[RP] Bureau du Maitre d'Armes de la Maréchaussée

par Noah.Dupuis Dim 8 Jan - 14:36

Bureau du Maitre d'Armes de la Maréchaussée

par Louis-Oscar Sam 9 Sep - 19:21

La lumière du jour déclinait déjà, quand Louis-Oscar arriva dans les Bâtiments de la Maréchaussée.
Lors de sa visite, il y a peu, il avait vu une des portes, avec gravé sur sa plaque:

Bureau du Maitre d'Armes de la Maréchaussée

Aussi, quand il répondit au courrier d'Amélia Nivel, Vicomtesse de Mercoeur accessoirement,
C'est à ce bureau qu'il avait pensé pour la rencontrer, et organiser avec elle l'entrainement à la Maitrise des Armes, auquel il participerait évidemment.

Mais en poussant la porte, un grincement sinistre se fit entendre et il déchanta bien vite...
Il resta un instant figé, la mâchoire pendante, et les yeux écarquillés...
Oh...
C'est tout ce qu'il réussit à articuler...
Poussière accumulée, et toiles d'araignées entremêlées donnaient un aspect fantomatique à la pièce...
D'autant que le soir tombait doucement sur le Berry...

Il passa machinalement sa main dans ses cheveux, peut être pour mieux appréhender l'instant, et il se ressaisit:
D'un pas rapide et aérien, il retourna jusqu'à l'entrée, où il actionna la cloche, en principe réservée aux situations d'urgences.

Techniquement, urgence il y avait non..?
Évidemment tous les gardes présents accoururent, armes à la main, prêt au combat...

Agréablement surpris par la mobilisation des Troupes, en tant que Gouverneur, il expliqua alors:
Gardes du Berry !
L'heure est grave ...!
Notre Chancelière a accepté de venir en ce lieu, pour enseigner le maniement des armes aux Brigadiers, mais le bureau qui lui revient est occupé par des milliers d'araignées et des tonnes de poussière...

Je fais donc appel à chacun de vous ...!
Déposez vos armes et retroussez vos manches... !
Il en va de l'Honneur et de l'Avenir de la Maréchaussée, et du Berry aussi ...!

Et telle une marée humaine, les hommes armés maintenant de balais, de seaux et de charpie, envahirent le dit Bureau pour le libérer, au prix de leur sueur.
Ben oui, la poussière, à part faire éternuer, elle ne rend pas les coups ...!

par Amélia Sam 9 Sep - 19:25

Après être passée par l'accueil, on me dirigea vers le bureau dans lequel le gouverneur devait m'attendre. C'est donc sagement, d'un pas sûr, habillée comme à mon habitude à la garçonne tout en respectant ma féminité, que je suis l'un des hommes de la Maréchaussée. Souvenirs du passé ressurgir quelques instants, j'esquisse un sourire très très discret.

J'en profite pour visiter les lieux, cela me changeait de ceux de Paris. Le Berry n'avait rien à l'envier. Il faisait bon y vivre. Nulle puanteur surtout. Après plusieurs minutes, nous arrivâmes devant une porte. L'homme y toqua et nous entendions réponse. Du bruit se fait entendre au travers de la porte. Plissement des yeux, que pouvait-il bien se passer ?

par Louis-Oscar Sam 9 Sep - 20:24

Le bureau avait maintenant belle allure, contrairement aux hommes, crasseux à souhait...
Fort heureusement, grâce aux deux fenêtres grandes ouvertes, nulle odeur de transpiration ne s'attardait.

C'est là que que quelques coups meurtrirent la porte...
Et Louis-Oscar, tout aussi crasseux que les Gardes encore à l'Ouvrage, s'approcha de la porte pour l'ouvrir, un chiffon à la main.

En découvrant le visage passablement intrigué de la Chancelière, escortée jusque là, il avala difficilement sa salive...
Oups...
Gloups...
Que dire, pour justifier d'un tel rassemblement d'hommes, dont même l'uniforme révélait les dernières actions menées...
Pourtant, il était vraiment heureux de voir la noble jeune femme, qui déjà s'était déplacée, à peine son courrier envoyé...

