[RP ouvert] Dîner-dansant à la taverne de Bourges

par Ygraine Ven 12 Jan - 11:37

J'ai décoré ma taverne avec des fleurs en papier et des guirlandes. 1658 doit commencer avec éclat. J'ai fait un peu de retape pour faire venir du monde mais je m'y suis prise tard et je ne sais si cela aura l'effet souhaité. J'ai manqué de temps pour préparer cette fête mais l'essentiel est que ceux qui viennent apportent leur bonne humeur et leur bonne volonté. Le monde attire le monde, ceux qui passeront devant la taverne et qui verront de la lumière se décideront peut-être à entrer.
Côté cuisine, tout est prêt. Le personnel est à la hauteur. Ce sera une sorte de buffet, chacun mangera ce qu'il veut où il veut et quand il veut. Tout le monde doit se sentir ici comme chez lui et participer à la fête générale de la manière qui lui convient. Côte boisson il y a ce qu'il faut, normal pour une taverne. Si personne ne vient hé bien nous aurons de quoi bâfrer pendant huit jours le personnel et moi. Sûr que je vais prendre des kilos mais rien ne doit se perdre, je tiens cela de ma maman.

La nuit est maintenant tombée, j'ai allumé toutes les lumières, j'ai rajouté des chandeliers par-ci par-là. J'ai bu un grand verre de muscadet pour me donner de l'entrain. Je vais aller battre le rappel sur la grand-place de Bourges. Bien sûr, pour ce grand événement, j'ai mis ma plus belle robe, la rouge ornée de quelques broderies blanches. Un grand feu chauffe tel l'enfer dans la cheminée, la température extérieure n'est pas très engageante, les convives à venir trouveront ici de quoi se réchauffer et, qui sait, s'y attarderont avec plaisir.
J'enfile un manteau pour sortir et je cours sur la grand-place ameuter le monde.

par Requiem Mer 17 Jan - 11:07

Soirée dansante, lui avait Ygraine, qui assurait que c'était un bon moyen de faire connaissance avec ses semblables. Requiem ne lui avait pas rétorqué que justement, les autres, puisqu'ils étaient ses semblables, il n'avait aucunement l'envie de mieux les connaître. Mais il voulait faire plaisir à cette jeune femme si gentille qui lui avait sauvé la mise le fameux jour de l'omelette sans oeufs !
Hélas, la foule ne semblait pas être au rendez-vous ! En entrant, Requiem put constater que le nombre de chaises était largement supérieur à celui des gens présents. Il trouva Ygraine calfeutrée dans les cuisines occupée à cacher sa honte :
Et bien Graigraine, lui dit-il en riant, c'est un bide cette soirée !
l n'y avait rien de drôle, on s'en doute, mais Requiem pensait que la vie n'était qu'une funeste farce et qu'il fallait rire de tout en prenant les événements comme ils venaient. Il lui prit les mains :
Il ne faut pas être triste, ma belle ! Je suis là, et si la quantité n'est pas au rendez-vous il vous reste la qualité !
Un large coup d'oeil autour de lui sur les diverses préparations qui encombraient les tables témoignaient du laborieux travail qui avait été effectué en amont de cette soirée.
Tout cela ! dit-il réellement impressionné, tout en picorant dans les plats ! Je vais devoir prendre pension chez vous, Graigraine, pour finir tout cela ! Ce serait bête de le donner aux chiens et aux cochons.
Il avait repéré l'orchestre en entrant dans la grande salle. Lui aussi semblait se morfondre, il était temps de le mettre en action. Requiem prit la main d'Ygraine et l'entraîna dans la grande salle :
Allons danser mon amie ! Puisque fête il devait y avoir, fête il y aura ! Parole de Requiem !
Et à l'orchestre, il lança :
Messieurs, au boulot ! Jouez-nous quelque chose qui fasse trembler les murs de cette taverne et tant qu'à faire, ceux de la ville ! Je veux que le Roi lui-même vous entende !

par Ygraine Dim 21 Jan - 21:32

La porte s'ouvre enfin alors que le personnel et moi commencions à désespérer.
C'est ce diablotin de Requiem que je n'avais pas revu depuis ce bal à Sancerre.
Bonsoir Requiem !
Bien sur, il se moque de l'échec de ma soirée, cet homme se moque de tout et ne respecte rien. Il m'appelle Graigraine ... il a de ces idées?
Je le vois qui commence à grignoter dans chaque plat, j'ai toujours pensé que ce beau garçon ne mangeait jamais à sa faim, surtout l'hiver. Je le laisse faire. Il comprend vite la peine qui m'accable et je le vois faire des efforts pour me tirer de ma soirée funèbre. Il finirait bien par me faire rire avec sa façon de mettre de l'entrain joyeux partout où il passe. Derrière lui c'est comme s'il laissait des étincelles de couleur qui réchauffent le coeur de ceux qui le suivent. Il parle de prendre pension ici pour finir tous les plats, lui non plus n'aime pas jeter :
Je vous loge gratuit, si vous consentez à tout manger ! Mais gare, certains produits s'abîment vite ! Il faut commencer tout de suite et si vous avez des amis qui ont faim, ils seront les bienvenus !

