[RP] Bureau du Chancelier
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Madalena
Amélia
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Re: [RP] Bureau du Chancelier
Un Messager aux Couleurs du Berry, portant Missive, arriva devant les portes du Palais Lallemant.
Il dû se présenter aux Gardes en faction, avant de pouvoir être introduit, et remettre le Plis pour lequel il était missionné, à qui de droit.
Il dû se présenter aux Gardes en faction, avant de pouvoir être introduit, et remettre le Plis pour lequel il était missionné, à qui de droit.
De Louis-Oscar de la Tour du Pin,
Gouverneur du Berry.
A La Vicomtesse de Mercoeur, Amélia Nivel,
Chancelière du Royaume de France et de Navarre,Le 9 septembre, de l'An de Grâce 1657.Madame la Vicomtesse,
Je viens de prendre connaissance de votre courrier, et je ne peux que vous remercier de répondre favorablement à ma demande.
Je m'empresse donc de vous répondre:
Je suis bien conscient de ponctionner de ce temps précieux que réclame votre Charge au Conseil d’État, et je ferai de mon mieux pour ne point vous décevoir.
Je vous propose de passer par les Bâtiments de la Maréchaussée pour nous y retrouver, et de préférence un après midi, puisqu'en matinée, il me faut assumer mes obligations inhérentes à ma Charge de Gouverneur...
Il y existe un Bureau pour le Maitre d'Armes, autant en profiter, et l'utiliser.
Grand Merci encore, de vous investir vous aussi, pour cette Belle Province qu'est le Berry,
Avec tout mon respect,
Votre Dévoué,
Louis-Oscar- Messages : 1168
Date d'inscription : 04/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Lena fit parvenir réponse à la Chancelière
De nous, Madalena de Saint-Samson, Echevin à l'urbanisme du Berry,
A La Vicomtesse Amélia Nivel, Chancelière du Royaume de France et de Navarre,
Salutations et paix.
Je vous en prie, ces derniers mois ont été compliqués à bien des égards pour de nombreuses personnes, nous faisons au mieux malgré tout.
Je vous propose de nous retrouver le 6 octobre à 14h, devant le Tribunal sis au début de la Rue Saint-Ambroix.
A moins que vous ne préfériez que nous nous retrouvions devant votre bureau pour faire le chemin ensemble. Qu'en pensez-vous ?
Puisse le Très Haut veiller sur vous.
Fait au siège du Gouvernement du Berry ce 3 octobre de l’an de grâce 1657.
Madalena- Messages : 987
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Bureaux de l'Urbanisme ou Siège du Gouvernement
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Un messager apporta diligemment un pli personnel pour la Chancelière.
A l’attention d’Amélia Nivel
De Wesley de Lhavilland
Bourges le 26 octobre 1657
Madame,
Par cette présente, je vous confirme ma venue en votre bureau à la chancellerie, aujourd'hui même à 14 heures.
Soyez assurer, Madame, de ma discrétion la plus totale.
Cordialement,
Wesley de Lhavilland
WdeLhavilland- Messages : 60
Date d'inscription : 09/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Laissant Sorbonne devant les grilles de la chancellerie, je me présentais comme prévu en début d'après-midi au poste de gardes. Connaissant les lieux puisque j'y avais mon bureau, je me dirigeais d'un pas alerte vers le bureau d'Amélia. Arrivé devant la porte, je saluais l'huissier et lui demandais de m'annoncer auprès de la Chancelière.
Bonjour, voulez-vous, je vous prie, annoncer mon arrivée auprès de son Excellence !
Bonjour, voulez-vous, je vous prie, annoncer mon arrivée auprès de son Excellence !
WdeLhavilland- Messages : 60
Date d'inscription : 09/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Je venais de recevoir le courrier de Wesley. Sa rapidité me plût. Aussi, c'est avec une anxiété que je l'attendais en mon bureau. Ce lieu parce qu'il me semblait bien plus discret qu'en ma demeure. D'ailleurs, ces derniers temps, la chancellerie me servait de demeure, préférant ce lieu à mon chez moi, fait de beaucoup trop de souvenirs à mes yeux en ce moment.
Le temps passa à toute vitesse. Au point de m'apercevoir qu'il allait être 14 h d'ici sous peu. D'ailleurs, alors que j'étais assise en mon bureau à feuilleter je ne sais quel document, l'un des huissiers me fait avertir de l'arrivée du juge royal. C'est d'un simple acquiescement de tête que l'individu prit congé de ma personne pour inviter Wesley à pénétrer dans mon bureau.
