu'il était hors de question qu'elle s'attelle à des tâches trop ardues. Elle superviserait, c'était tout! Et connaissant le caractère de matrone de celle ci, étrangement, la Dame en Rouge ne chercha pas à la contredire!
Alors, les heures suivantes, Saralyne laissa sa partenaire nettoyer la salle de fond en comble, s'occupant de planifier la mise en place de la salle, l'homme les accompagnant - dont elle avait oublié le nom, misère! - déchargeant le contenu de leur cargaison festive à sa demande.

Fin de soirée, tout était prêt. La salle rutilait de propreté, des nuances de vert, de marrons et d'orangés un peu partout rappelaient la saison automnale.
Des tables étaient dressées, surmontées de nappes dans les mêmes tons, changeantes selon les emplacements, un peu comme les feuilles mortes ou presque de l'époque de l'année. Tout était prévu, sur l'estrade, pour accueillir le troubadour qui avait accepté d'offrir ses talents. Dans un coin de la salle, tout était disposé pour accueillir le buffet - gibiers surtout - ainsi que les tonneaux de vin qui seraient livrés le lendemain à l'aube, avant la fête.

Un dernier regard et un soupir : ils avaient faits du bon travail et elle espérait que le Gouverneur soit ravi de cette démarche...

par Louis-Oscar Dim 29 Oct - 0:06

La carriole de Barthélémy, le Palefrenier du Domaine, était encore stationnée devant la Salle des fêtes...
Louis-Oscar salua le vaillant cheval de trait, et le flatta de quelques caresses en lui murmurant:
Coucou Nestor...!
Tu as su conduire mon Aimée jusqu'ici, sans trop la secouer...?
Ration de Betterave fourragères en prime pour te remercier ...!
L'équidé qui semblait le comprendre, répondit favorablement d'un joyeux hennissement...!

Le jeune Gouverneur prit le soin de réajuster son précieux chapeau, et de lisser sa tenue un peu froissée et poussiéreuse, d'avoir aidé ses journaliers à installer les stands sur la Grand Place.

Il frappa machinalement la lourde porte avant de l'ouvrir en grand et de lancer:
Coucou du Soir ...!
Oh...
C'est...
Magnifique..!
Et c'était vrai...!
Une bonne odeur de cire se mêlait au doux parfum de sa bien Aimée.
On devinait aussi l'Ouvrage de Rosalie...
Où qu'elle aille, la poussière trépasse...!

Et en croisant les yeux de Sara, il sourit plus encore et s'avança vers elle.
Un discret baiser scella leurs retrouvailles, puis il dit:

C'est splendide Mes Dames, toutes mes Félicitations...!
Et Mille Merci surtout ...!
Ces couleurs, on se croirait en forêt quand les rayons du soleil osent s'y aventurer...!
Et L'estrade...!

Avec un sourire jusque dans ses yeux il contemplait la Salle ainsi transformée...
Mais il n'allait pas y passer la nuit quand même...
D'autant que son Aimée devait être bien éprouvée par tout cet Ouvrage...

Et si on rentrait..?
Proposa t'il alors...
Tu dois être bien fatiguée et la nuit est déjà là...
Il faut prendre soin de toi, de vous deux ...
Ajouta t'il avec douceur et tendresse, en couvant la future Maman des yeux.
Fort heureusement, le 2 de la Porte Saint André était tout proche, et ils n'auraient pas beaucoup à marcher pour retrouver la Boutique de Sara.
Et y passer la nuit.

par Danath Mar 31 Oct - 11:52

- Le 29 octobre au matin -

Levé avec les premières lueurs de l'aube, Danath commença par tirer l'épais rideau qui cachait la fenêtre et observa le ciel...
Oh...!
Il va faire beau...!
Il n'en fallait pas plus au vieil homme pour le rendre heureux.

Cette journée va être grandiose..!
Et tout en s'habillant, il passa dans son esprit les tâches qu'il avait à mener, dans l'ordre de priorité.
Et comme souvent, il le verbalisa.

Réceptionner les tonneaux de vin, dans la salle de Bal,
Vérifier la sécurité organisée...
Et c'est ce qu'il fit en quittant son Atelier, où déjà les journaliers œuvraient.

En ouvrant la lourde porte, il sourit en pensant à Rosalie, quand l'odeur de la cire qu'elle utilisait, arriva jusqu'à son nez.
Puis en découvrant le décor, et l'installation, c'est le fin visage de Saralyne qui lui vint à l'esprit.
Il reconnaissait là son travail minutieux et impeccable, avec ce souci du détail qui la qualifiait.
Il me faudra la féliciter...!
C'est splendide...!

Le vieil Intendant arpentait la pièce, admiratif, quand on frappa à la porte.
Les vignerons livraient le vin comme prévu ;Les tonneaux furent installés sur des trépieds.
Grand Merci à vous !
Lança le vieil homme en échangeant avec chacun d'eux une poignée de main cordiale.
Et la Belle Journée , pour ces Festivités...!