Mais il ne m'écoute pas ! Il fond sur moi comme l'aigle sur le lapin et il m'emmène danser, il veut qu'on fasse grand-fête tous les deux comme si nous étions des dizaines de gens tout à la fois.
Perdue pour perdue, lui seul peut sauver cette soirée ! Je m'accroche à lui, il commande d'une voix forte à l'orchestre de nous jouer quelque chose d'entraînant et de bruyant et me voilà valsant comme une mèche de cheveux folle aux prises avec un vent fou ! Très vite, pour tout oublier de ce marasme, je me laisse emporter, je ferme les yeux, j'ai confiance en la main qui me fait tournoyer terriblement, je me sens voler dans les airs et frôler le sol à toute vitesse, l'orchestre s'affole à son tour et tente de suivre Requiem dans son rythme, je dégouline de sueur, je ne suis plus qu'une poupée désarticulée, je lui crie d'arrêter mais je l'entends rire de loin, comme s'il était déjà à des kilomètres de moi, je me sens légère entre ciel et terre, quand j'ouvre les yeux je confonds le sol avec le plafond, je dois être rouge de chaleur comme une écrevisse cuite à point, j' ai du mal à respirer, pire, je me sens étouffer, et pourtant je voudrais que ça ne s'arrête jamais, que je continue sur mon orbite qui semble accélérer à chaque tour et bientôt je me poserai sur une planète magique là où se tiendrait le paradis perdu !

Et puis, j'ai perdu connaissance, ... je crois. Ou bien je suis morte.

par Jamie.Fraser Lun 22 Jan - 19:52

Jamie allait prendre le chemin du bar lorsqu'il entendit de la musique. Ses pas suivi le bruit des instruments, et le menèrent devant une petite auberge.
ll s'arrêta devant la porte. Il ne savait pas si c'était une soirée privée ou non.
Mais au lieu de rester planté dehors, il décide d'entrer et là il voit deux personnes en train de danser comme ci leur vie en dépendait.

Jamie reste à l'écart. Il ne sait même pas si son entrée a était remarqué. Mais il préfère ne pas les déranger. Il reste à l'écart, se sert un verre de Whisky et regarde le couple danser.

par Hortense.Poulain Lun 22 Jan - 20:42

La taverne semblait très bruyante ce soir. Déjà, en rentrant du lac gelé, elle avait entendu beaucoup d’agitation dans la salle du bas témoignant de l’installation de quelque chose. Et depuis peu, une musique plutôt entraînante lui parvenait.

La curiosité l’avait poussée à sortir le nez de sa chambre et à descendre les escaliers. Pour se retrouver visiblement au milieu d’une soirée dansante. Elle demeura un instant interdite, ne sachant que faire.

Elle ne s’était pas préparée. Elle n’était pas maquillée, ses cheveux étaient simplement lâchés et sa robe des plus basiques. Quant à son parfum, depuis le matin, il s’était sans doute bien évaporé ! Elle n’était absolument pas préparée pour cette occasion.

Il n’y avait pas foule. Un couple dansait et un homme les regardait en buvant un verre.

Quoi faire ? Rester, partir ? Sans s’en rendre compte, l’hésitation l’avait bêtement clouée sur place.

par Requiem Mar 23 Jan - 11:03

Elle voulait qu'il mange tout, elle proposait un logement gratis en échange, mais c'était elle que le jeune vagabond préférait, pour l'instant déguster !
Où avait-il appris à danser ? Il ne s'en souvenait pas, peut-être là-bas, dans une autre vie avant qu'il ne se décide à partir sur les chemins de France. Toujours est-il que la demoiselle était sous sa coupe, elle épousait son rythme, ses gestes, ses mouvements, tel un flan dans son moule. Elle aimait ça la danse, il fallait la voir s'abandonner, la voir décrire des arabesques gracieuses avec son long corps, regarder la sueur dégouliner le long de ses joues, de la voir décoiffée, les joues écarlates et la vie trépidante qui brillait au fond de ses yeux.
Hélas, les plus beaux instants de nos vies sont destinés à être éphémère, l'orchestre changea de rythme, Requiem allait les inviter vertement à reprendre là où il s'était arrêté quand il comprit la raison de ce brusque changement : Du monde était entré !Du monde qui ne venait pas pour voir un couple danser follement mais qui venait pour boire, manger et danser à son tour !
Vous avez des clients, Mademoiselle Ygraine, dit-il en arrêtant de danser.
Il dut la tenir par la main parce qu'elle avait du mal à rester debout. Elle était toute chamboulée et Requiem l'aurait bien chamboulée davantage si ils avaient été que tous les deux. Les yeux fermés, la jeune femme paraissait inanimée, poupée de chiffons, molle et silencieuse, enfouie dans son monde à elle.
Il la secoua :
Mademoiselle ! Réveillez-vous, la fête est terminée ! Des clients vous réclament !
Elle n'était pas morte, on voyait sa poitrine se soulever en saccades, elle recherchait de l'air pour revenir à la réalité.
De sa main en éventail, Requiem lui donna encore un peu d'air en lui parlant doucement.