D'ailleurs de là où je me trouvais, je pouvais entendre les mots qu'il lui prononça.
-Monsieur de Lhavilland, la chancelière va vous recevoir de suite. Veuillez entrer, je vous prie.
Le temps passa à toute vitesse. Au point de m'apercevoir qu'il allait être 14 h d'ici sous peu. D'ailleurs, alors que j'étais assise en mon bureau à feuilleter je ne sais quel document, l'un des huissiers me fait avertir de l'arrivée du juge royal. C'est d'un simple acquiescement de tête que l'individu prit congé de ma personne pour inviter Wesley à pénétrer dans mon bureau.
D'ailleurs de là où je me trouvais, je pouvais entendre les mots qu'il lui prononça.
-Monsieur de Lhavilland, la chancelière va vous recevoir de suite. Veuillez entrer, je vous prie.
Amélia- Messages : 87
Date d'inscription : 04/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
L'huissier revenait quelques secondes après pour m'annoncer qu'Amélia était prête à me recevoir. En guise de remerciements, je lui souriais en lui emboîtant le pas jusqu'à l'embrasure de la porte pour ensuite pénétrer dans l'antre de la Chancelière. Tricorne sous le bras, j'esquissais quelques pas en m'arrêta au centre de la pièce comme le voulait l'étiquette et inclinais respectueusement le torse en avant pour la saluer.
Mes hommages et mes respects, Votre Excellence !
Mes hommages et mes respects, Votre Excellence !
WdeLhavilland- Messages : 60
Date d'inscription : 09/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Des pas s'avancent puis s'arrêtent, je tourne mon regard esquissant un sourire reconnaissant Wesley. A sa venue, je me relève de mon fauteuil puis m'avance vers lui pour l'accueillir comme il se devait.
- Acceptez les miennes également, wesley.... Me permettez-vous de vous appeler ainsi ? Il va de soi que vous pouvez également me nommer par mon prénom lorsque nous sommes en privé. Donc appelez-moi Amélia, je vous prie.
Je laisse quelques petites minutes s'écouler comme pour chercher mes mots, l'esprit peut-être aussi ailleurs. Puis me reprenant, je fais quelques pas vers la fenêtre. Avant même que j'y arrive, je me retourne et esquisse un léger sourire à son encontre.
- Merci d'être venu aussi vite. Vous devez vous demander les raisons de cette demande. Je vous ai également demandé de veiller à ce que cet entretien ne soit connu que de nos deux personnes parce qu'il s'agit d'une demande d'ordre privé. Et j'aime bien gardé mon privé bien privé, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin bref...
Je me dirige cette fois-ci vers mon bureau où se trouvait un verre et une carafe d'eau plate. Alors que je verse l'eau dans le dit verre, je continue ma petite histoire.
- il y a quelques temps, alors que j'étais à la recherche de mon époux, toujours disparu à ce jour d'ailleurs, j'ai eu mon deuxième enfant. Je l'ai fait naître seule avec une sage femme. Je vous rassure, il va bien. Par contre, j'ai préféré le laisser sous la protection de mes parents. Ma fille ainée, Claire, y est également d'ailleurs. Elle verra ainsi une autre façon de vivre que celle de la ville. Je pense que cela lui fera du bien.
Le verre d'eau en main, j'en apprécie la gorgée fraîche qui me fait du bien. Puis je reprends sans un regard cette fois-ci pour Wesley.
- Je vous ai fait demander pour des raisons personnelles... J'ai l'esprit un peu ailleurs ces temps-ci. La morosité monte en moi. J'ai très peu d'espoir quant au retour de Palfy. L'autre nuit, j'ai rêvé de lui enfin, c'était plutôt un cauchemar. Dans celui-ci, je ne le voyais pas proprement parlé, j'y voyais à chaque fois une tombe où son nom y était inscrit. Du coup, je n'ai plus trop envie de dormir. Et lorsque je dors, je me réveille le matin en sueur. Il m'arrive également d'avoir des maux de têtes qui perdurent sur plusieurs jours parfois. Pouvez-vous me prescrire quelque chose ?
Je pose mon verre une fois vide. Puis je le fixe du regard attendant une réponse de sa part.
- Acceptez les miennes également, wesley.... Me permettez-vous de vous appeler ainsi ? Il va de soi que vous pouvez également me nommer par mon prénom lorsque nous sommes en privé. Donc appelez-moi Amélia, je vous prie.