Puis c'est le Boulanger accompagné de ses apprentis, tous lourdement chargés de corbeilles qui débordaient de pains encore chauds.
Hmm, ils sentent rudement ...!
La Belle journée à vous et Grand Merci !
Les panières furent déposées sur la table prévue à les recevoir.

Puis balayant d'un regard la vaste salle, il soupira d'aise et se dit:
J'en connais qui doivent être impatient d'ouvrir ce Bal...!
Espérerons que les habitants viendront nombreux...!
D'autant que Messire Luc sera présent pour enchanter la soirée!

par Francoeur Jeu 2 Nov - 10:34

La salle de bal était magnifiquement décorée, visiblement les festivités n'avaient pas encore commencé. Francoeur en fit le tour, elle était vide, le parquet résonnerait bientôt du tapage de pieds lourdauds dansant en cadence avec des pieds de biches plus légers et plus fins. Il arriverait bien à greffer quelques futures connaissances hommes ou femmes pour commencer à tresser son tissu d'amitié dans cette ville où il ne connaissait encore personne. Il ressortit à l'extérieur, après moults vins dégustés, il avait besoin d'air frais. Mais l'ambiance de cette fête à nulle autre pareille l'avait aussi saoulé, la joie sincère, exubérante et joyeuse de cette journée lui avait empli le coeur le gonflant d'une saine bouffée de vive et d'envie de vivre. Il n'était pas fait pour vivre seul, les contacts heureux qu'il avait multiplié depuis le matin le confortait dans cette évidence.
Avisant une chaise qui traînait, près d'un arbre, il s'y posa, la tête lui tournait, il avait besoin que son regard retrouve sa clarté et sa capacité à se fixer.
Pour un peu, il piquerait bien un petit roupillon.

par Theophile Lessage Ven 3 Nov - 18:14

La nuit tombait, pourtant, il n'était pas tard encore...
Mais on était fin octobre...!

Il en avait terminé de noter les scores pour l'animation de la chasse, et il était impatient de danser ...!
D'autant que Louis-Oscar lui avait vanté la voix d'un talentueux Troubadour qui animerai la soirée...!
Et puis rencontrer de nouveaux visages, pour lui qui ne sortait plus guère, c'était une aubaine.

En découvrant la salle magnifiquement décorée, il ouvrit grand ses yeux et sa bouche aussi, qui formaient un superbe O...
Oh...!
Comme c'est beau...!

Des gens entraient, mais il ne voyait pas encore le Gouverneur...
Il se dirigea vers les tables recouvertes de différents mets, plus appétissants les uns que les autres, et accepta même un verre de vin clair, proposé par un des serveurs.
Grand merci !
Dit il en le gratifiant d'un de ses rares sourires.

Il ne manquait que la musique, pour enchanter cette soirée, et cette fameuse voix qu'il avait hâte de découvrir.
Quelques demoiselles aussi, pour danser, c'est mieux...!

par **Saralyne** Ven 3 Nov - 22:42

Le nettoyage de la salle et sa décoration, la veille, avaient laissé une future maman en bien piètre état! Elle aurait voulu être là, dès l'aube, et s'affairer pour que tout soit parfait. Mais les rayons du soleil, timides, avaient beau caresser le bout de son petit nez, rien n'y avait fait... Elle ne s'était pas réveillée!
La faute à son fiancé, peut être, qui était resté avec elle toute la nuit durant, à deviser sur moults sujets ? Ou, alors, à s'occuper de bien d'autres choses que la parlotte pure et simple ? Hum... Oui, cela ne pouvait qu'être de sa faute, à lui. Pas à elle. Un point c'est tout.
Ce fût donc fourbue que la jeune femme se décida à entrer en scène le soir même, alors que la crainte qu'on ne la questionne sur son ventre déjà bien rebondi l'étreignait avant même de sortir de sa boutique désormais close au public. Sa vie n'était plus là... Elle se trouvait à présent au sein d'un Domaine qui n'était pas le sien et ne le serait jamais vraiment. Mais les souvenirs avaient la dent dure et... Ceci était une toute autre histoire qui n'avait pas lieu d'exister et d'être contée, pour l'heure.

Donc! Epuisée, Saralyne l'était, tout autant qu'apeurée et craintive. Il fallût de longues heures d'hésitation et de préparation pour que la jeune femme se décide enfin à sortir de sa tanière et entrer d'un pied, peu confiant, dans le vaste monde qui entourait leur bulle d'amour. Quelques minutes avant, encore, la dame en rouge se trouvait à faire, à nouveau, les cent pas au devant de la cheminée, les mains posées sur son ventre, tel un écrin protecteur. Elle craignait tant pour cet enfant, leur progéniture, celui qui n'était et ne serait qu'un bâtard aux yeux des Hommes et du monde...
Soupir.
Autant dire que les angoisses de la future mère étaient palpables et, telles quelles, logiques. Mais c'était sans compter sur l'Amour de sa vie qui, avec son élégance et toute sa foi en autrui, tentait, à sa manière, de la rassurer, afin qu'ils puissent aller de l'avant.... Ensemble.