par Ygraine Mar 23 Jan - 22:39

Le tourbillon s'arrête, l'air ne chante plus au tour de moi, je n'entends plus la musique, mes pieds reprennent contact avec le sol, j'entends qu'on m'appelle, qu'on me parle, j'ouvre les yeux, et je respire à nouveau. Je suis dans mon auberge, le décor habituel se remet peu à peu en place, mon esprit aussi retrouve la lumière, il me semble revenir d'un long voyage au pays des rêves. Requiem me tient toujours par la main et me parle encore et encore. Ah oui, la soirée, les plats qui attendent, les membres de l'orchestre qui s'ennuient, l'absence de participants, le vide, le bide ....
Ah, et puis non, il y a quelques têtes nouvelles qui attendent gentiment qu'on s'occupe d'eux. J'abandonne Requiem, et fonce vers les nouveaux venus, un homme et une femme :
Bienvenue à l'auberge de Bourges, Madame et bienvenue à vous aussi Monsieur ! Je suis Ygraine la gérante de l'établissement ! C'est gentil à vous d'être venus ce soir. Prenez place, ou plutôt déplacez-vous comme bon vous semble ! Nous sommes, moi et tout le personnel, heureux de vous recevoir. Prenez une assiette sur la pile et servez-vous de tout ce que vous voulez !
Je montre l'exemple, d'avoir dansé ma ouvert l'appétit. Je prends une assiette et commence à remonter le buffet en prenant plusieurs victuailles : charcuteries, salades, morceaux de viande etc ... Le vin ! A ne pas oublier, très important le vin !
J'ignore si vous vous connaissez, dis-je aux deux nouveaux arrivants, mais le but de cette soirée est de faire connaissance, tous ensemble ou au moins avec toux ceux qui voudront bien !
J'appelle Requiem qui dans un coin me regarde faire :
Je vous présente mon ami Requiem ! Il me donne des coups de mains de temps en temps ! C'est un garçon avec de drôles de manières, certes, mais il est serviable et très aimable. Quand il veut bien, c'est un redoutable bavard !
J'essaie de mettre un peu d'entrain :
Nous allons passer une bonne soirée, la musique va attirer du monde. Ce serait bien si chacun se présentait.

par Jamie.Fraser Mer 24 Jan - 18:39

Jamie n'était pas le seul que la musique le mena ici. Une jeune femme, qui devait venir de sa chambre, semble, elle aussi, avoir
été attiré par la musique.

Le couple de danseurs s'arrêtérent et la jeune femme sembla légèrement étourdi mais cela passa rapidement lorsqu'elle se dirigea vers la jeune femme
et lui.

Enchantée Mademoiselle Ygraine, je suis Jamie Fraser.

Il l'écouta puis son regarda alla vers le buffet qu'elle leur présenta, qui était vraiment bien garnit .

Non, nous ne nous connaissons pas. Lui répondit il en regardant la jeune femme qui venait d'arrivée.

Jamie salue Requiem. Enchanté.

Je trouve cela dommage de ne pas voir plus de monde. Il leur sourit.

Je suis sur Bourges pour quelques jours venant de Sancerre après un long voyage depuis l'Ecosse.
C'est agréable de voir de nouveaux visages.

Il se dirige vers le buffet , prend une assiette et se servit quelques morceaux de charcuterie et un verre de vin.

Cela fait longtemps que vous tenez cet établissement ? Lui demanda t-il tout en continuant de se servir.

par Hortense.Poulain Jeu 25 Jan - 11:16

Trop tard pour faire demi-tour, elle était repérée. Saletée de curiosité qui l'avait poussée à descendre, elle d'habitude discrète et réservée.
Le couple arrêta de danser. Elle pensa qu'elle et l'autre homme, leur avait sans doute gâché un beau moment en venant.

Hortense ne bougea pas et machinalement, elle ramena même ses cheveux devant son visage. Une manière comme une autre de se cacher.

La femme s'avança alors et se présenta. Hortense la contempla le plus discrètement possible. Elle était si jolie avec ses boucles brunes et ses grands yeux bleus. Elle semblait de bonne humeur, car la jeune tavernière les convia joyeusement à se servir et à se présenter, après avoir elle même fait les présentation. Ygraine, c'était un joli prénom, peu courant ! Elle n'en avait jamais connu d'autre.

Le regard d'Hortense alla de l'un à l'autre. Se présenter… Voilà un exercice qui n'était pas facile pour elle. Surtout que l'homme, Jamie, qui était là avant elle, semblait ne pas faire preuve de timidité et avoir une langue bien pendu. Il s'exprima le premier, sans qu'elle puisse même tenter d'ouvrir la bouche. Mais ça l'arrangeait. Chaque minute gagnée était une bénédiction.

Une fois le silence revenu et tout le monde qui attendait qu'elle s'exprime, le rouge lui monta rapidement aux joues. Elle détestait tellement être le centre de l'attention ! Alors, d'une voix très faible et très rapidement, elle déclara après avoir pris une grande inspiration :

- Je m'appelle Hortense Poulain, je viens d'un petit village Berrichon. Merci pour l'accueil.

A cet instant, elle se demanda pourquoi elle avait prit la décision de venir dans la grande ville. Finalement, dans la ferme familiale, elle n'avait pas trop besoin de s'exprimer. Elle était la plus discrète de tous, elle n'avait jamais aimé parler devant des inconnus. En fait, elle n'avait jamais aimé parler tout court. Elle avait toujours la sensation qu'on se moquait d'elle ou qu'on la jugeait.

L'homme roux était déjà en train de se servir copieusement, répondant à l'invitation lancée par la tavernière alors qu'elle, elle n'avait toujours pas bougé.

par Marie Eulalie Jeu 25 Jan - 11:23

La jeune femme aux cheveux de jais, hermine perchée sur l'épaule avait eu vent d'une soirée dansante .
Quelle meilleure façon de faire la rencontre d'autres personnes ?
Prenant son courage a 10 mains s'habillant joliment bien que simplement, elle se rendit à l'auberge où se déroulait les réjouissances et entra peu après une autre femme .

