[RP/Privé] Que se passe-t-il docteur ?

par **Victoria** Jeu 16 Fév - 10:00

16 février 1657

Depuis quelques jours, Victoria ne se sent pas très bien. Pour autant, elle ne s'affole pas le moins du monde car elle n'est pas du genre à se laisser aller au moindre petit bobo. Force est de constater, tout de même, qu'elle se sent vaseuse et très fatiguée. Serait-ce ses nuits de folie aux côté de son époux qui l'épuisent autant ? Elle ne saurait dire mais quelque chose ne tourne pas rond. Graziella s'inquiétant tout en souriant bêtement, ce qui horripile la jeune femme, lui a donné l'ordre de consulter un médecin. Après moult tergiversations, elle s'est décidée à l'écouter. Qui mander à son chevet pour l'ausculter ? Certainement pas ces vieux aigris de médicastres de la Cour ! Ils seraient capables de répandre des rumeurs affolantes et d'ainsi inquiéter son époux, ce que refuse catégoriquement Victoria. Elle a dû prendre un petit coup de froid lors de son séjour au château de la Verrerie, rien de plus.

Le seul médecin en qui elle a confiance est celui-là même qui l'a soignée après son enlèvement d'octobre dernier. C'est lui et lui seul qui pourra se charger de lui prodiguer sa science et ses soins éventuels. Il lui faut donc le convoquer au Palais par un courrier. Bien sûr, elle pourrait se déplacer jusqu'à son cabinet médical mais alors toute la garde personnelle en serait informée ce qui équivaudrait à un vent de panique de ce côté là et donc du côté de son époux également. Pas simple de vivre normalement quand on est l'épouse du Régent !

C'est donc un pli très privé mais également très succinct qui est adressé au docteur Wesley de Lhavilland.

Pli personnel et confidentiel

De Victoria du Chesnay-Taillandier
au Docteur Wesley de Lhavilland

Palais Jacques Cœur le 16 février de l'An de grâce 1657

Monsieur,

J'ai besoin de votre savoir et de votre avis au sujet de ma santé. Aussi, je souhaite vous recevoir au Palais Jacques-Coeur dès ce jour.
Ce pli fera office de laisser-passer et l'on vous conduira jusqu'à mes appartements.

Je vous attends dès aujourd’hui à l'heure qui vous conviendra.

Que le Très Haut vous garde.

par **WdeLhavilland** Mer 22 Fév - 18:57

Je laissais Sorbonne devant les grilles du Palais et prenant mes deux sacoches, je m’avançais vers les gardes en faction. Je déclinais mon identité en leurs montrant le pli reçu qui tenait lieu de laisser passer. Et comme c’était la première fois que je mettais les pieds en ces lieux, un des gardes m’indiqua la direction à suivre.

Une fois dans le palais même, je demandais à un serviteur de me conduire jusqu’aux appartements privés de Dame Victoria, l’épouse du Régent. Deux gardes surveillaient l’entrée des appartements, m’approchant d’eux, je leurs demandais qu’ils annoncent mon arrivée. L’un deux acquiesça de la tête, toqua à la porte et entra. Je n’avais plus qu’à attendre que l’épouse du Régent veuille bien me recevoir.

par **Victoria** Mar 28 Fév - 10:31

[RP/Privé] Que se passe-t-il docteur ? 644954Graziela

Graziella - Gouvernante de Victoria -

Avertie de l'arrivée du médecin, c'est la gouvernante qui se charge de l'introduire auprès de sa dame. En le voyant, elle sourit. Il est toujours aussi beau et elle s'en ferait bien un quatre heures. Chuuuuuuut. Personne ne doit savoir quelles sont ses pensées à cet instant précis. D'ailleurs, sachant sa venue, elle a pris un soin tout particulier à se vêtir, toujours avec le costume traditionnel vénitien mais les tons du jour sont moins austères que d'ordinaire.

- *Buongiorno Dottore. Quale piacere di rivedervi.