Et ce fût donc, ainsi, qu'ils arrivèrent à la salle de bal, qui s'emplissait peu à peu, bras dessus bras dessous, affichant, face à l'immensité et l'adversité, des visages radieux et souriant, des regards emplis du bonheur qu'ils connaissaient en duo et qui leur permettait d'affronter chaque aube avec espoir et joie.
Oui, ils s'aimaient... Comme jamais. Et elle, elle aimait, comme jamais elle n'avait pu ni su aimer, avant lui.
Un dernier regard, avant d'aborder la foule qui s'amassait, lentement, et...

- Bonsoir! Lança t'elle à la cantonade, en franchissant le seuil. Peut être qu'attirer les regards, de suite, lui permettrait de ne plus souffrir de ses craintes d'être jugée par rapport à son état ? Une solution comme une autre, après tout!
Serrant un peu plus le bras de Louis-Oscar, bien décidée à ne pas le perdre d'une semelle, la jeune femme veillait, aussi, à ce qu'il puisse profiter de cette soirée. Un peu de distractions après tout ce qu'il avait accompli et accomplirait encore ne pouvait que lui être bénéfique.

par Louis-Oscar Dim 5 Nov - 11:55

Comme dans un rêve, le plus beau des rêves qui prenait enfin vie, Saralyne se tenait à son bras, pour franchir le seuil de la Salle des Fêtes, transformée comme par magie, en la plus magnifique Salle de Bal aux couleurs de l'automne.

Il leur en avait fallu des heures de réflexions et de préparatifs, pour tout organiser et mettre en place....
Être Gouverneur n'est pas de tout repos hein...!

Louis-Oscar était fier et heureux, même si les craintes de Sara étaient si présentes encore, qu'il les ressentait...
Un instant le temps sembla s’arrêter, quand leurs regards fusionnèrent.
Et un dialogue muet s'en suivit :
N'aies crainte Sara je suis là ...!
Tu es si belle ce soir, éblouissante ...!
Je t'aime tellement ...!

Et Ensemble, ils entrèrent, saluant d'un sourire ou d'un mot les gens déjà présents.
Sentant l'étreinte sur son bras, Louis-Oscar couvrit de sa main, celle de sa Fiancée, où le rubis à son doigt semblait briller de mille feux, reflets des innombrables flammes des bougies enflammées, peut être, ou de l'intensité de l'Amour qui les liait..?
- Allez savoir...-

Balayant d'un regard les Gens déjà présents, le jeune Gouverneur aperçut Théophile, le Maitre d’École de Neufuy, un verre à la main, près du Buffet qui débordait de victuailles.
Puis son regard se posa sur l'Estrade, où Messire Luc s’installerait avec ses Musiciens.

Et il murmura à son Adorée:
c'est vraiment splendide Sara, où que je pose mes yeux dans cette salle, j'y retrouve ta marque.
Mille Merci encore, de toujours être là pour moi et de m'épauler...
Que ferais je sans toi hein...?
Et il lui offrit son plus beau sourire, de ceux qui lui plissent un peu les yeux.

par Francoeur Lun 6 Nov - 8:53

Les vapeurs des divers nectar auxquels il avait goûté enfin dissipés après un petit somme, Francoeur revint vers la salle où devait se dérouler le bal. Avant, il mit un peu d'ordre dans sa tenue, alla boire à une pompe un peu d'eau fraîche pour rajeunir son haleine et, enfin, glissa son grand corps dans la salle où un peu de monde s'affairait aux derniers préparatifs et où d'autres personnes, gaiement habillées parlaient entre elles, devant se prendre mutuellement des nouvelles. Il ne connaissait personne, ... ah si, le Gouverneur, mais lui, tout le monde le connaissait. Elle avait de la branche cette salle, décorée aux couleurs de l'automne qui, si elles s'annonçaient des semaines de froid à venir, n'en étaient pas moins joies dans leurs tons mélancoliques. Une sorte d'orchestre s'installait sur une estrade, le bal proprement dit n'allait pas tarder à commencer, ne restait plus qu'à se trouver une cavalière, genre appétissante et peu farouche et, si possible, sachant danser sans vous écraser les arpions.
Francoeur s'avança vers le buffet, il avait appris à force de fréquenter ce genre de manifestation dont, entre parenthèses, les étudiants de Tours raffolaient, qu'on avait l'air plus ridicule les mains vides qu'avec avec un verre entre les doigts. Mais auparavant, il salua le gouverneur qu'accompagnait une très jolie femme, la sienne assurément, si on en jugeait par l'avancée du ventre témoignant qu'il était habité. En trois coup d'oeils rapides et vifs, l jaugea la dame : un pour son ventre, un autre pour son visage des plus charmants, le troisième pour le rubis qui rutilait à son doigt. Un rouge de feu, éclatant et scintillant sous les regards envieux, Francoeur se disait justement que le jour où il arriverait à produire un vin de cette couleur, le Très-Haut lui-même viendrait se servir dans sa cave !