Marie-Eulalie regarda autour d'elle , haussant les sourcils surprise du peu de monde qui était venu puis laissa ses prunelles violettes découvrir la décoration qui semblait bien jolie .

Un petit sourire s'afficha sur les lippes de la jeune fermière , un godet de vin dans la main, elle prit place vers la cheminée après avoir salué discrètement les personnes présentes .

Son hermine sortit sa frimousse de la tignasse de la jeune femme et profita elle aussi du spectacle tout en faisant une petite toilette de son museau

par Angelique64 Jeu 25 Jan - 23:48

Angélique, accompagnée de sa soeur Aurore entrèrent dans la Taverne, elles virent un couple qui était entrain de danser, et deux jeunes femmes quelle ne connaissait pas, et un jeune homme quelle connaissait, puisque elle l'avait accueillie à la taverne de Sancerre.Bonsoir Messire Jamie! je vous présente ma soeur Aurore.Puis s'adressant au couple qui s'était arrêtait de danser et aux deux jeunes femmes, elles les saluèrent et se présentèrent.Bonsoir Mesdemoiselles et Monsieur, je m'appelle Angélique je suis la Gérante de la Taverne à Sancerre, je laisse à ma soeur le soin de se présenter.Dit elle puis elle dirige vers le buffet, prend une assiette puis sers à manger elle prend une coupe de champagne.

par Aurore6 Ven 26 Jan - 0:25

Aurore qui avait accompagnée Angélique et que celle ci eut finit de parler, prit la parole à son tour.Bonsoir Mesdemoiselles bonsoir Messieurs je m'appelle Aurore, je suis la Brigadière de Bourges.dit elle, puis elle se dirige à son tours vers le buffet prends une assiette, et se sers à manger elle prend une coupe de champagne.

par Ygraine Ven 26 Jan - 9:14

J'ai à peine le temps de parler aux premiers arrivés que la porte s'ouvre pour laisser entre une nouvelle personne et s'ouvre encore et s'ouvre encore ! Requiem est un magicien, maintenant j'en suis certaine, une sorte de Merlin qui laisse un enchantement partout où il passe. Cette soirée dansante qui s'annonçait funéraire maintenant croule sous le monde et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Je claque dans mes mains pour inciter le personnel jusque là endormi, à se mettre en activité en servant les gens et en leur proposant tout ce que que nous avons préparé avec amour et dévotion.
Il y a Monsieur Fraser à qui je réponds en le poussant vers le buffet :
Louis-Oscar, alors qu'il était encore gouverneur m'en a confié la gérance il y a deux mois. Depuis je démène pour faire de cet endroit le coeur de la ville ! Je veux que vous sentiez ici comme chez vous, ça doit être un lieu de partage et d'amitié.

Puis je saute sur la dame entrée après lui, Hortense Poulain, une Berrichonne pur jus et jolie comme un coeur. Normale pour une Berrichonne :
C'est gentil à vous d'avoir poussé l'amabilité à venir jusque chez nous. Je me répète, mais je veux que vous soyez ici comme chez vous, mangez, buvez et dansez à votre convenance et n'hésitez pas à vous mêler aux autres, c'est le but de cette soirée. A Bourges, trop d'habitants d'une même rue se comportent entre eux comme des étrangers.
Je lui souris, elle a l'air intimidé mais au moins, elle a fait l'effort de pousser la porte. Un autre sourire pour la convier à s'approcher du buffet, en même temps que du coin de l'oeil, j'appelle Requiem pour me venir en aide. Il doit aimer cela que de s'occuper de demoiselle à la dérive.

Il y a aussi une dame avec une hermine sur l'épaule ! Plutôt curieux comme compagnie, mais on lui fera finir les restes si le besoin s'en fait sentir. Elle a déjà un verre de vin à la main, une dame comme je les aime, celles qui vont droit au but :
Bonjour Madame ! Je suis Ygraine la nouvelle tavernière ! Je vois que vous faites connaissance avec nos différents produits et vous avez bien raison. Ils sont tous à votre disposition. Je compte sur vous pour vous mêler aux autres, il faut tous faire connaissance, ainsi nous pourrons faire de Bourges une ville bien vivante ! ... Si vous voulez vous présenter à tous, j'en serais ravie.

Encore une dame[, puis une autre dame ! A quand viendra le Prince Charmant ? Je guette la porte, viendra-t-il ce soir ?Oh, mais la première dame est ma collègue de Sancerre, Angélique ! J'ai déjà entendu parler d'elle ! Elle va sûrement m'aider dans cette soirée. je prends sa main entre les deux miennes :
Bonsoir Angélique ! Mon nom à moi est Ygraine ! Nous sommes du même métier, c'est vraiment bien d'être venue me voir ! Si vous voulez me donner un coup de mains à faire manger tous ces gens, je vous en serais reconnaissante. mais prenez aussi le temps de vous amuser ! C'est aussi un des buts de la soirée.

Et l'autre dame, la soeur de ma collègue, est une brigadière ! Bah, après tout ces gens là sont comme les autres, ça mange et ça boit ! Et puis au moins s'il y a un peu de grabuge, elle sera sur place. On ne sait jamais avec la viande saoule !
Elle a une assiette dans la main quand je m'approche pour la saluer :
Je m'appelle Ygraine, mais je crois que maintenant, tout le monde le sait ! Mangez à votre faim, n'oubliez pas d'aller danser, et merci d'être venue ! N'hésitez pas à faire connaissance avec tout le monde !