Normalement au Palais, elle ne doit pas parler italien. Ordre de Victoria. Mais la tentation est bien trop grande d'autant qu'elle sait que le Doc parle couramment l'italien. Graziella cède le passage au médecin et continue de sourire béatement. Elle a hâte de voir comment ce bel homme va s'y prendre avec Victoria. Elle, n'est pas médecin mais sait déjà que sa petite n'est point malade et que la nature a fait son œuvre. Une nature qui n'a d'ailleurs pas traînée ce dont se félicite Graziella. Elle va observer de près cette auscultation et probablement, certainement même, s'en amuser. De toute façon, l'usage veut que Victoria ne reçoive pas un homme dans ses appartements, autre que son époux bien évidemment alors, elle a toute sa place ici. Elle se positionne donc légèrement en retrait, de façon à ne pas en perdre une miette, une fois le Docteur dans la pièce où se tient Victoria. Que commence la partie !

*Bonjour docteur. Quel plaisir de vous revoir

Victoria est légèrement nerveuse en attendant la venue de Wesley. Elle ne se plaint jamais, déteste même cela mais sa fatigue des jours derniers commence à l'inquiéter un peu. Il ne s'agirait pas que Paul regrette de l'avoir épousée en constatant sa fragilité du moment. Aussi, l'entrée du docteur la voit se lever du fauteuil sur lequel elle reposait, un ouvrage de littérature française en main. Délicatement, elle repose le livre sur la console jouxtant le coin salon et s'avance vers le médecin, un timide sourire aux lèvres. Que va-t-il donc déceler qui cloche chez elle ?

- Bonjour Monsieur de Lhavilland. Je vous remercie d'être venu si vite.
Je m'angoisse sans doute pour rien et j'espère ne pas avoir interrompu des soins plus urgents.

D'un geste ample de la main, elle convie le médecin à prendre place sur l'un des fauteuils. A vrai dire, elle n'a aucune idée de comment pourrait se dérouler cet entretien particulier. D'ordinaire, sa santé est de fer, elle n'a par conséquent jamais eu pour habitude de consulter un médecin.

par **WdeLhavilland** Jeu 2 Mar - 11:18

Tricorne sous le bras, je fus introduit dans les appartements de Dame Victoria et c’était la camériste Grazielle qui était venue m’accueillir. Tiens, je l’avais oublié celle-là. Elle faisait du moins l’effort de lui sourire tout en lui présentant un salut dans sa langue natale. Tu penses si elle prenait plaisir de le revoir ? Je lui répondais en souriant tout en me disant, quel menteur je faisais mais bon, c’était nécessaire de le faire surtout au sein de la haute noblesse.

*Buongiorno, Signora Graziella, tutto il piacere è per me.*

Je suivais Graziella jusqu’au salon où se tenait Dame Victoria qui, à mon arrivée, se leva de son fauteuil pour s’avancer vers moi, un petit sourire aux lèvres. Je la saluais en m’inclinant respectueusement.

Mes hommages, Madame !

Oui, en effet, je suis venu diligemment dès que votre pli m’est parvenu car aucun retard ne doit souffrir à votre demande surtout en ce qui concerne votre état de santé.

Je posais mes deux sacoches à l’entrée du salon puis mon séant sur le fauteuil qui m’était attribué. Je la regardais sans toutefois la dévisager afin de savoir ce qui devait médicalement clocher chez elle mais je ne voyais rien qui pouvait la rendre souffrante. Bien au contraire, sacrément belle, une mine au teint frais, physiquement, elle semblait être très en forme et en bonne santé. Je me permis donc de prendre la parole pour une demande très simple et très commune qu’un Doc doit toujours poser au plus commun des mortels.

Dame Victoria, que puis-je faire pour votre service ?

* Bonjour, Dame Graziella, tout le plaisir est pour moi.*

par **Victoria** Lun 6 Mar - 9:49

Une fois le médecin installé, elle sent bien qu'il tente de trouver ce qui pourrait clocher chez elle par de discrets regards. Si elle-même savait de quoi il retourne, elle pourrait le lui narrer par le détail mais ce n'est pas le cas. La voilà pour le coup embarrassée et en difficulté pour lui expliquer son inquiétude. Par quoi commencer ? Que dire qui soit susceptible d'aiguiller le médecin ?