Je laisse quelques petites minutes s'écouler comme pour chercher mes mots, l'esprit peut-être aussi ailleurs. Puis me reprenant, je fais quelques pas vers la fenêtre. Avant même que j'y arrive, je me retourne et esquisse un léger sourire à son encontre.
- Merci d'être venu aussi vite. Vous devez vous demander les raisons de cette demande. Je vous ai également demandé de veiller à ce que cet entretien ne soit connu que de nos deux personnes parce qu'il s'agit d'une demande d'ordre privé. Et j'aime bien gardé mon privé bien privé, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin bref...
Je me dirige cette fois-ci vers mon bureau où se trouvait un verre et une carafe d'eau plate. Alors que je verse l'eau dans le dit verre, je continue ma petite histoire.
- il y a quelques temps, alors que j'étais à la recherche de mon époux, toujours disparu à ce jour d'ailleurs, j'ai eu mon deuxième enfant. Je l'ai fait naître seule avec une sage femme. Je vous rassure, il va bien. Par contre, j'ai préféré le laisser sous la protection de mes parents. Ma fille ainée, Claire, y est également d'ailleurs. Elle verra ainsi une autre façon de vivre que celle de la ville. Je pense que cela lui fera du bien.
Le verre d'eau en main, j'en apprécie la gorgée fraîche qui me fait du bien. Puis je reprends sans un regard cette fois-ci pour Wesley.
- Je vous ai fait demander pour des raisons personnelles... J'ai l'esprit un peu ailleurs ces temps-ci. La morosité monte en moi. J'ai très peu d'espoir quant au retour de Palfy. L'autre nuit, j'ai rêvé de lui enfin, c'était plutôt un cauchemar. Dans celui-ci, je ne le voyais pas proprement parlé, j'y voyais à chaque fois une tombe où son nom y était inscrit. Du coup, je n'ai plus trop envie de dormir. Et lorsque je dors, je me réveille le matin en sueur. Il m'arrive également d'avoir des maux de têtes qui perdurent sur plusieurs jours parfois. Pouvez-vous me prescrire quelque chose ?
Je pose mon verre une fois vide. Puis je le fixe du regard attendant une réponse de sa part.
Amélia- Messages : 87
Date d'inscription : 04/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Un Messager aux Couleurs du Berry, arriva devant les portes du Palais Lallemant.
Il dû, bien entendu, se présenter aux Gardes en faction, avant de pouvoir être introduit, et remettre le Pli confidentiel pour lequel il était missionné, à qui de droit.
Il dû, bien entendu, se présenter aux Gardes en faction, avant de pouvoir être introduit, et remettre le Pli confidentiel pour lequel il était missionné, à qui de droit.
De Louis-Oscar de la Tour du Pin,Confidentiel
Gouverneur du Berry.
A La Vicomtesse de Mercoeur,
Dame Amélia Nivel,
Chancelière du Royaume de France et de Navarre,
Et Maître d'Armes de la Maréchaussée du Berry.Le 12 novembre, de l'An de Grâce 1657.
Madame la Vicomtesse,
C'est le Cœur lourd, que je me permets de vous écrire aujourd'hui...
Comme vous me l'avez demandé, une Enquête a été menée au sein de la Maréchaussée, en toute discrétion.
Mais hélas, les nouvelles sont, comme vous le craigniez, bien mauvaises...
C'est au petit village de Seigy, à la frontière Nord-Ouest du Berry, que se trouve la tombe de votre défunt époux, Messire Palfy.
Il y a de cela plusieurs mois, alors qu'il se rendait vers le Nord, il fut pris dans une attaque de bandits aux abords du village...
C'était jour de noce, et les villageois festoyaient et dansaient.
L' héroïsme de Palfy ne passa pas inaperçu et bien des vies ont été sauvées grâce à son courage et sa vaillance.
Votre défunt époux était connu semble t'il, puisque le père de la mariée, qui hélas fut tuée aussi ce soir là, a de suite reconnu Palfy sur l'affiche présentée.
Sachez Amélia, que ce vieil homme pourtant éprouvé, a veillé à lui offrir un enterrement Pascalien, et des messes sont dites chaque mois pour honorer sa mémoire.
Une montre a gousset, avec ses initiales et votre portrait, vous sera remise, ainsi que son arme, à la Mairie de Seigy.
Je vous présente en ce jour, mes plus sincères Condoléances Madame Nivel, et mes pensées vous accompagnent, pour vous soutenir dans cette terrible épreuve.