Il inspira profondément, et se lança:
Mille Merci d'être venue jusque là Votre Grâce ..!
Humm... ce titre convient t'il seulement..?
En fait, il n'en savait rien...
Quand il s'adressait à la Duchesse Madalena de Saint-Sansom, c'est ainsi qu'il la nommait...

Et comment présenter la situation pour le moins burlesque, sans risquer de faire fuir la Chancelière...
Surtout rester naturel et dire les choses telles qu'elle sont...?
Il se rappela les conseils de Feu sa Mère adoptive et choisit de s'y plier

Mille pardons pour le Chaos qui semble encore régner dans ce bureau, mais Il fallait y faire un brin de ménage, et les Gardes ont tous répondu Présent !
Et en disant cela, il passa sa main sur sa joue qui le chatouillait, sans doute une araignée aventurière qui 'attardait, et il se grima davantage encore, d'une trainée grisâtre...

Mille merci Messieurs !
Lança t'il alors aux Gardes, qui un à un sortaient, en saluant en passant, l'invitée tant attendue.

Si vous voulez bien entrer ...?
Se décida t'il finalement à dire, en s'inclinant comme il se doit, craignant pourtant un peu son courroux, tout en s'écartant du seuil de la porte.

par Amélia Sam 9 Sep - 20:41

Mon regard se tourne vers ma petite escorte. Intriguée, je l’étais et ne pouvait m’en cacher.

- Que peut-il bien se passer là-dedans ? un champ de bataille y aurait-il été organisé sans que nous soyons invité ?

Ce dernier faisait d’ailleurs mine de rien, quelque peu gêné, évitant mon regard, de manière indiscrète d’ailleurs, ne sachant pas trop quoi dire.

Sauvé par le gong ! Il n’eut le temps de me répondre que la porte s’ouvre enfin. Et quel spectacle ai-je devant les yeux ?!? Je reste néanmoins muette, toujours aussi intriguée. Je laisse le gouverneur prendre la parole toujours sans dire un seul mot. Mon regard balayant la pièce de manière général puis se posant sur chacun des hommes qui sortirent de la pièce, comme pour me mémoriser leur visage. Je plisse les yeux tout en retirant doucement mes gants l’un après l’autre, me retrouvant en cet instant à l’intérieur même de la pièce.

Et non, le titre ne convenait pas. Mais je m’en balançais un peu, à vrai dire. Sauf si cela ennuyait l’autre, pour m’amuser un peu. D’ailleurs, je décide de m’amuser un peu avec mon hôte, le sentant quelque peu gêné de mon apparition à un moment inattendu. M’approchant de l’une des fenêtres, je fais glisser le bout de mon majeur sur l’un des rebords. Puis d’un ton sérieux, sans le regarder, je me décide enfin à m’adresser à lui.

- Vous avez oublié cet endroit.

Puis sans attendre je me recule de la fenêtre, tout en faisant tapoter mes gants entre eux pour retirer le semblant de poussière qui aurait pu s’y poser.

- Faisons au plus simple, voulez-vous. Appelez nous juste Amélia ou Madame Nivel. C’est selon ce qui vous plaît. Nous ne sommes pas si conventionnel.

par Louis-Oscar Sam 9 Sep - 22:27

Amélia,
Telle qu'elle était restée dans ses souvenirs, un fin visage impénétrable, vêtue comme un homme, et ses bottes toujours impeccables...!

C'était en Normandie, à Eu, sur la Grand Place, lors de la visite du Régent...
La Jeune femme était debout sur un tonneau, chaussée de hautes bottes si bien cirées qu'elles semblaient briller, et de par sa simple présence l'ordre régnait....!
Il avait levé la main ce jour là, et donné son nom à l’intimidante jeune femme, pour être reçu par le Régent en personne ...!

Mais il n'était pas temps pour s'immerger dans ses souvenirs, et il sursauta presque quand il entendit :

- Vous avez oublié cet endroit.

Confus il l'était, d'autant qu'avec toute la poussière inhalée, sa gorge le piquait tellement qu'il n'arrivait plus à prononcer un mot, et ses yeux larmoyaient ...
Il chercha des yeux une carafe d'eau, mais hélas, il n'en trouva point...
Il tenta bien d'avaler sa salive, mais ce gout âcre s'attardait dans sa bouche, comme si du sable s'y trouvait...

