[RP] Liste ? Vous avez dit liste ?

par **Victoria** Mer 11 Jan - 11:59

Un matin de Novembre 1656

Plus d'un mois a passé depuis l'heureuse issue de sa capture et de son enfermement dans cette cabane cauchemardesque. Victoria est encore pâle et amaigrie mais sa joie de vivre revient peu à peu. N'a-t-elle pas à penser au plus beau, au plus grand projet qu'il soit ? Si, au moment des retrouvailles avec Paul, elle a craint qu'il s'éloigne d'elle par un phénomène de rejet, bien normal compte tenu de l'état qui était le sien, il n'en a rien été. Au contraire, Paul s'est montré encore plus attentionné qu'avant, plus aimant mais plus soucieux de sa sécurité aussi. Elle ne peut désormais plus faire un pas sans être entourée de gardes. Cela lui est pénible, il faut l'avouer mais elle a eu beau parlementer et tenter d'en dissuader son futur époux : rien n'y a fait. Quatre cerbères l'accompagnent où qu'elle aille.

Ce matin, elle doit rencontrer Paul pour qu'enfin, ils prennent les décisions qui s'imposent pour leur mariage. Dans moins d'un mois : ils se diront "Oui". Autant dire que c'est demain et qu'il n'y a plus de temps à perdre s'ils veulent que cette journée soit orchestrée de mains de maîtres.

C'est avec un beau sourire qu'elle entre dans le bureau de Paul après qu'elle ait été annoncée.

Bonjour mon tendre Amour.

Dans sa main droite est maintenu un long parchemin noirci de notes. Elle agite le document joyeusement au-dessus de sa tête.

Liste ? Vous avez dit liste, je crois bien ?

Par où commenceront-ils la mise en place de ce moment unique ?

par **Victoria** Mer 11 Jan - 12:00

P. Chesnay-Taillandier a écrit:Liste ? Il avait dit liste ?

Lui aussi a une liste !

1. Epouser Victoria et la serrer tout contre lui la nuit pour la protéger.

2. Faire en sorte qu'elle retrouve et ne reperde jamais son sourire.

3. Etre heureux.

C'est tout. Mais c'est aussi beaucoup.

Depuis qu'elle a été enlevée, Paul n'a jamais refait une nuit entière sans se réveiller après un cauchemar.

Depuis qu'elle a été enlevée, il ne se passe pas un jour sans qu'il soit mort d'inquiétude à l'idée qu'il puisse lui arriver du mal.

Alors elle a beau protester autant qu'elle le peut, il ne reviendra jamais sur sa décision de lui imposer une garde personnelle.

Lorsqu'elle entre dans la pièce, c'est comme si l'oxygène revenait dans ses poumons.

Il répond alors à son sourire et se lève pour aller la prendre dans ses bras.

La chaleur de son corps le réconforte. Elle est plus mince qu'avant. Mais ce n'est pas grave. L'important c'est qu'elle soit là.

« Pourvu qu'elle soit longue et qu'elle vous retienne près de moi aussi longtemps que possible... » murmure-t-il.

Il se détache alors d'elle et prend sa main pour l'entraîner dans les fauteuils près de la cheminée.

« En parlant de préparatifs, ma famille a pris la mer. Ils devraient arriver deux semaines avant notre mariage. »

Ils savaient tous deux ce que cela signifiait : Victoria allait rencontrer toute sa famille !

Mais Paul n'avait aucun doute sur le fait qu'elle leur plairait. Mais il imaginait aussi sans peine le stress que cela pourrait engendrer chez elle, et chez lui. Aussi feraient-ils cette rencontre ensemble, main dans la main.

Et comme pour changer quelque peu de sujet...