Mais on en n'était pas encore là ! Une jolie révérence pour le Gouverneur (âprement apprise chez une enseignante de bonnes manières) une autre pour son épouse et tout sourire, il se présenta en se rappelant à la mémoire de Louis-Oscar, ne sachant plus d'ailleurs lequel des deux il devait saluer en premier. Il commença par la Dame, se disant que s'il commettait une erreur elle lui serait plus facilement pardonnée :
Mes hommages, Madame ; mes respects, Monsieur le Gouverneur ! Guillaume Francoeur, nous nous sommes déjà croisés dans le bureau de la Bourgmestre ! ... Je ne sais si vous vous souvenez ...
Ben ouaip, il n'était pas unique en son genre Francoeur, il n'y avait pas de raisons à ce que ce Gouverneur qui avait bien d'autres chats à fouetter - à commencer par câliner sa délicieuse épouse - ait pu garder un quelconque écho dans sa mémoire, de sa première rencontre avec ce freluquet fraîchement débarqué de sa Touraine natale !

par **Saralyne** Lun 6 Nov - 15:14

Jamais l'un sans l'autre, comme à leur habitude depuis des mois - enfin, surtout depuis leurs fiançailles qui dissipaient tout vilain présage et obscur nuage -, le Gouverneur encensait sa belle, lui prodiguant moult compliments au sujet de sa décoration. Pour la flatter ainsi, il devait certainement ressentir ses inquiétudes et, d'un sourire, elle le remercia, ses joues devenant aussi rouges que le rubis qui ornait son annulaire.
Et d'un murmure, elle lui répondît en ces termes :

- Oh mais ce n'est que peu... J'aurais voulu faire mieux...

Un peu gênée, la jeune femme posa une main sur son propre visage, ses doigts dissimulant ses yeux l'espace d'un instant. L'aide de Rosalie s'était avérée capitale pour tout organiser. Mais, même à elles deux, Saralyne trouvait que ce n'était pas suffisant... Le désavantage d'être perfectionniste!
Et puis, rapidement, sa gêne s'envola, un sire inconnu au bataillon pour elle venant les saluer. Etre la promise du gouverneur ne s'improvisait pas : cela relevait parfois du défi, surtout pour une demoiselle aussi discrète qu'elle!
En tous cas, aux révérences qu'il esquissa, un sourire orna les lèvres de la jeune femme. Enfin quelqu'un qui semblait se montrer poli et distingué ? Le protocole, à ses yeux, n'avait pas grande importance, mais cela avait eu le mérite de lui arracher un sourire, derrière sa façade de femme intimidée par sa première sortie publique depuis bien longtemps... Et de bien nombreux événements ayant changé la donne!

Aussi, poliment, elle lui répondît, surprenant sans nul doute son fiancé en le prenant ainsi de vitesse. Inconvenant ou non ? Oh... Il lui pardonnerait sans doute si cela se montrait un réel faux pas!

- Bonsoir Messire Francoeur. Pardonnez moi, je ne peux vous rendre la politesse...

Son ventre bien rebondi l'handicapait quelque peu, même si elle n'était, pourtant, pas au bout de ses peines. Mais éviter tout effort superflu, surtout avec la charge de travail abattu la veille, serait intéressant, non ?
Un léger sourire ourla ses lèvres tandis que son regard gris croisait celui du dénommé Guillaume. Hochement de tête, aussi, et elle se tourna vers son promis, s'attendant à ce qu'il ajoute quelques mots à l'égard de ce jeune homme bien courtois.

par Louis-Oscar Lun 6 Nov - 18:01

Le plus beau des sourire étirait encore ses lèvres, quand l'homme rencontré à la Mairie de Sancerre s'avança, en les saluant d'une bien belle façon.
Oh oui, je me souviens fort bien Messire Francoeur...!
Le Bonsoir à vous, et merci d’être là ...!
Louis-Oscar était visiblement ravi, et il ne le cacha pas; Un nouvel arrivant qui s'installe à Sancerre, et qui participe aux Festivités organisées, ça méritait d’être encouragé !

Je me permets de vous présenter ma ravissante Fiancée, Saralyne, qui me fait l'honneur d’être à mon bras ce soir...!
Et d'un regard vers son Adorée, avec un sourire jusque dans ses yeux, il lui redit, sans un mot prononcé pourtant, combien il était heureux et fier de l'avoir à ses cotés.
Puis, s'adressant à nouveau à Francoeur, il demanda:
Pour vos démarches, ça avance comme vous voulez...?
C'était des terrains pour votre vigne je crois.

par **Missdaisy** Lun 6 Nov - 23:24

Daisy arriva à la Salle qui comme toujours était magnifiquement décorée,
elle apercut Louis Oscar et sa fiancée et alla les saluer

Bien le bonsoir...

Elle fit un sourire tant ils semblaient heureux tous les deux, cela réchauffait le coeur

La salle est magnifique comme à chaque fois, toutes mes félicitations pour le travail accompli..