Et machinalement, il leva la main, expliquant d'une voix rauque à peine audible:
Je reviens, me faut de l'eau...
Des cruches étaient disposées sur chacune des fenêtres du vaste couloir, et Louis-Oscar n'eut pas loin à aller.
Jamais l'eau n'eut si bon gout qu'à cet instant...!
Il garda la précieuse cruche à la main, et attrapa une seconde timbale, avant de revenir sur ses pas.

Me revoilà !
Milles excuses...
Peut être un verre d'eau vous tenterai Madame Nivel..?
Puis d'un geste de la main, ses esprits retrouvés, il l'invita à prendre place.
Certes le bureau maintenant sentait bon la cire, mais il était vide de tout...
Pas la moindre bougie, ni chandelier alors que la pièce s'assombrissait, pas un vélin, ni une plume, ni un encrier...
Comme accueil, c'était décidément à revoir...

Pourtant, le jeune Gouverneur souriait, et il dit
M'excuser encore n'aidera en rien...
Aussi, je pense préférable d'aborder maintenant l'entrainement aux Armes, comme je vous l'expliquais dans notre échange de courrier,
et vous remercier de vive voix surtout...!

par Amélia Lun 11 Sep - 12:10

Et de sourire discrètement, j’apprécie cet instant. Alors qu’il se dirige vers l’extérieur, je le suis du regard. C’est surprise que je le vois revenir avec cruche et timbales dans les mains. Ce qui me fait encore plus sourire. Je n’en demandais pas tant.

A sa proposition, j’acquiesce de la tête et à son invitation je me dirige vers la place qu’il me propose pour m’installer.

- Pourquoi vous excusez ? J’apprécie votre accueil. Cela me fait remonter quelques souvenirs passés.

Les conventions et moi-même, cela faisait deux. Rien qu’à mes habits, je ne l’étais nullement. Alors que certaines ne rêvent que de robes de princesses, moi, je rêve d’habits plus pratiques, me donnant plus de libertés de mouvement.

Autres choses que j’apprécie chez une autre personne, le fait de ne pas tourner en rond. Et mon hôte y va direct. Je l’écoute avant de prendre la parole à mon tour.

- Bien, allons donc au vif du sujet. Déjà, j’aimerai savoir ce que vous attendiez exactement de moi et surtout quelles sont les armes utilisées actuellement au sein de la Maréchaussée.

par Louis-Oscar Lun 11 Sep - 22:20

Le naturel et la spontanéité semblaient de mise, oubliant le protocole parfois lourd et contraignant.

Et c'est agréablement surpris que Louis-Oscar reçut les paroles de la Chancelière, en la gratifiant de son franc sourire, même si les excuses présentées étaient justifiées.
Un accueil digne de ce nom, par respect pour la personne invitée, c'était la moindre des choses non...?

Puis, sans autres façons, la discussion commença par quelques questions qui attendaient réponses, et le jeune Gouverneur s'y attela:

Et Bien, quand je me suis décidé à vous écrire, j’espérais que vous pourriez faire partager vos connaissances sur le maniement des armes à notre nouvelle Brigadière, et à moi même pour commencer...
Un peu honteux d'avouer son ignorance en ce domaine, il ajouta :
Enfin, si vous voulez bien m'intégrer aux entraînements de débutants...

Puis il réfléchit aux différentes armes aperçues sur les Râteliers, où des mousquets à canons aussi long qu'un homme s'alignaient à cotés de diverses épées, ou sabres, il ne savait pas bien les différencier...

Pour les armes, je dirai la hallebarde, qui est fournie à chaque Brigadier avec l'uniforme de fonction, et la rapière.
Il lui était difficile de se tromper, car quand il avait actionné la cloche, tous les hommes sont arrivés avec ces deux armes équipées.

Et pour une initiation, commencer avec ces deux types d'armes est peut être suffisant...?
Pour ce qui est du combat à cheval, nous n'en sommes pas là, il me faut d'abord apprendre à notre Brigadière à se familiariser avec l'animal et à le monter.
Nous avons la chance d'avoir quelques belles bêtes ici, et un palefrenier hors pair !