Et je reste à votre disposition pour vous accompagner, si vous le souhaitez, jusqu'au village de Seigy.
Avec tout mon respect,
Votre Dévoué,
Louis-Oscar- Messages : 1168
Date d'inscription : 04/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Plusieurs jours après le rendez-vous avec Wesley de Lavhilland, le 12 novembre 1657
Une énième journée au sein de la Chancellerie, qui commence à peser sur mes épaules. En cet instant, je doutais de mon avenir en ce poste. Il est vrai que la vie parisienne me manquait, mon époux me manquait et mes enfants également. Ma vie en Berry m'est bien plus difficile à supporter. Peut-être qu'il me faudra laisser ma place à d'autres personnes. De plus, le régent n'est plus apparemment. Celui-ci étant reparti dans son pays natal. Il me faut terminer certaines choses avant que je prenne une quelconque décision. En ce lieu, je me sens en fait inutile. Et le fait de revenir à la Maréchaussée me rend peut-être nostalgique d'un temps passé. Peut-être devrais-je revenir à mes origines, à l'armée, à la Maréchaussée...
Puis soudain, alors que je suis dans mes pensées, les portes de mon bureau s'ouvre. Un homme aux couleurs de la ville fut autoriser à entrer. Je le regarde me remettre un pli qu'il devait me remettre uniquement en mains propres. Chose fut faites et il quitta les lieux après que je l'ai remercié. Je reconnais le cachet du gouverneur du Berry. Etais-ce la réponse à mes doutes... Mon regard fixe le courrier, mes mains se mettent à trembler. Devais-je l'ouvrir et craindre mes doutes quant à la disparition de mon époux... Et si je ne l'ouvre pas... des doutes subsisteront. Pour ma fille et mon dernier né, il me fallait avoir une réponse. Il me faut pouvoir répondre à leurs futures questions. Ma fille va-t-elle perdre un deuxième père ? Au plus profond de moi, je doutais cette réponse.
Je prends une grande respiration. Je décachète le papier de manière maladroite. Je me mets à lire chaque ligne attentivement. Et mes doutes, à mon grand regret, se réalisaient. Le papier me semble si lourd que je le laisse glisser de mes mains. Celui-ci atterrissant sur le sol, non loin de mes pieds. Les larmes montent jusqu'à mes yeux qui les emprisonnent, ne voulant les laisser sortir. Je suis une dure à cuire. Il ne me faut pas pleurer... non pas ici... Cela doit se faire en privé, loin des regards indiscrets. Il ne me faut montrer de failles. Non... aucune faille... Il allait me falloir quitter la ville pour rejoindre ce village de Seigy. Son fils se souviendra de son père et héritera de sa montre à gousset.
Suis-je suivi de malchance ? A chaque fois que j'attends un heureux évènement, le père meurt par la suite avant même leur naissance. Le père biologique de Claire tout d'abord puis le fils de Palfy que j'ai failli perdre à sa naissance. Et pour lequel je me sens fautif de je ne sais quoi, de mon absence auprès de lui. Mais il le fallait... il me fallait à ce moment-là où un nouveau-né avait besoin de sa mère, aller à la recherche de Palfy, de mon aimé que j'ai tant chéri ces dernières années. A chaque fois que je verrais mon fils, je ne pourrais m'empêcher de penser à lui... J'y verrai ses traits, son regard dans ses yeux.
Je fini par ramasser la lettre. Je la garde dans mes mains tout en allant m'installer au petit salon. Je ferme les yeux quelques instants, me retenant de verser des larmes. Ma peine est immense bien que je me doutais de la nouvelle. Au moins, maintenant, je sais. Je vais pouvoir dormir un peu mieux dorénavant.
Une énième journée au sein de la Chancellerie, qui commence à peser sur mes épaules. En cet instant, je doutais de mon avenir en ce poste. Il est vrai que la vie parisienne me manquait, mon époux me manquait et mes enfants également. Ma vie en Berry m'est bien plus difficile à supporter. Peut-être qu'il me faudra laisser ma place à d'autres personnes. De plus, le régent n'est plus apparemment. Celui-ci étant reparti dans son pays natal. Il me faut terminer certaines choses avant que je prenne une quelconque décision. En ce lieu, je me sens en fait inutile. Et le fait de revenir à la Maréchaussée me rend peut-être nostalgique d'un temps passé. Peut-être devrais-je revenir à mes origines, à l'armée, à la Maréchaussée...