« Par quel point commence cette fameuse liste alors ? » demande-t-il, curieux.

par **Victoria** Mer 11 Jan - 12:01

Ainsi enlacée par ces bras qu'elle aime tant, le monde lui apparait toujours comme étant beau et merveilleux. Sans doute est-ce la pensée d'une jeune fille terriblement éprise car elle sait bien que sortie de ces bras, l'horreur peut frapper encore une fois. Il lui est difficile d'oublier qu'on a pu en vouloir à sa vie. Depuis, chaque fois qu'elle le peut, elle se blottit dans les bras de son futur époux car il lui semble alors que l'horreur, l'indicible, l'abject, ne viendront plus la chercher.
Elle répond à ce délicieux sourire par un autre, elle hoche doucement la tête à ce murmure qui vient répondre à son propre souhait de pouvoir se tenir aussi longtemps que possible tout près de Paul. Du reste, ne se prive t-elle pas de répondre sur le même ton de la confidence :

Vous n'avez pas idée de la longueur de cette liste. Au besoin, je trouverai toujours quelques points à y ajouter.

Victoria se laisse conduire jusqu'au fauteuil où elle prend place. Un très court instant, son regard se perd dans les hautes flammes de la cheminée qui lui évoque toujours la protection du foyer, de son foyer. Bientôt, ils partageront le même et c'est avec cette heureuse pensée qu'elle se sent prête à accueillir la famille de Paul. Évidemment, l'anxiété est présente car elle pourrait ne pas plaire, ne pas correspondre à l'idéal féminin que les parents de Paul espéraient pour lui. Ce moment de la rencontre à venir sera pour elle une épreuve mais un plaisir également car il lui faudra songer à remercier ces parents là, d'avoir procréé celui qu'elle aime.

Je me montrerai digne devant votre famille et je souhaite de tout cœur pouvoir être perçue comme la future épouse que vous méritez.

Elle ne souhaite pas en dire davantage car au fond, cette reconnaissance là, seuls les parents de Paul peuvent la lui accorder. Aussi, se concentre-t-elle bien vite sur la fameuse liste, qu'elle déroule petit à petit en énumérant les éléments.

Il faut déterminer une date précise, le lieu où se déroulera la cérémonie religieuse, obtenir le consentement du Pape pour qu'il accepte d'officier, car j'imagine que Sa Sainteté ne peut se rendre disponible aussi souvent que nous le souhaiterions. Choisir nos témoins afin de les prévenir. Une liste d'invités est à préparer afin que les faire-parts de mariage puissent être distribués. Une annonce est à diffuser également, je présume. Il sera aussi nécessaire de veiller à la sécurité du cortège ainsi que durant la journée. Il sera urgent de rencontrer nos couturiers respectifs pour le choix et la confection de nos tenues.

Au fur et à mesure de ce qu'elle annonce, elle regarde Paul en souriant. La liste est longue et il y a fort à faire.

Il faut également songer au banquet qui aura lieu après la cérémonie religieuse. Savoir si nous souhaitons qu'un bal soit donné au Palais après ce banquet. Voir qui pourra se charger de toute cette organisation festive. *Ah comme il serait bien qu'existent déjà les wedding planner !*

Ah et ... très,très important ! Commander de la neige, beaucoup de neige, à Dame Nature !

Victoria en ajoutant ce dernier point, éclate de rire joyeusement.

par **Victoria** Mer 11 Jan - 12:02

P. Chesnay-Taillandier a écrit:Sacrée liste !

S'il n'avait pas déjà pensé à plus de la moitié de la liste, il serait en panique totale !

Heureusement pour lui, ce n'est pas le cas.

Il se penche par dessus l'épaule de Victoria et reprend la liste pour être sûr de ne pas oublier quelque chose...

« Une date précise ? Je pensais au 24 décembre. J'ai déjà contacté le Pape qui m'a assuré de sa disponibilité peu importe la date que nous choisirons. Le lendemain, c'est la fête du remerciement. Nous pourrions donner à notre mariage une symbolique forte, pour nous, parce que je remercie tous les jours le Très-Haut de t'avoir mis sur ma route, et pour les fidèles, car nous pourrions faire un grand banquet où tous seraient invités, des plus riches aux plus pauvres, pour que personne ne passe cette fête dehors dans le froid... Qu'en penses-tu ?

Pour les témoins, combien en faut-il ? Je pensais demander à mon frère... Et toi ?

Pour les invités, il serait bon effectivement que tout le peuple soit invité, nous le ferons par annonce oui. Pour les invitations personnelles, nous pourrions les restreindre à nos proches, familles et amis, ainsi qu'aux nobles et notables, membres du Conseil d'état et du Gouvernement. Oublierais-je quelqu'un ?