Puis je reviens au beau milieu de la grande salle, les plateaux de nourriture commence à se vider, le personnel va de l'un à l'autre en frétillant, d'un regard j'invite l'orchestre à nous jouer de la musique douce, je cherche Requiem mais je ne le vois plus, et, enfin, je prends la parole pour m'adresser à tous :
Encore une fois, du fond du coeur, merci à chacun d'entre vous d'être là ce soir ! Mangez, buvez, riez, parlez avec vos voisins, faites connaissance entre vous ! Si quelqu'un a quelque chose a raconté qu'il n'hésite pas. je ne sais pas, ... une histoire, une légende, un fait divers, une blagounette ... libre à vous et surtout faites comme chez vous parce que, justement, vous êtes ici chez vous ! ... Et n'oubliez pas d'aller danser, histoire que l'orchestre ne se soit pas déplacé pour rien. ... Soyez gentils de ne pas nous quitter avant que tout soit mangé, et en partant, laissez une obole dans la petite boite située au bout du comptoir. La somme est libre, c'est en faisant nos comptes que nous connaîtrons le succès de notre soirée. Merci de m'avoir écoutée. ... Amusez-vous bien !

Je suis rouge d'émotion d'avoir parlé devant une petite foule, je ne suis pas une habituée des grands discours. Je vais au buffet pour vider un grand verre d'eau.

par Hortense.Poulain Sam 27 Jan - 23:04

Trop de monde.
Au début ça pouvait aller. Deux hommes, une femme, elle pouvait gérer. Mais Deux hommes et quatre femmes, les unes plus belles que les autres, c’était trop pour elle. Elle commençait à se sentir mal. La panique grandissait.

Elle regarde le sol, paralysée sur place. Elle ne sait où regarder, de peur qu’on la juge si elle regarde avec trop d’insistance quelqu’un. Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque... On l’invite à se servir, elle ne veut pas décevoir la si jolie tenancière mais c’est plus fort qu’elle, elle ne peut pas.

Ses mains commencent à devenir moites et a trembler. Alors, elle profite d’un moment où tout le monde est occupé à aller se servir ou à se présenter, pour faire demi-tour et grimper les marches quatre à quatre.

Une fois dans la chambre, elle pousse un profond soupir, et tente de calmer à la fois ses nausées et son coeur qui bat la chamade.

Elle n’aurait jamais dû descendre. Elle n’aurait jamais dû venir dans la grande ville. Sa mère lui avait dit qu’elle ne le supporterait pas. Elle avait sans doute raison. Mais elle voulait changer... Ce n’était pas gagné !

Lentement, elle se laisse tomber sur le lit. Ce n’était pas ce soir qu’elle apprendrait à vivre avec sa différence.

par Jamie.Fraser Dim 28 Jan - 13:40

Pendant que Jamie fini de remplir son assiette , trois jeunes femmes entrèrent à leur tour. Il avait suffit à ce qu'il pointe le bout de son nez, ainsi que celui d'Hortense pour que d'autres personnes entrent dans ce lieu ?
Le son des voix les avaient donc mené jusqu'ici .

Jamie salue les personnes qui arrivèrent en hochant la tête.

Bonjour Mademoiselle Angélique. Vous avez abandonné votre taverne ? Il lui sourit.
Enchantée Aurore. Il sourit à Aurore. Il les regarde mais ne trouve pas de ressemblance entre les deux.
Elles n'avaient peut être pas le même père ou la même mère.

Ygraine lui explique comment elle a eu la gérance de cette taverne. Il semblerait que ce Louis Oscar ai trouvé la bonne personne car elle savait
faire vivre cette taverne.

Vous semblez le faire à merveille Mademoiselle Ygraine. Il a choisit la bonne personne.
Je suis entièrement d'accord avec vous. Une taverne est un lieu convivial, et ce soir grâce à vous elle vit.

Jamie prend place à une table et il écouta Ygraine, tout en regardant du coin de l'oeil Hortense qui était déjà en train de s'éclipser.
Quelle drôle de jeune femme.

Il sourit aux paroles d'Ygraine. Danser ? Il ne savait pas danser et il n'avait pas de cavalière. Mais il y avait plus de femmes que d'hommes.
Aura-t-il le choix d'y échapper ? Pas sur.

par Marie Eulalie Dim 28 Jan - 17:08

Elle voit la tavernière venir vers elle et se présenter ce qui amena un sourire sur le visage de la jeune femme .

Ravie de vous rencontrer Dame Ygraine . Je suis Marie-Eulalie Du Bois-Noir mais on m'appelle Marie , de passage dans votre ville .

Levant son verre à l'encontre de leur hôtesse , Marie en savoura une petite gorgée rapidement avant de continuer

Votre établissement est fort joli Dame, merci d'avoir organisé ce dîner dansant, Nous nous régalons jusqu'à maintenant Serpolet et moi même si nous n'avons point de cavalier .

Un petit rire lui échappa tandis que son regard fut attiré par une ombre qui se glissait rapidement dans les escaliers
Hmm .. la jeune femme qui semblait pétrifiée quand Ygraine lui avait adressée la parole . La pauvrette devait ne pas se sentir bien avec le monde qui arrivait et ça, La Marie pouvait que trop bien comprendre ! .