Puis soudain, alors que je suis dans mes pensées, les portes de mon bureau s'ouvre. Un homme aux couleurs de la ville fut autoriser à entrer. Je le regarde me remettre un pli qu'il devait me remettre uniquement en mains propres. Chose fut faites et il quitta les lieux après que je l'ai remercié. Je reconnais le cachet du gouverneur du Berry. Etais-ce la réponse à mes doutes... Mon regard fixe le courrier, mes mains se mettent à trembler. Devais-je l'ouvrir et craindre mes doutes quant à la disparition de mon époux... Et si je ne l'ouvre pas... des doutes subsisteront. Pour ma fille et mon dernier né, il me fallait avoir une réponse. Il me faut pouvoir répondre à leurs futures questions. Ma fille va-t-elle perdre un deuxième père ? Au plus profond de moi, je doutais cette réponse.
Je prends une grande respiration. Je décachète le papier de manière maladroite. Je me mets à lire chaque ligne attentivement. Et mes doutes, à mon grand regret, se réalisaient. Le papier me semble si lourd que je le laisse glisser de mes mains. Celui-ci atterrissant sur le sol, non loin de mes pieds. Les larmes montent jusqu'à mes yeux qui les emprisonnent, ne voulant les laisser sortir. Je suis une dure à cuire. Il ne me faut pas pleurer... non pas ici... Cela doit se faire en privé, loin des regards indiscrets. Il ne me faut montrer de failles. Non... aucune faille... Il allait me falloir quitter la ville pour rejoindre ce village de Seigy. Son fils se souviendra de son père et héritera de sa montre à gousset.
Suis-je suivi de malchance ? A chaque fois que j'attends un heureux évènement, le père meurt par la suite avant même leur naissance. Le père biologique de Claire tout d'abord puis le fils de Palfy que j'ai failli perdre à sa naissance. Et pour lequel je me sens fautif de je ne sais quoi, de mon absence auprès de lui. Mais il le fallait... il me fallait à ce moment-là où un nouveau-né avait besoin de sa mère, aller à la recherche de Palfy, de mon aimé que j'ai tant chéri ces dernières années. A chaque fois que je verrais mon fils, je ne pourrais m'empêcher de penser à lui... J'y verrai ses traits, son regard dans ses yeux.
Je fini par ramasser la lettre. Je la garde dans mes mains tout en allant m'installer au petit salon. Je ferme les yeux quelques instants, me retenant de verser des larmes. Ma peine est immense bien que je me doutais de la nouvelle. Au moins, maintenant, je sais. Je vais pouvoir dormir un peu mieux dorénavant.
Amélia- Messages : 87
Date d'inscription : 04/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
A Madame Amélia Nivel
Chancelier et Garde des Sceaux
De Son Altesse Philippe de Chesnay-Taillandier
Régent du Royaume de France et de NavarreMadame,
Par la présente, nous vous convoquons pour un entretien au sein du Palais Jacques Coeur, en salle du Conseil d'Etat.Le 15 mars à 10h00
Si jamais vous ne pouviez vous y présenter, nous vous serions gré de nous en avertir par retour de courrier.
Rédigé au Palais Jacques Coeur, le 4 février 1658
En nom de Son Altesse Sérénissime Philippe de Chesnay-Tallandier.
Saralyne- Messages : 225
Date d'inscription : 10/04/2017
Age : 40
Localisation : Jamais loin de son Adoré ♥
Re: [RP] Bureau du Chancelier
Mardi 13 mars 1658.
Un courrier me fût parvenu. Lecture est faite... Plissement des sourcils.
- Tiens le courrier date du 4 février dernier... Bien étrange qu'il ne soit arrivé que ce jour... Va me falloir voir avec le personnel de la Chancellerie du pourquoi de ce long délai.
Le principal est qu'il soit arrivé avant la date du dit entretien... Entretien ? d'embauche ? Il est bien dommage de ne pas connaître l'objet de cet entretien. Je verrais bien, même si j'en ai une petite idée... Cela fait combien de temps qu'il est notre régent ? 4 mois ? 6 mois ? 8 mois ? Le temps passe si vite.
Depuis l'annonce du décès de mon tendre époux, je vivais comme une morte vivante, ne parlant à personne, ne voulant voir personne non plus. L'amour pour mes enfants ne remplit pas ce vide de l'absence immense du père, du mari, du meilleur ami. L'envie pour quoi que ce soit, n'y était plus.