Et bien, pour tout vous dire, je m'inquiète un peu de me sentir aussi fatiguée ces jours derniers. D'ordinaire, je suis plutôt très dynamique et réactive mais là, en ce moment, j'ai plus envie de dormir qu'autre chose. Ce n'est pas dans mes habitudes.

Il lui faut reconnaître que c'est un peu léger comme symptômes et elle s'en sent d'autant plus gênée.

Je suis désolée de vous avoir dérangé pour si peu, Monsieur de Lhavilland. Sans doute dois-je mettre cette fatigue sur le compte de ma nouvelle condition d'épouse et des modifications qu'elle engendre sur mon train de vie.

Du coin de l’œil elle peut voir que Graziella sourit toujours aussi bêtement. Ce qu'elle peut l'agacer à sourire comme cela sans raison ! Pour l'occuper un peu, elle lui demande sans ménagement : Faites servir de quoi sustenter Monsieur, je vous prie.

Son regard se posant de nouveau sur Wesley elle lui sourit mais pas bêtement comme cette sotte de Graziella.

par **WdeLhavilland** Mar 7 Mar - 18:35

J’écoutais attentivement ses propos sur une éventuelle fatigue dont elle serait assujettie depuis son mariage.

Non, surtout ne vous inquiétez point pour cela, vous ne me dérangez point et de même, je ne perds jamais mon temps auprès des personnes qui ont besoin de mes services.

Et je trouvais assez amusant le passage lorsqu’elle me parla indirectement d’une certaine période qui s’étalait du jour des noces jusqu’à aujourd’hui. J’imaginais donc le romantisme de cette fatigue fortement légitimée chez un couple fraîchement marié et dans un tel contexte, il ne fallait point aller chercher plus loin ce qui était l’évidence même. Elle devait être tout simplement enceinte mais ce qui me turlupinait était les dates car elle était mariée depuis un mois est demi et une grossesse se décelait concrètement vers les trois mois après l’arrêt des menstrues.

Un regard éclair sur la personne de Graziella qui était restée en retrait, me faisait voir un certain sourire plutôt bédigas qu’intelligent. Surtout qu’elle reste bien dans son coin et silencieuse quand Victoria la commanda d’aller chercher une collation. Mon yeux se reportèrent très vite sur le magnifique visage de Victoria qui arborait un doux sourire.

Fort bien, Madame ! Je crois savoir ce qu’il en retourne mais pour en être à peu près sûr et certain et si vous me le permettez, je vais être dans l’obligeance de vous demander quelques renseignements de routine d’ordre privé, voire plutôt intimes sur votre personne.

A savoir quand remontent vos dernières menstrues ? A part la fatigue, avez-vous remarqué d’autres symptômes comme par exemple, des douleurs à l’estomac, des seins plus volumineux que la normale avec une sensibilité plus aigue à la douleur, des douleurs abdominales surtout dans le bas du ventre ?

par **Victoria** Ven 10 Mar - 11:36

Graziella - Gouvernante de Victoria -

Un peu furibarde d'avoir été malmenée par sa petite devant le beau médecin, Graziella ne peut que se plier aux exigences. Elle donne donc les ordres nécessaires pour que depuis les cuisines du Palais, une collation soit montée avec des rafraîchissements et des boissons chaudes. Et, comme elle ne veut rien rater de l'entretien qui se déroule, elle fait la navette de la pièce où se tiennent le Doc et Victoria jusqu'à la porte donnant sur le couloir.
C'est plus fort qu'elle : lorsqu'elle entend les questions posées par le médecin, elle affiche un air entendu en disposant sur une table, le plateau chargé de ce que demandé. Tout en effectuant le service, elle recommence à sourire en regardant le Doc puis, de temps à autre Victoria. La connaissant, il ne fait pas l'ombre d'un doute que la jeune épouse va rougir et s'emmêler les pinceaux dans sa tentative de réponse. L'air de rien, en présentant à Monsieur de Lhavilland un plateau contenant quelques douceurs sucrées, elle annonce assez fièrement dans un français approximatif :

- Yé né saurais dire pour lé douleurs mais yé souis capablé dé vous affir.... afform ... ? Hum ...*come si dice ? .... qué dé menstrous yé n'a plous !