Je vais contacter Monsieur Dupuis pour la sécurité. Je ne sais pas ce que tu en as pensé, mais je trouve qu'il a très bien géré les recherches et l'assaut pour te retrouver... J'ai confiance en lui. Il me semble très professionnel. Qu'en penses-tu ? Je lui demanderais bien d'intégrer le conseil à la place de ton oncle... »

Il mélange affaire d'état et vie privée. C'est presque plus à la future première ministre qu'à sa future femme qu'il s'adresse.

Mais en même temps, ça concerne aussi un membre de sa famille, membre du conseil d'état, chef des armées, qui n'a pourtant pas participé à l'arrestation des brigands... Et ça, Paul l'a en travers de la gorge, même s'il essaie d'éviter d'entraîner Victoria dans tout ça.

« En ce qui concerne le couturier, c'est déjà fait pour ma part !

Nous pourrions demander à Madame de Beaumont de s'occuper d'organiser le banquet. Je pense que ça pourrait lui plaire... »

Lorsqu'elle parle de neige, Paul se mord la lèvre inférieure en souriant, tellement amoureux de cette jeune femme si vraie, et parfois enfant.

« Et quelles fleurs voudrez-vous pour accompagner toute cette neige ? Quelles couleurs ? »

par **Victoria** Mer 11 Jan - 12:03

Alors là ! Son tendre Paolino a réponse à tout ! Victoria en reste bouche bée tout le long de son intervention. Ses grands yeux s'écarquillent, sa bouche forme un joli O bien rond et ses bras sont ballants.
Ce qu'elle est fière de lui ! Voilà encore le signe que son fiancé ne prend pas cette union à la légère et qu'il a mûrement réfléchi à cette faramineuse organisation.
Paul vient de clouer le bec de Victoria ! C'est à inscrire dans les annales de leur vie à deux !

Elle sent son souffle chaud dans son cou et sourit avec tendresse. S'il ne tenait qu'à elle, elle se retournerait et irait quémander des tonnes de baisers mais, elle se retient et reste de dos tout en s'étonnant avec bonheur du tutoiement qui vient d'être employé. Jamais encore Paul ne l'a tutoyée. Cela ne mérite-t-il pas une autre vague de baisers ? Ahem ... tout aussi imaginaires que les précédents.

Je suis ... alors là ... les bras m'en tombent !

Héhé ! Elle reste de dos, histoire que Paul se demande où elle veut en venir. Elle sourit encore et toujours, elle est aux anges. Ce qu'elle peut l'aimer son Paolino d'amour !

Cette liste ... est parfaitement pensée par ... toi ... ahem ... par vous ...

Ben quoi ? Elle n'ose pas employer ce tutoiement qui sera bientôt leur façon de dialoguer en privé. Là voilà à tenter de répondre à son tour, point par point, avec ce trouble qui vient de l'envahir, merveilleusement.

Le 24 décembre est une belle date. Elle me va. Partager un grand banquet avec le peuple est une belle et noble idée que je ne peux que vouloir également. Cette fête du remerciement devra être la plus belle et la plus joyeuse pour toutes et tous. Madame de Beaumont serait parfaite pour organiser le banquet au Palais et celui du lendemain. Il n'y a pas plus compétente et j'ai toute confiance en elle. Les invitations me semblent aussi être très précisément listées.
Quant aux fleurs, je les imagine blanches avec quelques notes rosées ou bleu pâle.

Elle se décide enfin à se retourner et vole un furtif baiser à son fiancé dans le même temps. Trop tentant.

Son visage se rembrunit aussi vite que lorsqu'il était joyeux la seconde d'avant. Reparler de son enlèvement lui est difficile mais ce que soulève Paul est bien loin de la laisser indifférente. Elle a appris combien son oncle avait été en-dessous de tout dans sa mission. Elle en reste très en colère sans avoir jamais, encore, pu l'évoquer.

Monsieur Noah Dupuis mérite toute notre reconnaissance et notre considération ce qui n'est pas le cas de Monsieur mon Oncle qui a lâchement déserté la mission que vous lui aviez confiée. Il ne mérite que mépris et d'être immédiatement mis aux arrêts.