Puis elle remarqua Francoeur légérement en retrait et le salua

Bonsoir Messire, une joie de vous revoir...

par Louis-Oscar Mer 8 Nov - 20:03

Puis, c'est Missdaisy, Bourgmestre de Sancerre qui entra et s'avança jusqu'à eux.

Bien le Bonsoir Dame Daisy ...!
Et Grand Merci d'etre là..!
Et tout Gouverneur qu'il était, il s'inclina respectueusement devant elle.

Oui, la salle est Magnifique, c'est vrai ..!
C'est à Sara ici présente, secondée par Rosalie que vous connaissez, que l'on doit tout ça...!
Je n'y suis pour rien hein...
Je me contente d'apprécier...!

Et avec le plus tendre des regards, Louis-Oscar sourit à sa Bien Aimée.
Comme il était fier et heureux de l'avoir, ce soir, à son bras...!
Il ne manquait plus que la Musique de son ami Luc, pour ouvrir ce Bal tant attendu et inviter sa Fiancée à danser....!

par Luc Barogast Sam 11 Nov - 10:24

Alors qu'il se rendait à la salle des festivités, Luc fut quelque peu étonné de voir arriver la jeune Marie Eulalie qui apparemment venait se joindre à eux.
Un sourire accrochait à sa face...

Oh! Ravi de vous revoir, je ne pensais point que vous viendrez! Enfin je veux dire je pensais que vous viendriez plus tard!

Luc se souvint qu'il avait laissé la jeune femme quelques instants auparavant en galante compagnie, de plus l'homme en question avait l'air attiré par elle et qui plus est il avait un bouquet de roses a la main et de ce fait Luc remarqua justement qu'elle ne l'avait point avec elle ce qui lui fit penser que son imagination plus que fertile avait mal interprété cela et que sans doute ce bouquet était destiné à une autre personne ou bien ?
Mais Luc ne fit aucune allusion à ce sujet car il aurait été plus qu'inconvenant d'en parler cela ne le regardait point après tout alors il se contentât de sourire...

Vous joindriez vous à nous demoiselle? Nous allons rejoindre la salle pour y déposer nos instruments de musique et ensuite, nous pourrions aller nous restaurer avant que le bal ne commence! Qu'en pensez-vous ?

Sans trop en savoir la raison Luc, n’arrêtait pas de sourire de plus il ressentait comme une bouffée de chaleur qui l'envahissait. Était-ce la présence de la jeune femme? Était-ce juste la petite angoisse de devoir animer la soirée avec ses amis musiciens? Le fait est que cette sensation il ne l'avait jamais autant ressenti avant mais bon, pour l'instant il n'était point le temps de se poser des questions aussi toujours avec son sourire et tout en marchant vers la salle qui n'était plus loin à présent il espérait juste que la jeune demoiselle accepterait son invitation.

par Marie Eulalie Sam 11 Nov - 16:53

Le troubadour eut l'air surpris de la voir aussi rapidement et montra son étonnement ce qui fit rosir Marie-Eulalie légèrement

Mon instinct m'a fait fuir ... Même si ses intentions étaient gentilles ... Il n'est pas homme pour moi .

Un petit sourire navré lui éclaira le minois en suivant les musiciens afin de déposer les instruments dans la salle de bal.

Je serais ravie de vous accompagner Messire Luc et honorée que vous me le demandiez !

En riant avant qu'ils ne se mettent en route pour se restaurer, la jeune femme lui glissa son bras sous le sien , histoire de ne pas encore tomber une fois de plus, ce qui aurait été malheureux non ?

Dites, Messire Luc, m'accorderiez-vous une danse si vos compagnons vous le concèdent ?

Les prunelles violettes se posèrent dans celles couleurs d'un ciel d'été virant à l'orage du ménestrel avant de glisser sur les autres musiciens avec un petit air amusé .

Vous me le prêterez un bref instant Messires ? Promis je vous le rends hein ! Sans lui écraser les pieds

Sauvés par le ... la nourriture ils étaient arrivés sous la tente .
Ce que dégageait l'homme a ses côtés était animal, fort mais doux en même temps, Marie-Eulalie se sentait aussi légère qu'une plume, peut-être avait-elle déjà trop bu ?
Mais le sourire que les deux arboraient ne pouvait mentir, pas plus que leurs yeux . Une connexion invisible s'établissait ,Ils semblaient étrangement se compléter .

par Aurore6 Sam 11 Nov - 18:44

Aurore, accompagnée de sa soeur entrèrent dans la salle de bal qui été très joliment et finement décorée, elles aperçurent le Gouverneur de deux Dames une qu'Aurore connaissait, car elle l'avait vue quand celle ci tenait la Taverne de Sancerre, et qu'elle même tenait celle de Bourges,et l'autre quelle connaissait pas mais qu’apparemment que sa soeur connaissait et leur dit bonjour.
Bonjour Messire Gouverneur.Puis s'adressant aux deux dames.
Bonjour Mesdames je suis Aurore Brigadière à Bourges.
Puis elle alla saluer le troubadour qui était accompagné d'une jeune et jolie dame.
Bonjour Messire Luc je vous présente ma soeur Angélique.Lui dit elle.
Puis s'adressant à la dame.Bonjour Madame je suis Aurore Brigadière à Bourges.
Puis alla saluer le monsieur qui était tous seul.

par Luc Barogast Mar 14 Nov - 11:54

Avant de se remettre en route en direction de la salle, la jeune femme avoua à Luc la raison de son retour rapide ce qui le fit sourire...