Qui mieux que Graziella peut le savoir, elle qui est en charge des soins de beauté, d'habillage et de déshabillage de sa protégée ? De nouveau, la voilà à sourire largement et à papillonner des cils en regardant le médecin. L'air de lui dire "demandez-moi et je vous dirais tout !".
Toujours d'un air entendu, elle hoche la tête pour affirmer qu'elle sait depuis quelques semaines que Victoria attend son premier enfant. Une fois le service de la collation disposé devant les deux jeunes gens, Graziella reprend sa place légèrement en retrait et attend d'écouter comment Victoria va se sortir de ce pétrin. Elle sourit encore et toujours.

*Comment dit-on ?

Quand bien même Victoria n'est pas totalement ignare pour tout ce qui touche aux grandes questions majeures de la femme et de ses maux, petits et grands, les questions qui lui arrivent aux oreilles la laisse sans voix. Jamais elle ne pourra exprimer avec autant de facilité ce qu'elle ressent et ce que son corps subit en métamorphoses. Alors quand Graziella se permet d'intervenir, la jeune femme est sur le point de s'étouffer avec sa tisane brulante et de songer à vouloir se cacher dans un trou de souris ou partout ailleurs où elle n'aura pas à croiser le regard de Wesley. Quelque part, ce que vient de dire Graziella lui ôte une sacrée épine du pied et ainsi n'aura-t-elle pas à détailler ce point. Un point qui d'ailleurs, lui a totalement échappé et pour lequel elle n'a prêté aucune attention. Un renseignement qui la met alors sur la voie mais qu'elle réfute totalement. C'est bien trop tôt !
Plongeant son regard sur sa tasse qui vacille un peu sur la soucoupe posée au creux de sa fine main - C'est qu'elle est toute tourneboulée la Vic ! - Elle déglutit une, puis deux fois et d'une petite voix ose dire :

- Je ne suis pas quelqu'un de douillet donc il ne me semble pas avoir mal où que ce soit.

Que Wesley ne compte pas sur elle pour lui donner des informations sur le calibrage de ses seins ! Non mais il va pas bien lui ! Qu'il aille poser la question à son époux ! Rien que de penser à cela, Victoria a envie de pouffer de rire en imaginant la tête de Paul à cette question saugrenue. Un discret sourire se dessine malgré tout sur son visage à cette évocation silencieuse.

- Je n'ai qu'une grosse fatigue à déplorer Monsieur de Lhavilland. Vous voyez, je vous ai dérangé pour rien. C'est idiot de s'alarmer pour si peu, n'est-ce pas ?

par **WdeLhavilland** Dim 12 Mar - 18:47

Un plateau de friandises fut amené dans le salon et Graziella s’empressa de faire le service.

Regardant tour à tour Victoria et Graziella, je me demandais laquelle des deux allait pouvoir me répondre sans tourner autour du pot. Victoria serait-elle si démunie de notions représentant intimement sa personne ou souffrirait-elle d’une timidité maladive au point de rougir à chaque mot ou signification qu’une jeune épouse devrait savoir avant et après ses épousailles, lorsque Graziella me présenta le plateau de douceurs avec un regard accrocheur tout en s’exprimant dans un mauvais français.

Disons qu’une information venait de tomber à celui qui faisait l’effort d’en deviner la traduction. D’après elle, Victoria n’avait plus ses menstrues depuis plus d’un mois donc trop tôt pour moi de faire un diagnostic mais bon, c’était déjà une bonne notion de repérage.