Lorsqu'il s'agit du bien et de la sécurité globale du Royaume, Victoria ne mâche pas ses mots.

Ce que je dis là n'est pas le fait de n'avoir pas participé aux recherches concernant mon enlèvement. Non. Cela concerne vos ordres qui n'ont pas été suivis et respectés. C'est intolérable.

Elle sortirait presque de ses gongs la jeune demoiselle !

Monsieur Dupuis a toute sa place au Conseil. J'aimerais aussi, si vous en êtes d'accord, que Mademoiselle Louise Leolan soit honorée, d'une façon ou d'une autre, pour sa bravoure et son dévouement. Elle fut toujours soucieuse de ma sécurité et de celle de l'autre jeune captive, lors de ces journées épouvantables et cela au prix de sa vie. J'ai également pu constater combien le docteur Wesley de Lhavilland était brillant et efficace, peut-être pourriez-vous le rencontrer et voir s'il ne pourrait pas être en charge de la famille royale en qualité de médecin royal ? Vous savez mieux que moi comment récompenser vos loyaux sujets. Je vous demande d'y réfléchir, si vous le voulez bien.

par **Victoria** Mer 11 Jan - 12:04

P. Chesnay-Taillandier a écrit:Qu'a-t-il fait pour qu'elle lui dise ainsi que les bras lui en tombent ? Aurait-il été trop loin en proposant de remplacer son oncle ? Se serait-il montré trop directif en lui présentant sa vision de leur mariage ?

Heureusement il n'en est rien. Et c'est au tour de Paul de se moquer intérieurement de Victoria lorsqu'elle tente le tutoiement.

Quelques instants, son esprit divague. Et il n'écoute Victoria que d'une oreille.

Il s'envole vers un futur proche dans lequel il la tiendra tout contre lui et jouera de tous ses charmes pour qu'elle le tutoie.

Un baiser furtif le ramène à l'instant présent et le fait frissonner.

« Bleu pâle et rose... Vos désirs sont des ordres, mon amour. »

Lorsque Victoria lui fait part de ses sentiments à l'égard de son oncle, sentiments qu'il ne soupçonnait guère, Paul passe sa main sur la joue de Victoria pour l'apaiser.

« Bien trop de sang à couler cette nuit là. Et la justice n'a pu faire son oeuvre. Mais il nous faut rendre justice à votre oncle. Il n'a pas été à la hauteur de ses fonctions. Peut-être se fait-il trop vieux et peine-t-il à l'accepter et à se défaire seul de ses responsabilités. N'oublions pas ses gloires passées. N'oublions pas son investissement passé. Et s'il n'est plus que l'ombre de lui-même, laissons le se retirer avec son honneur... »

C'était l'aboutissement de ses propres réflexions.

Evidemment, sa première idée était celle de Victoria : le faire arrêter et le déshonorer.

Mais qu'y gagneraient-ils ? Firenze était probablement endurci et ne serait que peu voire pas atteint par ces mesures. Paul et Victoria n'en retireraient qu'une satisfaction malsaine qui n'apporterait rien de bon.

Il leur fallait voir l'homme et ses faiblesses. Son âge, ses préoccupations, ses contraintes. Il n'était plus apte à ses fonctions. C'est pourquoi il avait échoué. Et Paul portait pour partie le poids de cet échec sur ses épaules. C'est lui qui avait demandé à Firenze Falcone de rester au Conseil d'Etat. Et c'était à lui, maintenant, de l'en démettre.

« Mademoiselle Leolan ? Tu as raison, son courage et sa bravoure méritent d'être honorés. Et puisqu'elle a su faire oeuvre d'une dévotion sans faille envers toi, que dirais-tu de l'anoblir sur tes propres terres ? Madame de Beaumont m'a confirmé que les terres de ta défunte mère te reviennent. Il s'agit d'un Vicomté, qui devait être élevé en Comté. Si tu prêtes serment de fidélité, tu pourrais reprendre le Comté de Nivelle. Je pourrais lui accorder une seigneurie qui relève de ton comté... A moins que tu ne penses à autre chose ? Voudrais-tu l'intégrer dans ta garde personnelle ? Il existe bien un ordre de la Vouivre mais je ne suis pas sûr qu'il ait encore un quelconque intérêt...