Oh je vois, il est parfois vrai qu'un homme que l'on ne connaît point et qui vient avec un bouquet de roses, soit a eu le vrai coup de foudre soit... Enfin je pense que de le dire serait inconvenant!

Puis d'une voix plus basse comme s'il lui disait un secret et son regard venant croisé le sien...

Et je dois vous avouer que je suis plus que ravi que...

Il ne put en dire davantage se contentant d'afficher un sourire quand elle acceptât son invitation à se joindre à eux quand enfin ils arrivèrent à la salle.
Luc chercha une entrée autre que la principale afin de ne point déranger les personnes déjà présentes et il trouvât ce qu'il cherchait, une porte a l'arrière du bâtiment aussi ses musiciens et lui-même l'empruntèrent, déposèrent leurs instruments sur l'estrade avant de quitter momentanément la salle afin d'aller se restaurer.
Tout en marchant en direction d'une tente où ils pourraient enfin prendre un petit repas la jeune femme glissât son bras sous le sien à ce moment-là Luc ne savait que faire et surtout ne savait que penser de cette situation pourtant, sans même réfléchir, il posât délicatement sa main libre sur celle de la jeune femme tout en se demandant ce qu'il lui arrivait de plus il se demandait comment allait être perçu son geste car il est vrai qu'il était plus qu'inconvenant mais de toute façon il était déjà trop tard, le mal était fait et le pire qu'il pourrait lui arrivait à présent c'est tout simplement un rejet direct et, plus que certain; le regret de son geste mais sur l'instant la seule chose qu'il fit et comme pour essayer de penser à autre chose avant de recevoir les courroux de la jeune femme...

Vous accordez une danse? Eh bien je pense que cela sera possible et je suis sur que mes amis ne verront aucun inconvénient à cela!

Enfin ils arrivèrent sous la tente où ils allaient pouvoir se restaurer avant de revenir en la salle de bal et commencer à en animer la soirée et pendant que ses amis passaient commande, seule une question taraudait l'esprit de Luc! Comment la jeune femme allait elle réagit à son geste? Comment tout cela allait-il finir où continuer?
Pour l'heure, Luc, son regard plongé dans celui de la demoiselle, sourit comme pour s'excuser d'avoir osé posé sa main sur la sienne et il restât figé attendant une réponse ou un geste de rejet de la part de la jeune Marie Eulalie....

par Louis-Oscar Mar 14 Nov - 13:37

Puis, c'est la jeune Brigadière, accompagnée de sa sœur,Tavernière de la ville de Sancerre, qui s'approcha pour les saluer.
Oh, Bien le Bonsoir Demoiselle Aurore, et le bonsoir à vous Demoiselle Angélique...!
lança t'il aux deux jeunes femmes, tout en les saluant d'un mouvement de tête, assortit d'un sourire.
Je vous présente ma Fiancée, Saralyne, qui me fait l'honneur et la joie surtout, d'être à mes cotés ce soir...!
Fier et heureux, il l'était, et il ne pouvait le cacher.
Et toutes les étoiles qui scintillaient dans le ciel de cette belle nuit d' Octobre, c'était dans les yeux de son Aimée qu'il les voyait.

Un brouhaha vers l'estrade le sortit le jeune Gouverneur de sa contemplation; Messire Luc et ses talentueux musiciens installaient leurs instruments.
Je crois que notre Troubadour ne va plus tarder à enchanter cette soirée, on va s'approcher un peu de l'Estrade si tu veux bien...?

Murmura t'il à son Adorée, tout en effleurant sa joue de ses lèvres.

par Auda Mer 15 Nov - 12:07

On lui avait parlé d'un bal, la rouquine avait donc revêtit une robe de saison sans trop de chichi. Elle avait certes de très jolie robe dont elle avait hérité mais ces dernières n'était pas forcément en bonne état. Il faudrait un jour qu'elle pense à les réparer... Enfin bref des histoires de fille... Poussant la porte de la salle, elle fût sous le charme de la décoration. Pour sûre, c'était une dame qui avait fait un telle ouvrage.