Ses derniers propos étaient un peu hors sujet, mais rien que d'évoquer les superbes chevaux des écuries de la Maréchaussée, ses yeux brillaient.

par Amélia Ven 15 Sep - 12:36

J'écoute attentivement ce qui m'est dit. Des entrainements pour débutants. Il me faudra me souvenir de mes débuts comme matelot à la Marine Royale. Mon regard le fixe à chacun de ses mots que je ne prenais nullement à la légère.

Les armes, j'avais l'impression d'être née avec une épée entre les mains. J'acquiesce donc de la tête comme pour mémoriser ce qui allait m'attendre puis j'esquisse un sourire au combat à cheval avant de lui répondre.

- Nous verrons le combat à cheval plus tard, voulez-vous. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu à me battre sur un cheval. A chaque fois que j'ai eu à combattre un ennemi j'avais les pieds à même le sol.

Le sourire est vrai.

- Bien... vous même êtes un débutant en manipulation d'une arme ? Vous n'avez donc jamais eu à combattre...

Cela m'étonne en fait. Mais n'en fait aucun foin. Moi même, je n'ai pas eu à prendre dans les mains un balai, évitant le ménage depuis toute petite pour m'amuser avec les gamins du coin. Cette information m'est utile néanmoins pour préparer les futurs enseignements.

- Bien... Niveau planning... je ne pourrais pas faire plus d'une demi-journée par semaine. Ces heures, bien entendu, sont à prendre en bloc, sinon cela ne servirait à rien. Je suppose que votre brigadière et vous-même êtes bien occupés en semaine... Aussi je vous propose soit le samedi, soit le dimanche. Qu'en pensez-vous ?

par Louis-Oscar Ven 15 Sep - 22:23

Aux explications fournies, Amélia enchaina par quelques précisions et d'autres questions, claires et précises, sans le quitter des yeux, et en plus, elle souriait ...!
Il était décidément plaisant pour Louis-Oscar de s'entretenir si simplement avec la Chancelière en personne, alors qu'il faut vous l'avouer, il appréhendait un peu cette entrevue...

- Mais il n'est pas temps pour se perdre dans ses états d'âmes...
Avant de se retrouver dans le noir, il s'agirait de répondre aux questions posées hein...! -

Me concernant, hélas oui, jamais encore je n'ai manié l'épée, ni la hallebarde...
Enfant, j'ai reçu un enseignement au combat au bâton avec les moines, dans le monastère où je passais les mois d'hiver...
Mon ancien précepteur y tenait...
Précisa t'il en grimaçant légèrement, aux souvenirs des ecchymoses qu'il récoltait parfois, ne n'avoir su parer ou esquiver
Et sinon, je suis adroit avec une hache, mais pour faire du bois seulement...
Jamais je n'ai eu à combattre avec, fort heureusement...
- D'autant qu'un arbre rend rarement les coups, alors parler de son habilité avec une hache...
Mais bon, c'est Louis-Oscar hein...
Difficile de le changer... -

Et pour l'emploi du temps...
Expliqua t'il ensuite, ses yeux toujours rivés à ceux d'Amélia.
Si le Samedi après-midi vous convient, ça serait parfait de mon coté... !
Notre nouvelle Brigadière ayant choisi le Dimanche comme journée de repos.

par Amélia Sam 23 Sep - 16:35

Un enseignement au baton chez les moines... Cela me semble bien étrange, mais n'y ayant jamais vécu, je ne sais à vrai dire ce qui s'y passe. Même si par le passé, je me suis trouvée au service du pape.

- Intéressant ce que vous me dites... combat au bâton, maniement de la hache, c'est déjà un bon début. Vous nous montrerez cela lors de nos séances d'entrainement.

Quant à l'emploi du temps, cela me convenait bien. Il allait falloir que je jongle avec ma fille qui va encore me bouder pour ne pas m'occuper assez d'elle. L'adolescence risque de ne pas être triste au vue de son caractère actuel.

- Bien... Quand désirez-vous que l'on commence et surtout où ?

Je regarde autour de moi d'un coup d'œil assez rapide. La pièce ne me semblait pas assez grande pour recevoir deux personnes. Aussi d'autres questions plus techniques me vinrent à l'esprit.