Une fois Ygraine repartie, Marie demanda un bol de bouillon clair, un verre de vin et alla monter les marches suivant l'odeur de Hortense grâce a Serpolet .

Là ma belle t'es sure ?

L'hermine la regarda comme pour dire " Mais dis donc toi l'humain, est-ce que je me suis déjà trompée hein ? "
En souriant, Marie frappa à la porte et attendit patiemment .

par Hortense.Poulain Dim 28 Jan - 23:17

La panique redescendait lentement. Les battements de son coeur se normalisaient peu à peu. Elle passa la main dans ses cheveux, les mettant en arrière et dégageant ainsi mon visage. Elle mettait souvent ses cheveux devant son visage, une façon comme une autre de se cacher. Mais là, dans sa chambre, elle n’avait pas à le faire.

Qu’allait penser la tenancière d’elle ? Elle qui mettait tellement de coeur à l’ouvrage et qui essayait d’embellir cette soirée. Si seulement, elle n’était pas descendue de sa chambre... Personne n’aurait su qu’elle était là !

Elle passa ses mains sur son visage puis se frotta la nuque. Elle s’en voulait tellement... Mais si seulement on pouvait la comprendre ! Comprendre son mal être. Elle n’était pas comme les autres femmes, elle n’était pas normale. Et sa différence faisait qu’elle se sentait terriblement mal en public.

Alors qu’elle était là que depuis quelques instants mais déjà en pleine réflexion, on toqua à sa porte. Elle sursauta et paniqua à nouveau instantanément. On avait dû la suivre. La voir s’échapper. Elle commença à tourner en rond dans la chambre, quoi faire pour échapper à cela ? Rien, elle ne pouvait rien faire.

Elle ouvrit finalement la porte, après quelques secondes d’agitation. Elle se retrouva face à une jeune femme aux cheveux d’ébène qu’elle dévisagea bien malgré elle. Avant que son regard s’attarde sur la petite bête sur son épaule. En la voyant, Hortense se feint d’un sourire discret. Cette jeune femme était entrée après elle, mais elle avait fuit avant les présentations :

- Ahem... Bonsoir... Madam-moiselle... Et... Petite bébête !

Elle ne trouva rien de mieux à bafouiller.

par Ygraine Lun 29 Jan - 9:47

Moi qui comptais sur cette soirée pour dégeler les relations entre les différents clients, je constate que ça ne va pas être de la tarte. J'aurais voulu que Requiem me donne un coup de mains, mais cet âne s'empiffrait seul dans un coin et restait plus silencieux qu'une tombe. Je n'ai pas compris qu'une des dames est celle qui occupe une chambre à l'étage, aussi discrète que jolie et mystérieuse. Elle a semblé pétrifier quand je lui a parlé tout à l'heure comme si elle se trouvait devant un fantôme et tandis que je vide mon verre d'eau et que la dame à l'hermine me répond gentiment, je vois l'autre dame s'enfuir dans l'escalier comme si elle était pourchassée par une meute de souris.
Enchantée, Marie, lui dis-je bêtement. Elle, au moins, est à l'aise ! C'est aussi une jolie femme, on est gâté ce soir.
Bonjour Serpolet, dis-je à sa bestiole !
C'est quand même bien curieux que de se promener dans la vie avec une hermine sur l'épaule. On raconte que certaines personnes vivent avec un singe. autant chiens et chats peuvent s'avérer utiles dans la vie quotidienne, autant je me demande ce qu'on peut trouver de pratique et de plaisant à vivre avec une hermine, un singe ou tout autre bestiole ... Un mari ? hi hi hi hi !
Bon, je me remonte le moral comme je peux ! Je suis déçue que la dame se soit envolée, sans doute a-t-elle reconnue ici une personne qu'elle ne souhaitait pas voir. Mais Marie du bois-noir attire mon attention sur un détail qui ne m'avait pas sauté aux yeux : Pour danser, il faut des couples, et pour faire des couples il faut à peu près autant d'hommes que de femmes ! Et ce soir, ce n'est pas gagné !
Celui qui se nomme Jamie, discute avec les deux soeurs. Ils grignotent tous les trois, peut-être danseront-ils plus tard. Quand à l'autre homme, Requiem, mon diablotin préféré, il s'est fait soudain invisible. Peut-être est-ce lui qui a fait fuir la dame réfugiée dans sa chambre ?
Je comprends votre désarroi, Madame ! ... si nous manquons d'hommes et bien nous danserons entre nous ! Il faut bien s'amuser comme on peut.

Quand elle me laisse, je la vois monter l'escalier à son tour. Si elle pouvait en redescendre avec l'autre dame, ce serait bien. Je vais ensuite secouer ce grand niais de Requiem, ce n'est pas le moment de me laisser tomber. je le secoue par l'épaule alors qu'il est en train de s'enivrer :
Hé, pochetron ! ... Cessez don de vous empiffrer comme un ogre ! J'ai besoin de vous pour animer cette soirée, toute seule je ne vais pas y arriver. ... Il faut faire danser ces dames, elle sont là pour ça ! Remuez-vous le popotin mon ami, je vous en serai reconnaissante.
Avec ce diable d'homme je ne sais comment agir ! Si je lui promets une récompense, sûr qu'il va se mettre à agir. Mais ensuite, qu'exigera-t-il en retour ! ... Le métier de tavernière n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. J'espère aussi que ma collègue de Sancerre va me donner un coup de mains !

par Marie Eulalie Lun 29 Jan - 10:09

Marie eut un petit sourire mi-figue, mi-raisin quand la porte s'ouvrit sur une Hortense visiblement à l'ouest .