Elle jeta un coup d’œil aux personnes présente... Elle n'en connaissait aucune. Enfin disont qu'elle ne leur avait jamais parlé réellement. Soudain son regard se posa sur Théophile, elle était heureuse qu'il soit là... Allez vers lui? Non cela ferait peut être mauvais effet que de se ruer vers lui... Et puis c'est lui qui l'avait invité après tout. Il la verrait bien... Elle l'espérait.

par Angelique64 Mer 15 Nov - 13:50

Angélique, avait suivi sa soeur dans la salle de danse, elle dit bonjour au Gouverneur et à sa jolie Fiancée ainsi qu'a la Bourgmestre,quand aux autres personnes qu'elle connaissait pas,elle leur dit bonjour à l'unisson.
Bonsoir Mesdames,et Messieurs.Puis S'adressant au Gouverneur et à sa jolie Fiancée.
Bonsoir Messire Gouverneur et bonsoir Madame ,enchantée de faire votre connaissance.Puis s'adressant à la Bourgmestre.
Bonsoir Madame la Bourgmestre, vous allez bien?

par **Saralyne** Mer 15 Nov - 15:50

Au bras de son Aimé, Saralyne se contentait de saluer les gens qu'il lui présentait - ou plutôt, à qui il la présentait - d'un délicat sourire. Que dire ou faire de plus ? Elle était pour l'épauler, pas pour lui voler la vedette! Et puis, à dire vrai, elle commençait, doucement, à fatiguer.
Aussi, lorsque Louis-Oscar lui proposa de se rapprocher pour écouter le troubadour, elle ne se fît pas prier pour s'en approcher, savourant chacun des gestes tendres qu'il lui apportait. C'était si agréable de pouvoir s'afficher au grand jour, enfin!
Mais, lorsqu'ils arrivèrent non loin dudit estrade, la jeune femme remarqua l'absence des musiciens.

- Je crois que nous nous sommes réjouis trop vite mon Aimé...

En effet, le troubadour, dont les mérites lui avaient été vantés et contés, s'était éclipsé sous une tente avec une jeune demoiselle. Aussi, devant l'absence d'animation musicale, la future mère soupira, dépitée.

- Et si nous allions nous attabler, qu'en penses tu ? J'ai fort besoin de me reposer qui plus est.. Ma tête me tourne un peu...

Léger sourire qui se voulait rassurant mais il ne fallait pas oublier qu'elle sortait, à peine, de plusieurs semaines difficiles et qu'elle demeurait, encore un peu, amoindrie. Serrant un peu le bras de son Aimé, elle chercha une table du regard mais, quand bien même, elle n'oserait pas esquisser un pas sans lui, par crainte de trébucher ou de s'effondrer, lamentablement.

par Marie Eulalie Jeu 16 Nov - 16:52

Le sourire qui éclaira le visage de Marie-Eulalie au moment du contact de la main de Luc sur la sienne était lumineux .
Leurs regards partagés un instant le firent savoir au Troubadour et elle lui chuchota près de l'oreille:

Merci de votre douceur Messire Luc, vous êtes un homme fort spécial .Cela fait chanter mon cœur

Ils s'enfilèrent sous la tente réservée aux repas prirent les bols fait en pain garnis de soupe aux choux et allèrent s'installer dehors sous les arbres pour manger .
Le repas fut léger, décontracté , agréable , Luc eut droit a quelques allusions taquines de la part de ses amis musiciens ce qui fit rire Marie-Eulalie qui avait l'impression de se retrouver au sein d'une grande famille fort sympathique .

Les cloches qui sonnèrent l'heure leur rappela trop vite qu'ils avaient une spectacle a donner donc ils se dépêchèrent de retourner à la salle de bal pour ne pas faire attendre les fêtards souhaitant dégourdir leurs jambes sur des notes enjouées .
La noiraude serait sans aucun doute de ceux là, elle adorait danser mais en attendant, elle salua poliment, avec respect les gens présents, remarquant que la jolie future Maman était présente ce qui la fit sourire .

par Theophile Lessage Jeu 16 Nov - 19:39

Il s'ennuyait un peu Théophile...
Après avoir exploré et admiré chaque recoin de la salle de Bal, si joliment décorée, avoir longuement frotté ses doigts dont l'encre semblait incrustée, s'être un peu beaucoup attardé aux tables du Buffet sans doute garnies par Rosalie, la cuisinière du Domaine de son Mentor, qu'il avait eu la chance et l'immense avantage de rencontrer et de savourer sa cuisine, il se laissait aller à rêver...
Il ne pouvait encore, ou plutôt, il n'osait pas, aller saluer le Gouverneur, très entouré, et trop occupé à répondre à d'autres salutations...

Un jour, moi aussi j'aurai à mon bras une jolie Dame...!
Comme Ulysse, pour Elle, je braverai mille dangers pour la retrouver...!
Oh ...!
Mais...Elle est venue...!
Ouvrant grand ses yeux , et sa bouche aussi, croyant rêver encore, il se pinça même, pour s'en assurer...
Aie...
Des yeux surpris, vers lui se posèrent, et Théophile, leur adressa un sourire poli...

Un regard vers la jeune femme toujours vers l'entrée de la salle, et qui ne semblait pas décidée à s'avancer un peu, il inspira profondément, pour se donner le courage nécessaire sans doute, attendit prudemment quelques instants encore pour s'assurer qu'aucun prétendant ne s'approcha d'elle, et un pas après l'autre, il s'avança.