- Il me faudrait une salle assez grande pour contenir tout le matériel nécessaire à l'instruction et aussi pour recevoir les personnes à entrainer. Je préfère dans un premier temps que la pratique d'une arme se fasse en intérieur. L'extérieur le réservant plus à la forme physique. D'ailleurs, avez-vous prévu un programme justement pour ce genre d'entrainement physique ? Petite course... par exemple.

par Louis-Oscar Dim 24 Sep - 10:48

Les yeux pétillants de Louis-Oscar trahissaient un peu son impatience à s'essayer au combat....
Alors quand Amélia posa La Question, il dû prendre sur lui et faire mine de réfléchir un instant avant de répondre ...

Si ça ne tenait qu'à moi, je vous répondrais... De suite ?!
Mais hélas, en tant que Gouverneur, de nombreuses tâches m'incombent, idem pour vous sans doute...
Et la nuit tombe...
Je dirai donc, si cela vous convient du moins ....
Dès que possible ?!
Évidemment, c'est un avec son plus beau sourire, et un regard un brin suppliant, qu'il lança ses derniers mots.

Puis c'est avec la plus grande attention que Louis-Oscar écouta la suite, et il s'empressa de répondre.

Oui...!
Il existe ici une vaste salle, judicieusement aménagée selon moi, mais vous pourrez en juger par vous-même.
Et pour l'entraînement physique de la nouvelle Brigadière, mon vieux père, enfin L'Intendant de La Justice et de la police, s'en occupe pour l'instant.

par Amélia Sam 30 Sep - 15:00

Mon regard le fixe. Celui-ci n'est nullement fait pour gêner la personne concernée. C'est signe pour moi, de ma concentration, de mon écoute et aussi d'une petite réflexion qui se faisait dans ma petite tête.

Une fois les dires du gouverneur terminés, j'acquiesce doucement de la tête.

- Bien... juste une petite question... La salle que vous m'indiquez, se trouve bien près du terrain d'entrainement ? Cela ne risque-t-il pas de gêner les cours que je donnerai ? Je suppose que certains de vos gens d'armes utilisent de temps à autres ce terrain pour entretenir leur physique, non ?

par Louis-Oscar Sam 30 Sep - 20:36

Et à la nouvelle question posée, Louis-Oscar répondit:

Oui, c'est c'est exact Dame Nivel
Puisque vos interventions sont prévues le samedi après-midi, je pense placarder la nouvelle d'une part, et je réserverai la salle d'entrainement pour cet après midi là.
Ainsi nous pourrons, la nouvelle Brigadière et moi même, recevoir votre enseignement, sans gêner ou être gêné.

par Amélia Sam 30 Sep - 21:09

- Bien... Donc à notre prochaine entrevue, vous ne serez donc pas seule. Nous vous laissons donc le soin d'annoncer ce changement de planification à votre brigadière.

Puis petit toussotement, pour mieux reprendre un peu de salive et en même temps profiter pour changer de sujet.

- Donc tout nous semble avoir été dit quant au cours d'armes... Permettez nous de changer de sujet... Celui-ci nous concerne et nous aimerions que cela reste uniquement entre nous. Nous n'aimons nullement parler de notre sphère privé. Nous supposons que vous le comprenez... Voilà... Comme vous le savez, nous sommes l'épouse de Palfy Picard... Nous aimerions qu'une recherche soit faite le concernant. Nous pourrions le faire publiquement (via l'ig) mais nous préférons que cette recherche soit... discrète. Pourriez-vous nous rendre ce service, monsieur ?

par Louis-Oscar Sam 30 Sep - 22:36

Tout semblait dit, et le jeune Gouverneur avait hâte de placarder cette annonce, et en informer son vieux père et la Nouvelle Brigadière aussi.
Puis c'est avec une expression de visage bien différente qu'Amélia demanda à changer de sujet...
Louis-Oscar écouta la jeune femme se confier avec tout son attention, la soutenant des yeux, autant que faire ce peut, quand elle évoqua le drame qui la touchait...
Et quand même parler sembla éprouvant, il remplit la timbale d'eau avant de lui tendre.
Voici pour vous
Puis il poursuivit:
Oui Dame Nivel, je comprends bien....
Et je suis sincèrement désolé pour vous...
cette affaire sera menée en toute discrétion, je peux vous l'assurer, et vous serez informée régulièrement sur l'avancée des recherches, dès que nous en saurons plus.
Je ne peux qu’espérer avoir de bonnes nouvelles à vous apporter Amélia...
Gardez courage !
Le jeune Gouverneur pensait déjà tout mettre en œuvre pour lancer cette recherche, en commençant par en informer son Intendant.