Je suis Marie - Eulalie et la petite bébête c'est Serpolet . Nous venions voir si tout allait bien Damoiselle .

Serpolet se permit de sauter délicatement sur l'épaule de la jeune femme et aller frotter sa tête douce contre la joue d'Hortense, sentant son désarroi tentant de la faire sourire et la décontracter comme elle le pouvait la petite poilue .

et pis .. Feue Ma Mère disait toujours que quand ça allait pas, quelque chose de chaud et un petit verre de vin dans les entrailles aidait grandement ! Alors, je me suis permise de vous monter exactement cela, un bouillon clair et un verre de ce vin Sancerrois absolument divin !

Son sourire se fit franc, chaleureux , ne souhaitant qu'aider la jeune demoiselle en détresse et ce comme elle le pourrait .

J'ai cru reconnaître les symptômes d'un mal dont j'ai eu grand peine a venir a bout , l'angoisse , la panique ... Peut-être pourrais-je vous aider un peu ?

par Requiem Lun 29 Jan - 22:05

Mais j'ai faim, moi, scrogneugneu de scrogneugneu !
Requiem répondit à son amie la bouche pleine ! Pas moyen de manger tranquille, la vie au grand air, ça creuse ! Elle l'avait appelé pochetron, elle allait lui payer ça !
Il finit d'engouffrer ce qu'il avait en bouche, se lécha les doigts en guise de toilette des mains et s'enfila un bon verre de bordeaux rouge histoire de s'éclaircir la gorge :
Ma petite Graigraine, je me suis déjà démené pour faire entrer du beau monde dans votre gargotte ! Maintenant faut que j'amuse la galerie et que j'y fasse danser les dames ! Autrement dit, vous me considérez comme votre employé ! Va falloir abouler la monnaie parce que je ne suis pas cadeau moi !
Il aimait la pousser à bout, l'argent n'avait jamais été un problème pour lui, il s'en passait aisément.
Mais comment résister à d'aussi beaux yeux ! Requiem prit la main de la jeune femme, l'a tendit devant elle, à plat, la paume tournée vers le plafond, et il tapa dedans avec la sienne :
Topons-là Graigraine ! Je suis votre homme ! Laissez-moi faire, nous discuterons salaire quand nous serons tous les deux en compagnie d'une bonne bouteille.
Il la poussa un peu pour passer et alla se planter au beau milieu de la salle et se présenta à son tour :
Bonsoir à tous ! Je m'appelle Requiem, ... oui, Requiem tout court ! Ne me demande pas si c'est mon prénom ou mon nom de famille, j'en sais rien, ou je ne sais plus ! J'habite Bourges, rue du collet d'or, je vis de ma chasse et de ma pêche. j'ai aussi quelques champs. Je nous souhaite à tous une bonne soirée, n'oubliez pas d'aller danser et de finir les plats. Plus tard, si vous le voulez bien, à la demande de Mademoiselle Ygraine, j'organiserai un jeu ou deux pour nous détendre dans la bonne humeur et afin de mieux nous connaître. ... Merci de m'avoir écouté.
Il revint après son discours près d'Ygraine,
Tu vois, c'est pas si difficile !Il faut faire en sorte que l'attention de tes clients ne se relâchent jamais, pour ne pas qu'ils s'ennuient.
Il se saisit d'un plateau sur lequel s'étalait un peu de charcuterie et se rendit près des deux soeurs [Angélique et Aurore] et de l'homme qui parlait avec elle [Jamie] :
Mangez à votre faim, dit-il en leur glissant le plateau sous leur jolis nez.
Pour les remerciements, voyez avec la demoiselle. Du menton, il désigna Ygraine.

par Hortense.Poulain Jeu 1 Fév - 21:46

Hortense regarda Marie-Eulalie avec attention, détaillant chaque trait de son visage. Elle avait l’air douce et gentille, cela la rassura. Elle se présenta à son tour :

- Enchantée. Je suis Hortense Poulain...

Hortense se sentit à la fois honteuse et à la fois très reconnaissante par cette main tendue. Elle ouvrit la porte un peu plus, pendant que Serpolet sauta sur son épaule. Elle n’avait pas peur des bêtes, grandes ou petits. Quand on passe vingt-et-un an dans une ferme, on a l’habitude de tout. Elle sourit à Serpolet et la caressa, recevant elle aussi une caresse :

- Elle est mignonne.

Elle remarqua alors que Marie-Eulalie avait les mains pleines et qu’elle avait bien cerné Hortense, déjà. Elle se déplaça pour la laisser entrer. C’était une petite chambre où tout le nécessaire y était. Hortense était très précautionneuse et tout était rangé et aligné à sa place. Elle indiqua la petite table à son invitée pour qu’elle dépose ce qu’elle avait amené :

- Je suis désolée. Je ne suis pas habituée au monde. Cela me panique en effet. J’ai dû mal à m’exprimer en public et en bas, je me suis sentie soudain... Étouffée. Je suis désolée. Je ne sais pas si on peut m’aider...