Quant à Wesley de Lhavilland, il me semble qu'il est juge royal. Je ne souhaite pas qu'il y ait une confusion et que l'on puisse le dire proche de la Royauté. Cela entacherait l'image de la justice...

Je verrai Monsieur Dupuis dès qu'il sera disponible pour organiser la sécurité de notre mariage. Tu peux compter sur moi, tout sera réglé à temps. »

par **Victoria** Mer 11 Jan - 12:05

Certaines petites phrases, pouvant être anodines pour certains, la voient sourire, amusée. L'homme le plus puissant du Royaume serait à ses ordres ? Elle sourit plus largement en entendant Paul. Heureusement qu'aucune oreille indiscrète ne se trouve par là. D'ailleurs, si tel était le cas, le propriétaire ferait des bonds à ce qu'elle s'apprête à répondre sur le ton de l'espièglerie, bien entendu.

Mon Amour, si vous saviez tous les ordres que je compte vous donner. La tête vous tournerait.

Et toc ! Prends çà dans les oreilles, toi l'indiscret qui ose écouter aux portes ! Elle sourit en songeant aux ordres en question qui ne relèvent, bien sûr, que de l'intime et très vite redevient sérieuse quant à la suite de leur conversation.
Comme toujours, Paul se montre mesuré et réfléchi dans ses décisions et son analyse. Doucement en le regardant amoureusement, elle hoche la tête.

Vous avez raison. Oublions cet homme et laissons-le aller vivre une retraite sans doute méritée.

Quand Paul a raison, elle ne cherche pas à discuter. Paul a le plus souvent raison et c'est ce qui fait de lui un homme exceptionnel, capable de grande intelligence pour gérer le Royaume avec bienveillance et efficacité.

Pour ce qui est ensuite proposé, Victoria prend plus de temps pour répondre. Jamais, elle n'a imaginé reprendre les possessions de sa mère. Avec le grand évènement qui se prépare, elle est plus que comblée et n'espère rien d'autre. Avec douceur, elle se saisit de la main princière qu'elle serre avec tendresse.

Prêter serment, je le ferais dans quelques jours afin d'unir ma vie à la vôtre. Je ne demande, ni n'espère rien d'autre.
Paul, je ne veux rien en titre ou en terres, et surtout pas au moment où je m'apprête à devenir votre épouse. Cela risquerait d'être mal perçu par la Cour et par le peuple qui pourraient penser que j'abuse de vos largesses. Si je dois être honorée un jour, j'aimerais que cela soit par le fruit de mon travail au sein du Royaume.
En Italie, je suis l'unique héritière au titre de Duchesse di Cagliostro ce qui n'est pas rien dans l'image que je peux renvoyer ici en France bien que de sang bleu je ne possède pas. C'est un titre mais ce sont aussi des terres prestigieuses car issues de la riche principauté de Venise qui reviendront à notre premier fils mais qui seront vôtres dès notre mariage célébré.
Comprenez-vous mon raisonnement ?

Son regard accroche celui de Paul comme pour y chercher l’assentiment de son argumentation.

Pour Mademoiselle Leolan une Seigneurie serait parfaite pour récompenser sa bravoure. Quant à Monsieur de Lhavilland, je ne peux que souscrire à votre analyse fort pertinente, comme toujours. L'Institution de la Justice ne saurait souffrir de compter dans ses rangs trop de titres et d'honneur au risque d’entacher le droit d'équité de ceux qui seraient amenés à s'y frotter pour un délit ou pour d'autres affaires.

Ses lèvres rosées déposent un doux baiser sur la main emprisonnée.

Y a-t-il autre chose que nous n'aurions point abordé dans cette liste ?
Je compte demander à mon Amie Madalena la Duchesse de Saint-Samson d'être mon témoin. Que pensez-vous de cette idée ?
Votre frère vous a t-il rendu sa réponse ? Quand arriveront précisément vos parents ? Il faut organiser une petite réception intime pour les accueillir dignement, ne croyez-vous pas ?

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