par Amélia Sam 30 Sep - 22:49

L'esquisse d'un sourire se fait discrète. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais eu de ses nouvelles. J'avais déjà connu ça par le passé avec son précédent. Ce dernier n'était finalement pas mort et avait souffert d'amnésies. Pour Palfy, je sentais bien que quelque chose n'allait pas. Il s'était déjà absenté par le passé mais pas aussi longtemps.

Mon expérience passé dans l'armée puis la Maréchaussée m'aidait à tenir le coup. Dans mon esprit, déjà, il ne devait plus être de ce monde. Le plus difficile sera pour moi de l'annoncer à notre fille, Claire. Même si Palfy n'était pas le père biologique, elle le considérait comme tel, n'ayant connu que lui.

- Vous savez... je me suis préparée au pire... N'ayant eu de ces nouvelles, j'ai moi-même effectué des recherches. Mais rien... Peut-être suis-je trop impliquée. Il devait rejoindre sa famille restée en Normandie. Ces derniers ne pouvant se déplacer jusqu'ici. D'ailleurs, j'y suis même allée, et tout comme nous, ils n'avaient eu de ses nouvelles de leur fils. Mais le connaissant aimer vagabonder, ils ne se sont nullement inquiétés pensant soit qu'il ait changé de chemin, soit repris la route du retour, voir même n'être jamais parti de Bourges.

par Louis-Oscar Ven 6 Oct - 12:36

Les confidences d'Amélia concernant Palfy qu'il connaissait un peu, et les recherches à mener, touchèrent le jeune Gouverneur, et déjà dans son esprit, il réfléchissait à la façon de planifier cette enquête.
Et sur un ton teinté de compassion, il dit:
J'ai bien noté tous ces précieux renseignements Dame Nivel.
- La mémoire est le scribe de l'âme, comme disait Aristote, et il était bien utile quand il faisait trop sombre pour écrire, surtout sans écritoire sous la main...!-

Et je vais me pencher sur cette enquête, et organiser les recherches avec mon Intendant de Justice et de Police du Berry.
Vous pouvez compter sur moi...!
Dit il encore, en se levant cette fois.
La nuit était là, et il devenait difficile d'y voir clair dans ce bureau encore démuni d'éclairage...

Je vais vous raccompagner jusqu'à l'entrée, si vous me le permettez, vu l'heure tardive.
Et je ne peux que vous remercier encore !

par Amélia Sam 7 Oct - 23:42

Aucun mot ne fut prononcer. J'écoute mon interlocuteur, j'acquiesce de la tête en guise de réponse. Puis il était temps de quitter la pièce, la nuit se faisant. Je me lève donc et me dirige vers la porte de sortie. Alors que la porte s'ouvre, je me retourne et m'adresse à l'homme.

- Faites au mieux, c'est tout ce que nous vous demandons. Nous vous souhaitons une bonne soirée. A très bientôt pour votre première leçon, soyez en forme...

Petit rictus s'affiche alors sur mon visage.

par Louis-Oscar Mar 10 Oct - 22:26

Belle soirée à vous aussi Dame Nivel...!
Et oui, j'ai hâte d'y être, je dois vous l'avouer !

Puis, quand Amélia eut quitté les Bâtiments, Louis-Oscar distribua ses consignes aux gens de service:

Je veux un écritoire digne de ce nom, avec vélins, plumes et encrier à porté de main, chandeliers et bougies de qualité, et lanterne aussi !
Que le bureau de notre Maitre d'Armes soit confortable et accueillant !
Ne soyez avares en rien.

Ses désirs seront des ordres !
Je compte sur vous,
Ne me décevez pas surtout !

Et à son tour, le jeune Gouverneur quitta les Bâtiments de la maréchaussée, et rentra chez lui avec un sourire le quittait pas.

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