Bien le Bonsoir, Demoiselle Auda...!
Il s'inclina aussi bien qu'il lui fut possible, ses joues lui chauffaient un peu, mais il espérait vraiment lui faire bonne impression...!
Et ça commençait plutôt bien, il avait réussi à ne pas bafouiller ...!

par Luc Barogast Ven 17 Nov - 9:23

Après son geste qu'il pensait inconvenant, Luc fit rassurer quand son regard croisât celui de la jeune Marie Eulalie et ce qu'elle lui chuchotât ne fit que le confirmer au point qu'un large sourire vint éclairer son visage et c'est avec bonheur qu'ils allèrent tous ensemble prendre un bon repas pendant lequel Luc ne quittât point la jeune femme des yeux mais bien vite, trop vite, le tintement de la cloche du village les ramena à la réalité et il était temps à présent de retourner à la salle pour enfin animer la soirée.

Une fois dans la salle, Luc sourit à Marie Eulalie et bien qu'il eut préféré rester encore quelques instants près d'elle il était temps pour lui de rejoindre l'estrade et....

Bien le bonsoir et toutes mes excuses pour l'attente! Tout d'abord, je tenais à remercier notre cher gouverneur pour avoir organisé ces festivités!
Ensuite, je tenais également à le remercier de sa confiance en me demandant de venir en animer la soirée mais, trêve de bavardage, il est grand temps je pense de commencer.

Ses musiciens étant prêts...

Pour ne point vous épuiser dès le début nous allons commencer gentiment ainsi vous pourraient vous échauffer quelque peu alors je vous souhaite à toutes et tous une agréable soirée!

Après son allocution quelque peu fantaisiste, il était enfin l'heure de commencer...

par Auda Ven 17 Nov - 11:22

Elle ne le quittait pas du regard quand soudain il se mit à avancer en ça direction... Venait-il pour elle ou pour une personne dans sa direction. Plus il avançait et plus ses joues rosissaient. Maintenant c'était sûre, il était là juste en face d'elle... Lui faire une révérence quelque peu bancale. Elle n'avait jamais réussi à en faire une parfaite et pourtant ce n'était pas faute de s'être entraîner.

Bonsoir messire Théophile, puis après une profonde respiration, je suis heureuse de voir que vous êtes venu. Je craignais que vous ne soyez pas là et de me retrouver seule.

Elle se rendit compte que sa phrase pouvait être mal interprété.

Enfin je ... je ne veux pas dire que... que je voulais que vous soyez là juste pour ne pas être seule mais... mais...

Elle se mit à rougir de plus en plus, ne rien dire de plus était la meilleure solution... Mais elle ne pouvait finir sur ça.

La salle est vraiment bien décoré

Mais pourquoi avait-elle dit ça ? Pas chance la musique se fit entendre... Il n'avait peut être pas entendu.

par Louis-Oscar Ven 17 Nov - 14:16

Petit contretemps semble t'il, seuls les instruments se trouvaient sur l'Estrade...
Alors, à la proposition de sa Bien Aimée, Louis-Oscar acquiesça, tout en resserrant légèrement l'étreinte de son bras, pour la soutenir au mieux, et il lui offrit le plus tendre des sourires, qui se reflétait jusque dans ses yeux.
c'était sa façon à lui de lui parler, quand les mots n'avaient guère d'importance.
Laissant un instant les Gens présents aux Festivités, comme entouré d'une bulle pour les isoler un peu, ils n'étaient plus qu'eux deux, et ils s’avancèrent jusqu'au Buffet, où une confortable chaise était là, prête à recevoir son Adorée.
Ne t'envole pas hein...!
Lui murmura t'il à l'oreille, en effleurant sa joue de ses lèvres, et il fit quelques pas vers les tables garnies, qui débordaient de victuailles, tant il y en avait, et pour tous les goûts ...!
Sur un plateau il disposa différentes gourmandises, solides et liquides, dont il savait sa Fiancée friande, et sans rien renverser, il revint vers Elle pour lui proposer...!
Voici pour Vous ...!
Et régalez vous...!
Ben oui, l'enfant à naître comptait déjà hein...
Et l'Heureux futur Papa, il y veillait ...!

Et sur ces mots prononcés, Le talentueux Troubadour annonça son retour, en lançant quelques mots:
Le Jeune Gouverneur se tourna vers l'Estrade en souriant aux propos aimables et gratifiants de son ami Luc, et en s'inclinant humblement pour finir.

Une douce musique emplit alors la salle de Bal, idéale pour démarrer la soirée et permettre à son Aimée de se restaurer un peu, et reprendre quelques forces, dans cette ambiance feutrée.

Puis C'est Théophile, Le Maitre d’École, qu'il aperçu non loin, en pleine conversation avec une bien jolie jeune femme.
Et de quelques pas aériens, il s'approcha pour les saluer :

Bien le Bonsoir Théophile, et bien le Bonsoir Demoiselle ...!
Merci d'être là,
La Belle Soirée à vous...!
Un salut de tête, assortit d'un cordial sourire, puis il revint sur ses pas, pour retrouver Sara.

Me revoilà !

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