Elle jeta un oeil au bouillon et au vin :

- C’est une gentille attention, en tout cas. Cela sent bon et cela à l’air bon... Vous devriez retrouver les autres, je ne suis personne pour vous priver de cette soirée. Puis je ne veux pas attrister Dame Ygraine.

A présent qu’elles étaient dans la chambre, Hortense évitait de regarder Marie-Eulalie. Puis elle l’avait déjà trop dévisagée.

par Marie Eulalie Ven 2 Fév - 10:43

Un sourire amical s'afficha sur le minois de la noiraude tandis qu'elle posait le contenu de ses mains .

Ne soyez aucunement désolée Hortense surtout pas !

Un coup d’œil à la petite chambre presque trop bien rangée permit a Marie-Eulalie de comprendre et cerner un peu mieux la demoiselle .

Ne dites jamais que vous êtes personne Hortense, nous sommes tous sur cette terre pour une bonne raison même si nous ne le savons pas toujours . Savourez tranquillement ce bouillon, j'en ai goûté, il est fameux je dois dire . et puis après, permettez que je vous invite tout simplement a boire un verre en bas, sans forcément nous imposer aux autres . Nous pourrions nous installer dans un coin et regarder les gens danser ? Qu'en dites vous , promis, je ne vous quitterais pas d'une semelle !

Le regard amusé, Marie-Eulalie regarda Hortense .

Profitez, en général je suis peu avenante envers mes semblables .. Mais .. j'étais a votre place il y a encore peu alors ... cela me ferait grand plaisir de vous aider a surmonter cette frayeur intense et étouffante , même si ce n'est que pour quelques minutes ! Petit à petit, vous verrez, l'on se fait à la compagnie des autres et après on apprécie encore mieux notre isolement volontaire .

Elle s'appuya contre le chambranle de la porte et attendit la réponse de la jeune femme en souriant lui laissant le temps d'absorber ses mots qui parfois sortaient pas tout à fait comme elle l'aurait souhaité , enfin ça c'était elle tout craché !

par Jamie.Fraser Dim 4 Fév - 17:22

Requiem se présente, Jamie sourit un brin amusé par sa présentation. Comme quoi ils vivaient de la même manière.
Quoi que lui, contrairement à Jamie, il aidait aussi la jeune femme qui dirigeait ce lieu.

Jamie finit son assiette, les deux soeurs parlèrent ensemble. Il semblerait bien qu'il ne dansera pas. D'un sens cela l'arrangeait
car il n'aimait pas cela.

L'homme parla de jeux.

Quel genre de jeu Monsieur Requiem ?

par Hortense.Poulain Dim 4 Fév - 23:44

Marie-Eulalie était vraiment adorable. Ce qui à la fois arrangeait et dérangeait Hortense. Elle se connaissait. Elle savait ce qu’il se passait lorsqu’on lui donnait un peu trop d’attention. De suite, elle s’imaginait des choses, trop, et cela la rendait malheureuse. Elle avait beau se résonner et pourtant, elle ne savait pas freiner son côté fleur bleue. Si encore, cela avait été quelqu’un d’autre, ça n’aurait pas été pareil.

Elle regarda une nouvelle fois le bouillon sur la table. Puis, elle osa enfin regarder sa sauveuse :

- Je... Je crois que je pourrais faire un effort, oui.

Personne n’avait jamais encore proposé de l’aider. Peut-être que c’était là la clé pour solutionner son mal-être ? Commencer, peu à peu à se lier aux autres ? A se mélanger à eux pour cesser de se voir comme une paria ?

- Je ne voudrais pas contrarier Madame Saralyne. Ni vous. Puis ce verre de vin devrait déjà me détendre !

Elle se risqua un sourire. Puis elle continua a caresser la bestiole qui ne l’avait pas quitté. Et là, avec surprise, Marie-Eulalie lui expliqua avoir été comme elle. Elle savait donc ! Elle saurait quoi faire pour l’aider alors, c’était certain !

- Si vous avez le remède miracle, je suis preneuse oui !

Mais le mal dont elle souffrait le plus, celui qu’elle ne dirait jamais à personne, celui-là, personne ne pourrait le soigner.

par Requiem Jeu 8 Fév - 9:22

Le plateau de charcuteries avait eu son petit succès, si les deux soeurs parlaient entre elles, le dénommé Jamie s'intéressa aux propos de Requiem qui lui répondit avec gentillesse et remerciements :
Oh, des jeux tout simple Monsieur ! De façon à créer et maintenir entre nous une ambiance chaleureuse, nous devons, comme l'a si joliment dit notre jolie hôtesse, faire connaissance et allumer entre nous la flamme de l'amitié ! ... Je pensais à des sortes d'énigmes rapides. Par exemple, quel mot très courant de la langue française ne compte qu'une seule consonne et cinq voyelles différentes !

Ca c'était facile, mais Requiem voulait bien qu'on comprenne que ses petits jeux n'étaient pas faits pour étaler sa science et épater les dames mais uniquement pour aider les langues à se délier. Il tenta sa chance auprès des deux dames en reposant sa question pendant que Jamie cherchait une réponse :
Mesdames, pourriez-vous nous dire quel mot très usité de notre belle langue française ne possède qu'une seule consonne et cinq voyelles différentes ! ... Un morceau de tarte à qui le premier donnera la réponse.
Il fit un clin d'oeil discret à Ygraine comme pour la rassurer : il maîtrisait son sujet et les participants à la soirée allaient bientôt tremper dans le bain joyeux et chaleureux de sa douce auberge.

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