Le départ du régent n'a fait qu'aggraver cette manque de motivation. Aucun contact, aucun courrier du frère à mon encontre et je ne me voyais mal aller à son encontre. Pourquoi ? Je ne sais... La chancellerie ne servait à rien apparemment pour que l'on puisse s'en passer. Ai-je eu raison d'accepter d'être à ce poste depuis le grand départ de Paris.
A son entretien, j'y serais mais je n'y attends pas grand chose.
Un courrier me fût parvenu. Lecture est faite... Plissement des sourcils.
- Tiens le courrier date du 4 février dernier... Bien étrange qu'il ne soit arrivé que ce jour... Va me falloir voir avec le personnel de la Chancellerie du pourquoi de ce long délai.
Le principal est qu'il soit arrivé avant la date du dit entretien... Entretien ? d'embauche ? Il est bien dommage de ne pas connaître l'objet de cet entretien. Je verrais bien, même si j'en ai une petite idée... Cela fait combien de temps qu'il est notre régent ? 4 mois ? 6 mois ? 8 mois ? Le temps passe si vite.
Depuis l'annonce du décès de mon tendre époux, je vivais comme une morte vivante, ne parlant à personne, ne voulant voir personne non plus. L'amour pour mes enfants ne remplit pas ce vide de l'absence immense du père, du mari, du meilleur ami. L'envie pour quoi que ce soit, n'y était plus.
Le départ du régent n'a fait qu'aggraver cette manque de motivation. Aucun contact, aucun courrier du frère à mon encontre et je ne me voyais mal aller à son encontre. Pourquoi ? Je ne sais... La chancellerie ne servait à rien apparemment pour que l'on puisse s'en passer. Ai-je eu raison d'accepter d'être à ce poste depuis le grand départ de Paris.
A son entretien, j'y serais mais je n'y attends pas grand chose.
Amélia- Messages : 87
Date d'inscription : 04/01/2017
Re: [RP] Bureau du Chancelier
En ce dimanche, il me fallait quitter ce bureau pour le laisser au prochain chancelier. Mon temps est révolu. Laissons la place à d'autres. Peut-être sauront-ils mieux apprécier cette charge que ma personne.
Je n'avais pas oublié de prendre une boîte pour y déposer toutes mes affaires. Vidant mes tiroirs de mes affaires personnelles. Cela ne me prit qu'une heure ou deux à me décider de laisser tel ou tel objet.
Dorénavant, les rumeurs tout aussi absurdes pourront se déverser dans les ruelles sombres de cette ville. Je ne serai plus là pour les entendre. Et puis, n'est ce pas là, justement, le fondement des rumeurs... Seul l'intéressé n'est nullement au courant. Mais au fond, peu m'importe, j'ai ma conscience pour moi. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent après tout. Cela ne me dérange plus si cela m'avait dérangé. Il est bien simple de toute façon de dire des choses une fois le temps écoulé.
Je me dirige vers la porte, les bras chargés de cette boite de bois. Je me retourne une derrière fois. Enfin, je sors de cette prison dorée. J'affiche alors un petit sourire comme j'aime les faire, discret du coin des lèvres.
Je reste ainsi quelques minutes comme pour fixer cet image dans ma mémoire. Puis les immenses portes s'ouvrent derrière moi. A mon tour de les franchir, sans regret. Une nouvelle vie s'ouvre à moi.
Je n'avais pas oublié de prendre une boîte pour y déposer toutes mes affaires. Vidant mes tiroirs de mes affaires personnelles. Cela ne me prit qu'une heure ou deux à me décider de laisser tel ou tel objet.
Dorénavant, les rumeurs tout aussi absurdes pourront se déverser dans les ruelles sombres de cette ville. Je ne serai plus là pour les entendre. Et puis, n'est ce pas là, justement, le fondement des rumeurs... Seul l'intéressé n'est nullement au courant. Mais au fond, peu m'importe, j'ai ma conscience pour moi. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent après tout. Cela ne me dérange plus si cela m'avait dérangé. Il est bien simple de toute façon de dire des choses une fois le temps écoulé.
Je me dirige vers la porte, les bras chargés de cette boite de bois. Je me retourne une derrière fois. Enfin, je sors de cette prison dorée. J'affiche alors un petit sourire comme j'aime les faire, discret du coin des lèvres.
Je reste ainsi quelques minutes comme pour fixer cet image dans ma mémoire. Puis les immenses portes s'ouvrent derrière moi. A mon tour de les franchir, sans regret. Une nouvelle vie s'ouvre à moi.
Amélia- Messages : 87
Date d'inscription : 04/01/2017
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