Je prenais une tasse de café et quelques douceurs en souriant à Graziella pour la remercier de son service et de son importante information. J’accompagnais la maîtresse des lieux en buvant quelques gorgées bien chaudes et mon regard fut attiré sur les mains légèrement tremblantes de Victoria et surtout mon attention sur le détournement de mes propos au questionnement en cours. Cela devenait difficile d’en savoir plus sur les symptômes annonciateurs d’un début de grossesse et n’insistant plus sur la chose, je n’avais plus qu’à me plier à ses dires.

Fort bien, Madame, vous avez raison, ce n’est là qu’une grosse fatigue et c’est encore trop tôt pour faire un diagnostic fiable afin de vous renseigner sur un état éventuel de grossesse ou non.

Cependant, je vous demanderais à l’avenir de vous reposer et de ne point faire de gros efforts et je souhaiterais vous revoir dans un mois et demi afin de vous rassurer et de confirmer ma première impression.

Après mes derniers propos, j’en profitais pour goûter quelques sucreries et finir ma tasse de café.

par **Victoria** Ven 24 Mar - 11:24

Elle ne s'est point trompée en souhaitant que Wesley de Lhavilland devienne son médecin attitré. Celui-ci fait preuve d'une grande finesse d'analyse et sait ne pas se montrer trop intrusif dans tout ce qui touche à sa vie très privée. Quand bien même lui indique-t-il qu'une grossesse n'est pas à écarter, Victoria refuse de l'entendre pensant qu'il est bien trop tôt pour elle, de devenir mère. Idiot quand l'on songe qu'il est impossible de contrer ce que Dame Nature décide. C'est l'un des traits de caractère de la jeune femme : n'en faire qu'à sa tête. Paul a bien souvent dû la canaliser à ce niveau. Elle s'apaise donc et termine sa tisane plus sereinement s'imaginant pouvoir décider seule de ce qui se trame réellement au fond de ses entrailles. Comme en plus à part cette grosse fatigue, elle ne ressent aucun autre désagrément, le docteur doit probablement se tromper.
Forte de cette idée, elle sourit à Wesley et ignore Graziella qui continue de faire sa belle.

- Vous savez, à part aller dans mes vignes pour m'assurer qu'elles se portent bien et que les prochaines récoltes seront abondantes et de qualité, je n'ai pas à beaucoup me dépenser. Tout le reste de mon temps, je le passe ici au Palais.

Elle évite de dire que parfois, elle s'ennuie et que ce temps où elle pouvait gambader de partout lui manque. Tout étant bien trop strict au Palais avec son protocole et son étiquette, Victoria n'est plus libre de rien. Un petit soupire fuse doucement. Elle est la femme la plus heureuse qui soit grâce à Paul mais sa vie au Palais ne l'épanouit pas comme elle aimerait.

- Je vous promets de vous revoir dans un mois et demi. Je suis bien certaine que d'ici là, cette fatigue passagère ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

Et c'est à la fin de cette simple phrase que Graziella se met à rire à gorge déployée sans même chercher à s'en cacher. Le sang de Victoria ne fait qu'un tour !

- *Graziella ! Se continui a ridere stupidamente, ti faccio chiudere alla segreta del Palazzo !

Elle regarde tour à tour sa stupide gouvernante et Wesley. Cette Graziella a le chic pour la mettre dans l'embarras et faire que sa langue d'origine soit la seule capable de faire entendre sa colère.

- Ne faites pas attention à cette gourde de Graziella.

Afin de dissiper un peu cette colère, elle se ressert une tasse de tisane et en profite pour resservir Wesley de café.

- Comment vont vos enfants ? Avez-vous la chance d'avoir à votre service une gouvernante moins stupide que la mienne ?

Elle n'ose demander ce qu'il advient des recherches à propos de la disparition d'Héléna. Elle a tenté de faire bouger les choses, de se renseigner de son côté mais sans succès. Héléna manque beaucoup tant au Palais qu'auprès de sa famille mais comment en parler sans raviver la douleur de Wesley ?

- Et vous, Monsieur de Lhavilland, comment allez-vous ?

*Graziella ! Si tu continues à rire bêtement, je te fais enfermer au cachot du Palais !

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